La délégation de la femme de la protection de la petite enfance et de la solidarité nationale du Ouaddai, en partenariat avec l'UNICEF, a organisé mercredi matin, au Lycée Hissein Mahamat Itno d'Abéché, une séance de sensibilisation suivi d'une causerie-débat sur le mariage des enfants, la scolarisation des jeunes filles et les mutilations génitales féminines.
Le proviseur du lycée Ahmat Almoudassir s'est félicité de l'organisation de cette journée consacrée à la scolarisation des jeunes filles et à la lutte contre l'excision. Il a déclaré que c'est un honneur d'accueillir cette initiative qui permet aux élèves d'améliorer leurs compétences dans les domaines éducatifs.
A quelques semaines de la reprise des cours, le chargé de la protection de l'enfance à la délégation de l'action sociale du Ouaddai, Mahamat Tahir Ahmat Doutoum, a réitéré son appel à tous les parents en faveur de la scolarisation des filles.
Tous les parents doivent envoyer les filles à l'école sans exception, a-t-il insisté, tout en appelant les filles à être fortes et à conquérir les rangs importants.
Cette sensibilisation active qui vise à s'étendre aux différents établissements scolaires d'Abéché, a pour vocation d'impulser progressivement un changement de mentalité au sein de la société.
En décembre 2018, la Première Dame Hinda Déby a appelé à lutter contre la non scolarisation des filles. Elle a rappelé que le Tchad fait partie des pays où le nombre d'enfants est un indicateur de prospérité, voire un prestige. "Nous devons comprendre que les temps ont changé. La forte croissance démographique dû à la forte fécondité de 6,4 enfants par femme vous interpelle tous. Les familles ne doivent plus continuer à faire des enfants si elles ne peuvent leur garantir les conditions minimales d'une vie descente, au risque de violer leurs droits les plus élémentaires'", a expliqué la Première Dame.
D'après elle, "aucune bonne oeuvre ne peut être pérenne sans la participation des bénéficiaires eux-mêmes". Elle a demandé aux parents, aux autorités traditionnelles et aux leaders religieux de "veiller personnellement au changement auquel nous aspirons tous pour que les questions de santé et d'éducation soit notre affaire commune."
Le mariage précoce et les mutilations génitales féminines sont des obstacles majeurs à la scolarisation des filles. D'après le ministère de l'éducation nationale, plus de la moitié des femmes en âge d'aller à l'école ne sont pas scolarisées, malgré des progrès ces dernières années.
Le proviseur du lycée Ahmat Almoudassir s'est félicité de l'organisation de cette journée consacrée à la scolarisation des jeunes filles et à la lutte contre l'excision. Il a déclaré que c'est un honneur d'accueillir cette initiative qui permet aux élèves d'améliorer leurs compétences dans les domaines éducatifs.
A quelques semaines de la reprise des cours, le chargé de la protection de l'enfance à la délégation de l'action sociale du Ouaddai, Mahamat Tahir Ahmat Doutoum, a réitéré son appel à tous les parents en faveur de la scolarisation des filles.
Tous les parents doivent envoyer les filles à l'école sans exception, a-t-il insisté, tout en appelant les filles à être fortes et à conquérir les rangs importants.
Cette sensibilisation active qui vise à s'étendre aux différents établissements scolaires d'Abéché, a pour vocation d'impulser progressivement un changement de mentalité au sein de la société.
En décembre 2018, la Première Dame Hinda Déby a appelé à lutter contre la non scolarisation des filles. Elle a rappelé que le Tchad fait partie des pays où le nombre d'enfants est un indicateur de prospérité, voire un prestige. "Nous devons comprendre que les temps ont changé. La forte croissance démographique dû à la forte fécondité de 6,4 enfants par femme vous interpelle tous. Les familles ne doivent plus continuer à faire des enfants si elles ne peuvent leur garantir les conditions minimales d'une vie descente, au risque de violer leurs droits les plus élémentaires'", a expliqué la Première Dame.
D'après elle, "aucune bonne oeuvre ne peut être pérenne sans la participation des bénéficiaires eux-mêmes". Elle a demandé aux parents, aux autorités traditionnelles et aux leaders religieux de "veiller personnellement au changement auquel nous aspirons tous pour que les questions de santé et d'éducation soit notre affaire commune."
Le mariage précoce et les mutilations génitales féminines sont des obstacles majeurs à la scolarisation des filles. D'après le ministère de l'éducation nationale, plus de la moitié des femmes en âge d'aller à l'école ne sont pas scolarisées, malgré des progrès ces dernières années.