Le ministère de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, en partenariat avec les organisations de la société civile et le système des Nations Unies, ont célébré jeudi la Journée internationale de la tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales.
L'évènement, placé sous le thème « investir dans les adolescentes, filles et garçons à travers la formation et l’information afin d’assurer l’atteinte de l’objectif tolérance zéro aux mutilations génitales féminines en 2030 », a eu lieu au Palais du 15 janvier à N'Djamena.
Selon la ministre secrétaire général du Gouvernement Mariam Mahamat Nour, représentante de la Première Dame, la mutilation génitale féminine "ne présente aucuns avantages féminins pour les jeunes filles et les femmes. Cette mutilation est dangereuse pour la santé des filles qui sont soumises à cette pratique."
Elle a rappelé que les mutilations génitales féminines provoquent de graves hémorragies et des problèmes urinaires. Elles sont à la base des nombreuses infections entrainant la mort ou des complications lors de l’accouchement.
Selon elle, c’est un lourd préjudice sur la santé sexuelle et reproductrice qui est à l'origine de traumatismes psychologiques que vie la victime durant des années entières voir toute sa vie.
"Cette réalité parfaitement démontrée par les scientifiques est d’ailleurs durement vécu par les femmes dans leur propre chaire", a-t-elle ajouté, estimant que toute la société est en face d'une responsabilité, celle de s'engager dans la lutte contre cette pratique ignoble.
L’institutionnalisation de cette journée vise à intensifier l’action mondiale pour l’élimination des mutilations génitales féminines. "Il est du devoir de toute la civilisation de s’investir dans cette lutte qui est par évidence une lutte pour le droit humain et pour la vie. En effet, la mutilation génitale féminine constitue une violation flagrante des droits indéniables de la femme. (...) Cette bataille doit mobiliser toute le couche sociale", a précisé Mariam Mahamat Nour.
L'évènement, placé sous le thème « investir dans les adolescentes, filles et garçons à travers la formation et l’information afin d’assurer l’atteinte de l’objectif tolérance zéro aux mutilations génitales féminines en 2030 », a eu lieu au Palais du 15 janvier à N'Djamena.
Selon la ministre secrétaire général du Gouvernement Mariam Mahamat Nour, représentante de la Première Dame, la mutilation génitale féminine "ne présente aucuns avantages féminins pour les jeunes filles et les femmes. Cette mutilation est dangereuse pour la santé des filles qui sont soumises à cette pratique."
Elle a rappelé que les mutilations génitales féminines provoquent de graves hémorragies et des problèmes urinaires. Elles sont à la base des nombreuses infections entrainant la mort ou des complications lors de l’accouchement.
Selon elle, c’est un lourd préjudice sur la santé sexuelle et reproductrice qui est à l'origine de traumatismes psychologiques que vie la victime durant des années entières voir toute sa vie.
"Cette réalité parfaitement démontrée par les scientifiques est d’ailleurs durement vécu par les femmes dans leur propre chaire", a-t-elle ajouté, estimant que toute la société est en face d'une responsabilité, celle de s'engager dans la lutte contre cette pratique ignoble.
L’institutionnalisation de cette journée vise à intensifier l’action mondiale pour l’élimination des mutilations génitales féminines. "Il est du devoir de toute la civilisation de s’investir dans cette lutte qui est par évidence une lutte pour le droit humain et pour la vie. En effet, la mutilation génitale féminine constitue une violation flagrante des droits indéniables de la femme. (...) Cette bataille doit mobiliser toute le couche sociale", a précisé Mariam Mahamat Nour.
68 millions de potentielles victimes d'ici 2030
Selon la coordinatrice résidente du système des Nation Unies au Tchad, Violette Kakyomya, "la problématique des mutilations génitales féminines touche de nombreux pays et continuent à faire de nombreuses victimes notamment les enfants".
Dans le monde, 200 millions de filles et de femmes en vie aujourd’hui ont subi des mutilations génitales féminines, tandis que 68 millions d'entre elles risquent d’en être victimes d’ici 2030. En 2020, 4,1 millions de filles dans le monde risquent de subir des mutilations génitales féminines.
"La croissance rapide de la population jeune dans beaucoup de pays où les mutilations génitales féminines sont pratiquées s’accompagne de l’augmentation significative des risques. Les mutilations génitales féminines mettent en danger la santé des femmes et des filles, causant des problèmes de santé permanents, notamment physiques, psychologiques, et de bien-être. Les mutilations génitales féminines sont ancrées dans les inégalités entre les sexes, ce qui empêche les filles et les femmes de jouir de leurs droits et de leur potentiel en matière de santé, d’éducation et d’autonomie", a indiqué Violette Kakyomya.
Selon la coordinatrice résidente du système des Nation Unies au Tchad, Violette Kakyomya, "la problématique des mutilations génitales féminines touche de nombreux pays et continuent à faire de nombreuses victimes notamment les enfants".
Dans le monde, 200 millions de filles et de femmes en vie aujourd’hui ont subi des mutilations génitales féminines, tandis que 68 millions d'entre elles risquent d’en être victimes d’ici 2030. En 2020, 4,1 millions de filles dans le monde risquent de subir des mutilations génitales féminines.
"La croissance rapide de la population jeune dans beaucoup de pays où les mutilations génitales féminines sont pratiquées s’accompagne de l’augmentation significative des risques. Les mutilations génitales féminines mettent en danger la santé des femmes et des filles, causant des problèmes de santé permanents, notamment physiques, psychologiques, et de bien-être. Les mutilations génitales féminines sont ancrées dans les inégalités entre les sexes, ce qui empêche les filles et les femmes de jouir de leurs droits et de leur potentiel en matière de santé, d’éducation et d’autonomie", a indiqué Violette Kakyomya.
Une pratique "récurrente" au Tchad
Le Tchad fait partie des pays où la pratique des mutilations génitales féminines est récurrente avec 38% des filles et femmes qui ont subi une forme de mutilation génitale féminine, telle que l'excision. Elle est pratiquée chez les enfants entre 5 à 14 ans.
Les causes profondes de cette pratique sont multiples et variées, d’une région à une autre, notamment les pesanteurs socio-culturelles, les considérations religieuses, la précarité dans laquelle vivent les familles, la méconnaissance et la faible application des textes législatifs.
Le Tchad fait partie des pays où la pratique des mutilations génitales féminines est récurrente avec 38% des filles et femmes qui ont subi une forme de mutilation génitale féminine, telle que l'excision. Elle est pratiquée chez les enfants entre 5 à 14 ans.
Les causes profondes de cette pratique sont multiples et variées, d’une région à une autre, notamment les pesanteurs socio-culturelles, les considérations religieuses, la précarité dans laquelle vivent les familles, la méconnaissance et la faible application des textes législatifs.