Tchad : la hausse de prix de boissons préoccupe les commerçants à l'Est. © Alwihda Info/Mahamat Issa Gadaya
A Goz Beida, dans la province de Sila, les propriétaires de débits de boisson sont préoccupés par la hausse des prix en vigueur depuis le début de l'année. Contrairement aux commerçants d'autres villes, ils n'ont toutefois pas tous décidé de fermer leurs portes. Et ce, afin de ne pas alourdir leurs difficultés.
Au bar dancing "Le club des amis" de la ville, situé au quartier Humanitaire, le gérant des lieux explique que depuis la veille, l'augmentation des prix est effective sur les produits concernés.
"A notre niveau, on a augmenté aussi les prix. Ce qui était avant à 1000 FCFA a augmenté jusqu'à 1250 FCFA", explique le gérant qui se plaint de l'absence de clients depuis l'augmentation.
Cette situation inquiète les commerçants qui craignent pour leurs activités et surtout le paiement des salaires. "Nous avons du personnel qui travaille avec nous mais on n'arrive pas à les payer", explique le gérant du bar dancing "Le club des amis".
Pour ce commerçant, il faut maintenir l'activité ouverte pour ne pas fermer définitivement les portes, quitte à ne pas suivre l'appel au boycott.
"Nous demandons au gouvernement de réduire les taxe. Même l'impôt, nous voulons que ce soit réduit", peste-t-il.
La crise économique qui a affaiblit le pouvoir d'achat des tchadiens a été fortement ressentie par les commerçants pendant les fêtes de fin d'année. Face au refus des clients de s'approprier les nouveaux tarifs des boissons, l'inquiétude des commerçants ne faiblit pas.
Les Brasseries du Tchad justifient cette hausse suite à la fin d'une convention d'établissement signée avec l'Etat depuis le 31 décembre 2019. Cela a "contraint les Brasseries du Tchad à appliquer cette hausse afin de faire face au corpus de taxes additionnelles qui leur sont applicables à partir du 1er janvier 2020", selon l'entreprise.
Le buveur tchadien engloutirait pas moins de 33,9 litres d'alcool pur par an en moyenne, essentiellement de la bière (66,3 % de la consommation), selon des chiffres de 2015.
Au bar dancing "Le club des amis" de la ville, situé au quartier Humanitaire, le gérant des lieux explique que depuis la veille, l'augmentation des prix est effective sur les produits concernés.
"A notre niveau, on a augmenté aussi les prix. Ce qui était avant à 1000 FCFA a augmenté jusqu'à 1250 FCFA", explique le gérant qui se plaint de l'absence de clients depuis l'augmentation.
Cette situation inquiète les commerçants qui craignent pour leurs activités et surtout le paiement des salaires. "Nous avons du personnel qui travaille avec nous mais on n'arrive pas à les payer", explique le gérant du bar dancing "Le club des amis".
Pour ce commerçant, il faut maintenir l'activité ouverte pour ne pas fermer définitivement les portes, quitte à ne pas suivre l'appel au boycott.
"Nous demandons au gouvernement de réduire les taxe. Même l'impôt, nous voulons que ce soit réduit", peste-t-il.
La crise économique qui a affaiblit le pouvoir d'achat des tchadiens a été fortement ressentie par les commerçants pendant les fêtes de fin d'année. Face au refus des clients de s'approprier les nouveaux tarifs des boissons, l'inquiétude des commerçants ne faiblit pas.
Les Brasseries du Tchad justifient cette hausse suite à la fin d'une convention d'établissement signée avec l'Etat depuis le 31 décembre 2019. Cela a "contraint les Brasseries du Tchad à appliquer cette hausse afin de faire face au corpus de taxes additionnelles qui leur sont applicables à partir du 1er janvier 2020", selon l'entreprise.
Le buveur tchadien engloutirait pas moins de 33,9 litres d'alcool pur par an en moyenne, essentiellement de la bière (66,3 % de la consommation), selon des chiffres de 2015.