La famille de Matebaye Manayel Bonheur a déploré dimanche, dans un communiqué de presse, "le manque de compassion d'Haroun Kabadi à la famille consternée", près d'une semaine après la mort du jeune homme à N'Djamena, fauché par des tirs d'armes à feu au cours d'un passage du convoi du président de l'Assemblée nationale.
La famille qui affirme avoir tenu un conseil de famille, estime que Bonheur a été "froidement abattu".
"Le président de l'Assemblée nationale ne semble pas le comprendre. Mais la tragique disparition de Matebaye Manayel Bonheur n'est ni souhaitée, ni désirée. Elle ne peut donc être sujette à une spéculation de quelque nature que ce soit", indique Ngarlem Naoutengar, représentant de la famille.
"La famille ne reconnait en aucun cas un compris tendant à organiser quoi que ce soit au sujet de son regretté fils. Le sens humain et humaniste aurait voulu que Haroun Kabadi reconnaisse au moins la mort à fleur d'âge de ce diplômé sans emploi qui se démène pour subvenir aux besoins de sa famille ne serait-ce qu'exprimer sa moindre compassion à la famille. Mais, hélas ! C'est à comprendre que Haroun Kabadi se réjouit d'un acte de bravoure qui ne lui arrache nullement une compassion", ajoute le communiqué.
Des appels à la démission du président de l'Assemblée nationale
Le Parti pour les libertés et le développement (PLD) a condamné dimanche, avec fermeté, "l'assassinat criminel et barbare du jeune Mateyan Maneyel Bonheur perpétré par les éléments de sécurité du Président de l'Assemblée nationale le 4 novembre dernier". Il a demandé "le jugement, la condamnation des auteurs de ce crime odieux et le dédommagement conséquent des orphelins et de la veuve de M. Bonheur", et a exigé "la démission du président de l'Assemblée nationale".
Mateyan Maneyal Bonheur est mort le 4 novembre 2019 après avoir été touché par des tirs de membres de services de sécurité, lors du passage du cortège du Président de l'Assemblée nationale.
La justice a ouvert une enquête quelques jours après l'incident et a annoncé l'arrestation de quatre membres de la sécurité du président de l'Assemblée nationale.
La famille qui affirme avoir tenu un conseil de famille, estime que Bonheur a été "froidement abattu".
"Le président de l'Assemblée nationale ne semble pas le comprendre. Mais la tragique disparition de Matebaye Manayel Bonheur n'est ni souhaitée, ni désirée. Elle ne peut donc être sujette à une spéculation de quelque nature que ce soit", indique Ngarlem Naoutengar, représentant de la famille.
"La famille ne reconnait en aucun cas un compris tendant à organiser quoi que ce soit au sujet de son regretté fils. Le sens humain et humaniste aurait voulu que Haroun Kabadi reconnaisse au moins la mort à fleur d'âge de ce diplômé sans emploi qui se démène pour subvenir aux besoins de sa famille ne serait-ce qu'exprimer sa moindre compassion à la famille. Mais, hélas ! C'est à comprendre que Haroun Kabadi se réjouit d'un acte de bravoure qui ne lui arrache nullement une compassion", ajoute le communiqué.
Des appels à la démission du président de l'Assemblée nationale
Le Parti pour les libertés et le développement (PLD) a condamné dimanche, avec fermeté, "l'assassinat criminel et barbare du jeune Mateyan Maneyel Bonheur perpétré par les éléments de sécurité du Président de l'Assemblée nationale le 4 novembre dernier". Il a demandé "le jugement, la condamnation des auteurs de ce crime odieux et le dédommagement conséquent des orphelins et de la veuve de M. Bonheur", et a exigé "la démission du président de l'Assemblée nationale".
Mateyan Maneyal Bonheur est mort le 4 novembre 2019 après avoir été touché par des tirs de membres de services de sécurité, lors du passage du cortège du Président de l'Assemblée nationale.
La justice a ouvert une enquête quelques jours après l'incident et a annoncé l'arrestation de quatre membres de la sécurité du président de l'Assemblée nationale.