Tchad : "la situation générale se dégrade", selon le G24 des partis d'opposition . © Djibrine Haïdar/Alwihda Info
Le G24 des partis politiques de l'opposition démocratique a organisé vendredi un débat à N'Djamena, sur le processus électoral et l'actualité nationale. Il a estimé que "les 30 ans de règne sont égal à 30 ans d'absence de contrepouvoir parceque les libertés publiques sont garrottées, les perspectives sont sombres".
Justifiant la tenue de cette rencontre avec la presse, le groupement a estimé que "rien ne laisse présager un avenir différent et radieux pour les individus et le pays. Que faire ? Les responsabilités des partis politiques et des médias sont partagées."
Dans une déclaration commune lue par Ngarial Wong-goto Modeste, secrétaire général de l'UNDS, les 24 partis affirment que "la pauvreté s'est généralisée. La situation générale du Tchad se dégrade d'année en année et, inspire de plus en plus d'inquiétude", que ce soit sur le plan économique, politique, sociale et sécuritaire.
Selon eux, "le pouvoir voudrait gérer les prochaines élections d'une façon scabreuse et dangereuse pour la paix sociale. Il verrouille tout pour se donner tous les atouts."
Le G24 a évoqué le rôle de la presse dans la construction de la démocratie et de l'Etat de droit. Il a souligné qu'il s'agit d'un rôle difficile certes, et risqué : à cause des couts élevés de la mise au pas des médias et des journalistes (incarcérations, condamnations, assassinats, destruction des matériels, etc...).
Justifiant la tenue de cette rencontre avec la presse, le groupement a estimé que "rien ne laisse présager un avenir différent et radieux pour les individus et le pays. Que faire ? Les responsabilités des partis politiques et des médias sont partagées."
Dans une déclaration commune lue par Ngarial Wong-goto Modeste, secrétaire général de l'UNDS, les 24 partis affirment que "la pauvreté s'est généralisée. La situation générale du Tchad se dégrade d'année en année et, inspire de plus en plus d'inquiétude", que ce soit sur le plan économique, politique, sociale et sécuritaire.
Selon eux, "le pouvoir voudrait gérer les prochaines élections d'une façon scabreuse et dangereuse pour la paix sociale. Il verrouille tout pour se donner tous les atouts."
Le G24 a évoqué le rôle de la presse dans la construction de la démocratie et de l'Etat de droit. Il a souligné qu'il s'agit d'un rôle difficile certes, et risqué : à cause des couts élevés de la mise au pas des médias et des journalistes (incarcérations, condamnations, assassinats, destruction des matériels, etc...).
Tchad : "la situation générale se dégrade", selon le G24 des partis d'opposition . © Djibrine Haïdar/Alwihda Info
"L'environnement général s'est considérablement dégradé"
Les partis politiques appellent "au strict respect de l'Etat de droit en vue de la paix et du progrès pour tous". Ils estiment que "ce processus électoral s'organise au mépris des lois et des acquis des précédentes tentatives d'amélioration de notre système électoral, engendrant des crispations sur le plan politique, s'ajoutant aux crispations sur le plan social : interdiction systématique et répression des manifestations pacifiques, légitimes et prévues par la Loi fondamentale."
"Pour brouiller davantage la scène politique, le MPS instrumentalisent l'Assemblée nationale, le Gouvernement et la Cour suprême, a destitué le chef de l'opposition issu des dernières législatives et nommé un autre, au mépris de la loi. S'il y a une certaine presse pro-pouvoir, une autre tendance qui se dit neutre, existe-t-elle une presse de contre-pouvoir, c'est-à-dire qui militerait pour l'équilibre des pouvoirs, les droits de l'information, les conditions de travail de la presse et la sérénité (matérielle et juridique) des journalistes", souligne Ngarial Wong-goto Modeste.
Par ailleurs, "le processus d'embrigadement de la chefferie traditionnelle se poursuit au rythme de limogeages et de nouvelles nominations, créant au passage des tensions, des divisions, voire de sanglants conflits. Cette caporalisation de la chefferie traditionnelle et le rôle accru qu'on lui assigne sur le plan administratif, judiciaire et politique ont à l'évidence pour but son utilisation dans la perpétration des hold-up électoraux", déplorent les 24 partis d'opposition.
Les partis politiques appellent "au strict respect de l'Etat de droit en vue de la paix et du progrès pour tous". Ils estiment que "ce processus électoral s'organise au mépris des lois et des acquis des précédentes tentatives d'amélioration de notre système électoral, engendrant des crispations sur le plan politique, s'ajoutant aux crispations sur le plan social : interdiction systématique et répression des manifestations pacifiques, légitimes et prévues par la Loi fondamentale."
"Pour brouiller davantage la scène politique, le MPS instrumentalisent l'Assemblée nationale, le Gouvernement et la Cour suprême, a destitué le chef de l'opposition issu des dernières législatives et nommé un autre, au mépris de la loi. S'il y a une certaine presse pro-pouvoir, une autre tendance qui se dit neutre, existe-t-elle une presse de contre-pouvoir, c'est-à-dire qui militerait pour l'équilibre des pouvoirs, les droits de l'information, les conditions de travail de la presse et la sérénité (matérielle et juridique) des journalistes", souligne Ngarial Wong-goto Modeste.
Par ailleurs, "le processus d'embrigadement de la chefferie traditionnelle se poursuit au rythme de limogeages et de nouvelles nominations, créant au passage des tensions, des divisions, voire de sanglants conflits. Cette caporalisation de la chefferie traditionnelle et le rôle accru qu'on lui assigne sur le plan administratif, judiciaire et politique ont à l'évidence pour but son utilisation dans la perpétration des hold-up électoraux", déplorent les 24 partis d'opposition.