Du moment où l'interdiction du mariage des mineurs devient le cheval de bataille des autorités, et que la dot coûte excessivement chère, les filles âgées de 15 à 17 ans s'adonnent à la pratique sexuelle tarifée.
Au coucher du soleil au quartier Moursal, carré n°1, non loin du bar Rasta, elles sont exposées dans leur tenue attirante, visage masqué en attendant les clients. Par contre à Ardep-Djoumal, au bar Tour de Contrôle, certaines s’exhibent à visage découvert, sans honte. Malheureusement, elles sont trop réservées sur la question qui les poussent à une telle pratique.
L'une d'entre-elle lance : « chakala ma-indatable wa ? » lance-t-elle en arabe, ce qui signifie : « tu n'as rien à faire ? » À Kabalaye, elles se sont bien organisées dans une concession dont l'entrée ressemble à un ciné-club. Ce qui est marrant, le prix de la relation sexuelle se discute comme entre un commerçant et un acheteur : « 5000 FCFA », lance une fille. Le jeune homme répond : 3000 FCFA. Elle secoue la tête en signe de désapprobation.
C'est ainsi triste d'assister à une telle scène, où le sexe a un prix, bien que la fréquentation des bars et autres auberges soit interdite aux mineures. En effet, la prostitution des mineures est un phénomène inquiétant dans certains quartiers, comme Moursal, Kabalaye, Habbena, pour ne citer que ceux-là.
« C'est un phénomène fréquent un peu partout dans les grandes villes d'Afrique, causé par la pauvreté des parents, par le manque d'encadrement », souligne Amine Nelengar, un diplômé en ingénierie du son. Malheureusement, ce phénomène reste tabou et non documenté. Pourtant, ces filles sont déscolarisées au profit d'une vie de débauche.
Pour Gombo Chérif, diplômé en sociologie à l'université de N’Djamena, « la solution est de sensibiliser ces jeunes filles ignorantes de cette pratique dangereuse, et de prendre la décision d'interdire une telle pratique ».
Toutefois, le ministère de la Femme et de la Protection de l'enfance doit assumer sa responsabilité, celle de protéger les mineures.
Au coucher du soleil au quartier Moursal, carré n°1, non loin du bar Rasta, elles sont exposées dans leur tenue attirante, visage masqué en attendant les clients. Par contre à Ardep-Djoumal, au bar Tour de Contrôle, certaines s’exhibent à visage découvert, sans honte. Malheureusement, elles sont trop réservées sur la question qui les poussent à une telle pratique.
L'une d'entre-elle lance : « chakala ma-indatable wa ? » lance-t-elle en arabe, ce qui signifie : « tu n'as rien à faire ? » À Kabalaye, elles se sont bien organisées dans une concession dont l'entrée ressemble à un ciné-club. Ce qui est marrant, le prix de la relation sexuelle se discute comme entre un commerçant et un acheteur : « 5000 FCFA », lance une fille. Le jeune homme répond : 3000 FCFA. Elle secoue la tête en signe de désapprobation.
C'est ainsi triste d'assister à une telle scène, où le sexe a un prix, bien que la fréquentation des bars et autres auberges soit interdite aux mineures. En effet, la prostitution des mineures est un phénomène inquiétant dans certains quartiers, comme Moursal, Kabalaye, Habbena, pour ne citer que ceux-là.
« C'est un phénomène fréquent un peu partout dans les grandes villes d'Afrique, causé par la pauvreté des parents, par le manque d'encadrement », souligne Amine Nelengar, un diplômé en ingénierie du son. Malheureusement, ce phénomène reste tabou et non documenté. Pourtant, ces filles sont déscolarisées au profit d'une vie de débauche.
Pour Gombo Chérif, diplômé en sociologie à l'université de N’Djamena, « la solution est de sensibiliser ces jeunes filles ignorantes de cette pratique dangereuse, et de prendre la décision d'interdire une telle pratique ».
Toutefois, le ministère de la Femme et de la Protection de l'enfance doit assumer sa responsabilité, celle de protéger les mineures.