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Tchad : "la violence faite aux femmes est un problème récurrent"


Alwihda Info | Par Malick Mahamat Tidjani - 25 Novembre 2019



.Tchad : "la violence faite aux femmes est un problème récurrent". © Alwihda Info
.Tchad : "la violence faite aux femmes est un problème récurrent". © Alwihda Info
La Maison de la femme a célébré dimanche à N'Djamena, la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, au cours d'une cérémonie en présence de plusieurs responsables, notamment des membres du Gouvernement et la représentante du Fonds de Nations unies pour la population (UNFPA) au Tchad.

Le ministre d'Etat, ministre secrétaire général à la Présidence de la République, Kalzeubet Pahimi Deubet, s'est également invité par surprise à la cérémonie, afin d'honorer la femme tchadienne, en tant que citoyenne qui se bat au quotidien.

Le ministre d'Etat rappelé l'engagement du chef de l'Etat et celui du gouvernement d'être aux côtés de la femme. Il a également salué les artistes qui ont décidé de venir célébrer gratuitement cette journée, sans gain.

"Vous pouvez être rassuré du soutien et de l’engagement du chef de l’Etat à titre personnel par des actes qu'il pose de jour en jour et à travers les textes de lois et les actes réglementaires qu’il prend", a dit Kalzeubet Pahimi Deubet.

La directrice de la Maison de la femme, Amina Priscille Longoh, s'est félicitée de la forte mobilisation des hommes et la présence du coordonateur de l'action gouvernementale, Kalzeubet Pahimi Deubet, "preuve que la question de la femme n'est pas défendue seulement par les femmes mais aussi par les hommes."

Depuis 1991, le monde célèbre la Journée internationale pour l'élimination de la violence faite aux femmes. "J’ai effectué plusieurs voyages dans certains pays. Chez nous ici au Tchad on peut dire Alhamdoullilah parceque le président n'a pas laissé les femmes derrière. Nous sommes ensemble avec les hommes, on nous a donné 30% de quota dans les postes nominatifs et électifs progressivement", a affirmé Amina Priscille Longoh.

Selon elle, "aujourd’hui le problème de la violence faite aux femmes est un problème récurrent. C'est vrai qu'il y a des textes qui sont là et des lois qui sont prises."

Elle a lancé un appel pour aider les artistes afin qu'ils aient leur place. "Ils sont nos armes très puissantes que nous pouvons utiliser pour véhiculer des messages très importants. Il faut qu'on les accompagnent. Il faut aussi leur donner les moyens pour aller au bout de leurs rêves", a-t-elle conclut.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)




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