L’association Focus international a lancé officiellement ses activités ce mercredi au Palais du 15 janvier. La cérémonie a eu lieu en présence du directeur général technique du ministère de la Femme, de la Protection de la petite enfance, et de la Solidarité nationale, Tchimdouksou Tera.
Il se félicite de l’engagement associatif de braves jeunes femmes et de leur audace. « C’est un plaisir de voir les ambassadrices de Focus International croire fortement au potentiel que possède chaque fille, au pouvoir qu’a la femme de diriger tout ce qu’on lui donne, et qu’il suffit juste de lui donner l’occasion pour qu’elle le fasse au delà des attentes. Elles ont compris que le pouvoir qu’a la femme de prendre le contrôle et de diriger n’est plus à négliger », souligne le représentant du ministère de la Femme.
Selon lui, « chaque fille mérite qu’on lui donne cette chance, chaque femme mérite qu’on la valorise. Mais pour se démarquer du lot, il faudra travailler et travailler plus dur et deux fois plus qu’un homme. Le pouvoir ne s’arrache que par le travail acharné. »
« Même si notre pays a été fortement marqué par les inégalités de genre et les discriminations, nous, femmes, devons aspirer à être des actrices di changement dans nos communautés en faisant des services à la communauté, et de l’engagement civique notre priorité. Etre jeunes et ambitieuses est le plus beau cadeau que la vie puisse nous offrir. Mais ceux qui réussissent sont ceux qui acceptant les plus gros sacrifices. Mais laissez moi vous dire que rien n’est impossible à celle qui y croient », laisse-t-il entendre.
Les femmes représentent 50,60% de la population tchadienne, mais elles ne représentent que 17% de la population active en raison des inégalités de genre. Dans l’histoire, plusieurs droits de la femme n’ont pas été respectés et plusieurs violences non justifiées ont été commises envers les jeunes filles et les femmes.
« Dans notre société, la parole des femmes n’a pas le même poids que la parole des hommes. Les hommes décident pour les femmes et parfois du sort des femmes et des filles. La société patriarcale freine la participation des femmes et surtout des jeunes femmes. En effet, traditionnellement les hommes se réunissent pour décider au nom de la société entière. Et même lorsque l’on donne la parole aux femmes, ce sont les femmes âgées, mariées et ayant des enfants qui s’expriment.
Traditionnellement, les espaces d’expression des femmes et des hommes sont nettement différenciés. Les espaces dits ouverts pour les hommes (place publique, lieu de culte, réunion des chefs de lignages dans les villages et quartiers, cimetières, lieux de débats, etc.) et les espaces fermés ou privés pour les femmes (domicile familial, cour des maisons, lieu de réunion des tontines, etc.) », estime Tchimdouksou Tera.
Partout dans le monde, les jeunes filles sont confrontées à de multiples défis. Leur statut de jeunes et de femmes les exposent de manière disproportionnée au déni de leurs droits et aux violences de toutes formes, y compris les violences sexuelles, et rend plus difficile leur accès aux savoirs et aux services. Leur prise de paroles et leurs possibilités de faire des choix peuvent en être limitées.
Cependant, la tendance s’inverse progressivement. Les jeunes représentent 1/3 de la population du continent africain et sont un levier de développement. De plus, nombreuses sont les femmes tchadiennes qui sont leaders dans la sphère politique, et occupent des postes ministériels, de députés, de magistrats, d’actrices de la société civile, affirme le représentant du ministère de la Femme.
Grâce à un partage des connaissances, des compétences et des opportunités entre femmes tchadiennes pour réaliser leur potentiel à travers des activités de renforcement des capacités autour des compétences de vie créatives et critiques, l'engagement civique et l'initiative de changement social « favorisera sans aucun doute la croissance et la durabilité de nos communautés », ajoute Tchimdouksou Tera.
Les femmes demeurent sous-représentées
La vice-présidente de l’association, Mariam Abdoulaye, souligne que « de nos jours encore, les mentalités font la différence hommes et femmes. Ces dernières continuent d’être défavorisées, elles demeurent sous-représentées sur le plan de la prise de décisions et cela n'est pas soutenable. Cette exclusion sociale n’est pas seulement dommageable pour celles-ci, mais aussi pour chacun d'entre nous. »
Pour la militante associative, « dans l'intérêt de nos générations actuelles et futures, nous devons cultiver et développer l'intelligence, la sagesse et la capacité collective du genre humain. La pleine et égale participation des femmes et leur leadership ne sont plus une option. Ce sont des nécessités urgentes si nous voulons réaliser les changements structurels nécessaires à tous les niveaux et dans tous les domaines de la société. »
Selon elle, « nous n'avons pas de temps à perdre. Faisons entendre notre voix. La participation pleine et égale des femmes renforce la démocratie, la paix et le développement durable. »
L’association Focus international entend faire du leadership de la femme tchadienne, sa plus grande passion et son plus grand engagement. Pour ce faire, les membres de l’association pensent qu’il faut vraiment pousser les femmes à s’instruire, à s’emanciper, à s’epanouir et à s’accomplir au mieux car tellement de choses dépendent d’elles au dela de la gestion des foyers.
« Elles sont en effet le premier vecteur d’education, de culture et de changement social », assure Mariam Abdoulaye.
Il se félicite de l’engagement associatif de braves jeunes femmes et de leur audace. « C’est un plaisir de voir les ambassadrices de Focus International croire fortement au potentiel que possède chaque fille, au pouvoir qu’a la femme de diriger tout ce qu’on lui donne, et qu’il suffit juste de lui donner l’occasion pour qu’elle le fasse au delà des attentes. Elles ont compris que le pouvoir qu’a la femme de prendre le contrôle et de diriger n’est plus à négliger », souligne le représentant du ministère de la Femme.
Selon lui, « chaque fille mérite qu’on lui donne cette chance, chaque femme mérite qu’on la valorise. Mais pour se démarquer du lot, il faudra travailler et travailler plus dur et deux fois plus qu’un homme. Le pouvoir ne s’arrache que par le travail acharné. »
« Même si notre pays a été fortement marqué par les inégalités de genre et les discriminations, nous, femmes, devons aspirer à être des actrices di changement dans nos communautés en faisant des services à la communauté, et de l’engagement civique notre priorité. Etre jeunes et ambitieuses est le plus beau cadeau que la vie puisse nous offrir. Mais ceux qui réussissent sont ceux qui acceptant les plus gros sacrifices. Mais laissez moi vous dire que rien n’est impossible à celle qui y croient », laisse-t-il entendre.
Les femmes représentent 50,60% de la population tchadienne, mais elles ne représentent que 17% de la population active en raison des inégalités de genre. Dans l’histoire, plusieurs droits de la femme n’ont pas été respectés et plusieurs violences non justifiées ont été commises envers les jeunes filles et les femmes.
« Dans notre société, la parole des femmes n’a pas le même poids que la parole des hommes. Les hommes décident pour les femmes et parfois du sort des femmes et des filles. La société patriarcale freine la participation des femmes et surtout des jeunes femmes. En effet, traditionnellement les hommes se réunissent pour décider au nom de la société entière. Et même lorsque l’on donne la parole aux femmes, ce sont les femmes âgées, mariées et ayant des enfants qui s’expriment.
Traditionnellement, les espaces d’expression des femmes et des hommes sont nettement différenciés. Les espaces dits ouverts pour les hommes (place publique, lieu de culte, réunion des chefs de lignages dans les villages et quartiers, cimetières, lieux de débats, etc.) et les espaces fermés ou privés pour les femmes (domicile familial, cour des maisons, lieu de réunion des tontines, etc.) », estime Tchimdouksou Tera.
Partout dans le monde, les jeunes filles sont confrontées à de multiples défis. Leur statut de jeunes et de femmes les exposent de manière disproportionnée au déni de leurs droits et aux violences de toutes formes, y compris les violences sexuelles, et rend plus difficile leur accès aux savoirs et aux services. Leur prise de paroles et leurs possibilités de faire des choix peuvent en être limitées.
Cependant, la tendance s’inverse progressivement. Les jeunes représentent 1/3 de la population du continent africain et sont un levier de développement. De plus, nombreuses sont les femmes tchadiennes qui sont leaders dans la sphère politique, et occupent des postes ministériels, de députés, de magistrats, d’actrices de la société civile, affirme le représentant du ministère de la Femme.
Grâce à un partage des connaissances, des compétences et des opportunités entre femmes tchadiennes pour réaliser leur potentiel à travers des activités de renforcement des capacités autour des compétences de vie créatives et critiques, l'engagement civique et l'initiative de changement social « favorisera sans aucun doute la croissance et la durabilité de nos communautés », ajoute Tchimdouksou Tera.
Les femmes demeurent sous-représentées
La vice-présidente de l’association, Mariam Abdoulaye, souligne que « de nos jours encore, les mentalités font la différence hommes et femmes. Ces dernières continuent d’être défavorisées, elles demeurent sous-représentées sur le plan de la prise de décisions et cela n'est pas soutenable. Cette exclusion sociale n’est pas seulement dommageable pour celles-ci, mais aussi pour chacun d'entre nous. »
Pour la militante associative, « dans l'intérêt de nos générations actuelles et futures, nous devons cultiver et développer l'intelligence, la sagesse et la capacité collective du genre humain. La pleine et égale participation des femmes et leur leadership ne sont plus une option. Ce sont des nécessités urgentes si nous voulons réaliser les changements structurels nécessaires à tous les niveaux et dans tous les domaines de la société. »
Selon elle, « nous n'avons pas de temps à perdre. Faisons entendre notre voix. La participation pleine et égale des femmes renforce la démocratie, la paix et le développement durable. »
L’association Focus international entend faire du leadership de la femme tchadienne, sa plus grande passion et son plus grand engagement. Pour ce faire, les membres de l’association pensent qu’il faut vraiment pousser les femmes à s’instruire, à s’emanciper, à s’epanouir et à s’accomplir au mieux car tellement de choses dépendent d’elles au dela de la gestion des foyers.
« Elles sont en effet le premier vecteur d’education, de culture et de changement social », assure Mariam Abdoulaye.