Un des problèmes majeurs qui ronge le Tchad est la lenteur administrative, en particulier la complexité des procédures, souvent source de corruption.
La facilitation et l'accélération des procédures administratives sont devenues un véritable commerce. Devant chaque ministère et bureau administratif, on rencontre des intermédiaires proposant de prendre en charge les dossiers pour en accélérer le traitement, jusqu'à leur finalisation.
Cette pratique, semblable à celle des dockers dans les agences de voyages pour le chargement et déchargement des bagages, est devenue une source bien connue de corruption.
En effet, dans tous les ministères du pays, obtenir un traitement de faveur implique souvent de « monnayer » les services d'une personne. Prenons l'exemple de la création d'une association. Selon les textes officiels, cela ne devrait rien coûter.
Cependant, pour obtenir une autorisation de fonctionnement au niveau national, il faut fournir plusieurs documents, dont les textes de base (statuts et règlement intérieur), un procès-verbal de l'assemblée constitutive, un organigramme du bureau exécutif, la liste de présence de l'assemblée constitutive, ainsi qu'une demande d'autorisation timbrée de 1 200 FCFA adressée au ministre de l'Administration du territoire.
Le dossier est ensuite transmis au ministère de la Sécurité pour une enquête de moralité, puis revient au ministère de l'Administration et de la pour l'arrêté d'autorisation de fonctionner, un processus qui peut prendre jusqu'à quarante-cinq jours.
Obtenir cette autorisation peut coûter plus de cinquante mille francs CFA, avec des frais informels à chaque étape pour faire avancer le dossier. Sans ces paiements, on peut s'attendre à des retards et des allers-retours sans fin.
Cette lenteur administrative, qui pourrait être résolue sans dépenser beaucoup d'argent persiste, car de nombreux fonctionnaires voient ces transactions comme un métier à part entière, même avec la digitalisation en cours dans certains ministères.
La facilitation et l'accélération des procédures administratives sont devenues un véritable commerce. Devant chaque ministère et bureau administratif, on rencontre des intermédiaires proposant de prendre en charge les dossiers pour en accélérer le traitement, jusqu'à leur finalisation.
Cette pratique, semblable à celle des dockers dans les agences de voyages pour le chargement et déchargement des bagages, est devenue une source bien connue de corruption.
En effet, dans tous les ministères du pays, obtenir un traitement de faveur implique souvent de « monnayer » les services d'une personne. Prenons l'exemple de la création d'une association. Selon les textes officiels, cela ne devrait rien coûter.
Cependant, pour obtenir une autorisation de fonctionnement au niveau national, il faut fournir plusieurs documents, dont les textes de base (statuts et règlement intérieur), un procès-verbal de l'assemblée constitutive, un organigramme du bureau exécutif, la liste de présence de l'assemblée constitutive, ainsi qu'une demande d'autorisation timbrée de 1 200 FCFA adressée au ministre de l'Administration du territoire.
Le dossier est ensuite transmis au ministère de la Sécurité pour une enquête de moralité, puis revient au ministère de l'Administration et de la pour l'arrêté d'autorisation de fonctionner, un processus qui peut prendre jusqu'à quarante-cinq jours.
Obtenir cette autorisation peut coûter plus de cinquante mille francs CFA, avec des frais informels à chaque étape pour faire avancer le dossier. Sans ces paiements, on peut s'attendre à des retards et des allers-retours sans fin.
Cette lenteur administrative, qui pourrait être résolue sans dépenser beaucoup d'argent persiste, car de nombreux fonctionnaires voient ces transactions comme un métier à part entière, même avec la digitalisation en cours dans certains ministères.