Un atelier axé les activités de réponse au Covid-19 lancé le 27 mai 2020 à N'Djamena. © Mahamat Abdramane Ali Kitire/Alwihda Info
Un atelier axé les activités de réponse au Covid-19 s'est ouvert mercredi à la Maison nationale de la femme de N'Djamena. En appui, au ministère de la Santé publique, l'atelier est organisé par La Croix Rouge du Tchad, en collaboration avec la Croix Rouge Française.
Il a pour objectif le "renforcement de la prévention de la maladie coronavirus dans les communautés urbaines", dans les 8ème et 10ème arrondissements, pour le district sanitaire de N'Djamena Est.
Dans son allocution, le vice-président de la Croix Rouge du Tchad, Khalla Ahmat Sénoussi, a déclaré qu'au cours de cette formation, l'accent est mis sur la communication des risques et engagements communautaires à travers la diffusion des messages, le dialogue avec la communauté, et la surveillance épidémiologique à base communautaire à travers les volontaires et les relais communautaires.
Il a également évoqué un appui aux structures sanitaires avec la formation de 140 agents de santé, la dotation en équipements de protection (kits d'hygiène et autres matériels) et enfin, un appui à la prise en charge alimentaire des malades, accompagnants et soignants de l'hôpital de Goz Attor.
Il a pour objectif le "renforcement de la prévention de la maladie coronavirus dans les communautés urbaines", dans les 8ème et 10ème arrondissements, pour le district sanitaire de N'Djamena Est.
Dans son allocution, le vice-président de la Croix Rouge du Tchad, Khalla Ahmat Sénoussi, a déclaré qu'au cours de cette formation, l'accent est mis sur la communication des risques et engagements communautaires à travers la diffusion des messages, le dialogue avec la communauté, et la surveillance épidémiologique à base communautaire à travers les volontaires et les relais communautaires.
Il a également évoqué un appui aux structures sanitaires avec la formation de 140 agents de santé, la dotation en équipements de protection (kits d'hygiène et autres matériels) et enfin, un appui à la prise en charge alimentaire des malades, accompagnants et soignants de l'hôpital de Goz Attor.
Un atelier axé les activités de réponse au Covid-19 lancé le 27 mai 2020 à N'Djamena. © Mahamat Abdramane Ali Kitire/Alwihda Info
Un soutien financier des partenaires
Selon le représentant de l'ambassadeur de France au Tchad, Paul-Antoine Decraene, ce projet de renforcement est financé par le Centre de crise et de soutien du ministère français de l'Europe des Affaires étrangères pour un montant de 500.000 €, soit 325 millions de Fcfa.
"La France a participé activement à la mobilisation des bailleurs internationaux et a annoncé une contribution de 510 millions d'euros dans le cadre de la conférence des donateurs organisée le 4 mai dernier par la Commission Européenne, de concert avec la France et plusieurs États, pour lever des fonds", a souligné le représentant de l'ambassadeur de France au Tchad.
"Au niveau européen, la France se mobilise afin que la riposte d'urgence des institutions européennes bénéficie en priorité à l'Afrique avec 3,5 milliards d'euros annoncés le 8 avril 2020 par la commission européenne", a-t-il dit.
Selon le représentant de l'ambassadeur de France au Tchad, Paul-Antoine Decraene, ce projet de renforcement est financé par le Centre de crise et de soutien du ministère français de l'Europe des Affaires étrangères pour un montant de 500.000 €, soit 325 millions de Fcfa.
"La France a participé activement à la mobilisation des bailleurs internationaux et a annoncé une contribution de 510 millions d'euros dans le cadre de la conférence des donateurs organisée le 4 mai dernier par la Commission Européenne, de concert avec la France et plusieurs États, pour lever des fonds", a souligné le représentant de l'ambassadeur de France au Tchad.
"Au niveau européen, la France se mobilise afin que la riposte d'urgence des institutions européennes bénéficie en priorité à l'Afrique avec 3,5 milliards d'euros annoncés le 8 avril 2020 par la commission européenne", a-t-il dit.
Un atelier axé les activités de réponse au Covid-19 lancé le 27 mai 2020 à N'Djamena. © Mahamat Abdramane Ali Kitire/Alwihda Info
"Le risque de propagation de l'épidémie reste élevé"
Dans son intervention, la déléguée sanitaire de N'Djamena, représentante du ministre de la Santé publique, Dr. Raouda Mahamat Youssouf a estimé que "depuis le 19 mars 2020 jusqu'à nos jours, le pays a enregistré 700 cas confirmés dont 654 dans la ville de Ndjamena avec 61 décès. Au regard de cette situation épidémiologique, actuellement avec l'existence des chaînes de transmission non maîtrisées dans la communauté, les contacts perdus de vue et la forte mobilité des populations, le risque de propagation de l'épidémie reste élevé dans les autres provinces du pays et plus particulièrement la ville de N'Djamena."
Selon elle, la formation va contribuer au dépistage rapide des cas suspects de Covid-19, à l'identification et au suivi des contacts. Elle va permettre de renforcer la collecte et la transmission des informations épidémiologiques au niveau du district, utiliser correctement les équipements de protection individuels, et assurer le suivi des cas légers à domicile dans le district.
Dans son intervention, la déléguée sanitaire de N'Djamena, représentante du ministre de la Santé publique, Dr. Raouda Mahamat Youssouf a estimé que "depuis le 19 mars 2020 jusqu'à nos jours, le pays a enregistré 700 cas confirmés dont 654 dans la ville de Ndjamena avec 61 décès. Au regard de cette situation épidémiologique, actuellement avec l'existence des chaînes de transmission non maîtrisées dans la communauté, les contacts perdus de vue et la forte mobilité des populations, le risque de propagation de l'épidémie reste élevé dans les autres provinces du pays et plus particulièrement la ville de N'Djamena."
Selon elle, la formation va contribuer au dépistage rapide des cas suspects de Covid-19, à l'identification et au suivi des contacts. Elle va permettre de renforcer la collecte et la transmission des informations épidémiologiques au niveau du district, utiliser correctement les équipements de protection individuels, et assurer le suivi des cas légers à domicile dans le district.