Tchad : "la détermination des travailleurs est telle que ce sera difficile". © Alwihda Info/Djimet Wiche
Les travailleurs du secteur public affiliés à la plateforme syndicale revendicative vont entrer en grève à partir de demain. La décision a été prise lundi matin à l'issue d'une assemblée générale à la Bourse du travail de N'Djamena.
La grève concerne toutes les administrations publiques avec des services minimums assurés dans des grands hôpitaux.
Le porte-parole de la plateforme, Barka Michel, a appelé les travailleurs à l'ordre pour que les actions puissent réussir, notamment avec le respect du service minimum, "une obligation de la loi".
"Vous ne savez pas pour combien de temps on va rester en grève. Nous on est conscient, on ne veut pas de la grève mais les gens nous obligent à aller en grève. Ça peut être un mois, six mois, peut être ça va être un an. Préparons nous bien", a déclaré Barka Michel.
"Nous demandons au Gouvernement de prendre toutes ses responsabilités pour résoudre les problèmes qu'il nous pose maintenant. C'est le meilleur conseil qu'on lui donne parce que la détermination des travailleurs est telle que ce sera difficile", a-t-il ajouté.
Le Gouvernement et les représentants syndicaux ont tenu samedi après-midi une rencontre dans l'espoir de parvenir à un accord, en vain.
Les points de revendication des travailleurs concernent les augmentations générales et spécifiques (AGS), les primes et indemnités, les frais de transport, le dégel des effets financiers des avancements et reclassements.
Lors de son message à la nation prononcé le 31 décembre 2019, le chef de l'Etat Idriss Déby a annoncé un rétablissement partiel des salaires des fonctionnaires. Il a appelé à la signature d'un pacte social le plus rapidement possible.
De l'avis des syndicalistes, de nombreux accords ont déjà été signés. "Nous n'avons pas encore besoin d'une certaine négociation, ce que nous demandons au Gouvernement, c'est des actions", a déclaré samedi, Barka Michel à la presse.
La grève concerne toutes les administrations publiques avec des services minimums assurés dans des grands hôpitaux.
Le porte-parole de la plateforme, Barka Michel, a appelé les travailleurs à l'ordre pour que les actions puissent réussir, notamment avec le respect du service minimum, "une obligation de la loi".
"Vous ne savez pas pour combien de temps on va rester en grève. Nous on est conscient, on ne veut pas de la grève mais les gens nous obligent à aller en grève. Ça peut être un mois, six mois, peut être ça va être un an. Préparons nous bien", a déclaré Barka Michel.
"Nous demandons au Gouvernement de prendre toutes ses responsabilités pour résoudre les problèmes qu'il nous pose maintenant. C'est le meilleur conseil qu'on lui donne parce que la détermination des travailleurs est telle que ce sera difficile", a-t-il ajouté.
Le Gouvernement et les représentants syndicaux ont tenu samedi après-midi une rencontre dans l'espoir de parvenir à un accord, en vain.
Les points de revendication des travailleurs concernent les augmentations générales et spécifiques (AGS), les primes et indemnités, les frais de transport, le dégel des effets financiers des avancements et reclassements.
Lors de son message à la nation prononcé le 31 décembre 2019, le chef de l'Etat Idriss Déby a annoncé un rétablissement partiel des salaires des fonctionnaires. Il a appelé à la signature d'un pacte social le plus rapidement possible.
De l'avis des syndicalistes, de nombreux accords ont déjà été signés. "Nous n'avons pas encore besoin d'une certaine négociation, ce que nous demandons au Gouvernement, c'est des actions", a déclaré samedi, Barka Michel à la presse.