N’DJAMENA– Le Japon a versé une nouvelle contribution de 2.5 millions de dollars (soit 1,3 milliards de FCA) au Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies pour fournir une aide alimentaire en faveur de 86,410 personnes issues de familles vulnérables au Tchad, sur une période d’un an.
Comme partout ailleurs dans le monde, les mesures de prévention de la COVID-19 (restrictions des déplacements etc.) ont affecté les activités de subsistance des familles. Les réfugiés et les ménages déplacés ne sont pas épargnés par les effets socioéconomiques de cette crise. Certaines familles dépendent d’activités précaires et peinent à joindre les deux bouts. Elles ne comptent presque plus que sur l'aide humanitaire.
Le Japon qui est l’un des dix premiers partenaires techniques et financiers du PAM au niveau mondial, considère ce geste en direction du Tchad comme une contribution à l’atteinte des Objectifs pour le Développement Durable (ODD) notamment en ce qui concerne « l’élimination de la faim et la promotion d’une agriculture durable » ainsi que le « renforcement des partenariats pour le développement » d’ici 2030.
Avec ce nouvel apport du Japon, le PAM va mettre en œuvre un vaste programme de distributions ciblées de transferts monétaires pour couvrir les besoins domestiques de base de 86,410 personnes issues de familles vulnérables dans les provinces du Lac, Logone Occidental, Logone Oriental, Mandoul, Moyen-Chari, Salamat, Sila et Ouaddai.
L’assistance est conçue pour contribuer également à atténuer l’impact socioéconomique de la Covid-19 sur les réfugiés et retournés les plus vulnérables ainsi que les populations déplacées. C’est pourquoi le ciblage des bénéficiaires inclura en priorité les ménages avec de jeunes enfants, des personnes vivant avec un handicap ou des femmes enceintes et allaitantes.
Cet appui du Japon est aussi une nouvelle opportunité pour les opérateurs économiques locaux. En effet, la distribution d’espèces permet aussi au PAM d’injecter des fonds dans l’économie locale à travers l’achat dans les marchés locaux de denrées telles que les céréales, les légumineuses et autres produits de base par les bénéficiaires des transferts monétaires.
« Le Japon est un partenaire de longue date du PAM et nous sommes reconnaissants au peuple japonais pour ce nouveau don en faveur des familles vulnérables qui sont maintenant confrontées aux effets du coronavirus », a déclaré le Représentant du PAM au Tchad, M. Claude Jibidar.
Le Tchad accueille la plus grande population de réfugiés au Sahel : 494 000 personnes, dont 55% sont des femmes et 24% sont d’âge scolaire. Ceci inclut 374 000 Soudanais à l’Est, 107 000 Centrafricains au Sud et 16,600 Nigérians à l’Ouest. De plus, il y a 401 000 déplacés internes autour du Lac Tchad et environ 100 000 retournés (30 000 au Lac et 70 000 au Sud).
Le PAM travaille en collaboration avec les agences des Nations Unies et des ONGs nationales et internationales, aux côtés du Gouvernement tchadien en vue de renforcer la sécurité alimentaire à l'échelle du pays et promouvoir la résilience, notamment dans la zone sahélienne où le climat austère et l'instabilité ont profondément affecté les moyens d'existence, multiplié les déplacements et accentué l'insécurité alimentaire.
Comme partout ailleurs dans le monde, les mesures de prévention de la COVID-19 (restrictions des déplacements etc.) ont affecté les activités de subsistance des familles. Les réfugiés et les ménages déplacés ne sont pas épargnés par les effets socioéconomiques de cette crise. Certaines familles dépendent d’activités précaires et peinent à joindre les deux bouts. Elles ne comptent presque plus que sur l'aide humanitaire.
Le Japon qui est l’un des dix premiers partenaires techniques et financiers du PAM au niveau mondial, considère ce geste en direction du Tchad comme une contribution à l’atteinte des Objectifs pour le Développement Durable (ODD) notamment en ce qui concerne « l’élimination de la faim et la promotion d’une agriculture durable » ainsi que le « renforcement des partenariats pour le développement » d’ici 2030.
Avec ce nouvel apport du Japon, le PAM va mettre en œuvre un vaste programme de distributions ciblées de transferts monétaires pour couvrir les besoins domestiques de base de 86,410 personnes issues de familles vulnérables dans les provinces du Lac, Logone Occidental, Logone Oriental, Mandoul, Moyen-Chari, Salamat, Sila et Ouaddai.
L’assistance est conçue pour contribuer également à atténuer l’impact socioéconomique de la Covid-19 sur les réfugiés et retournés les plus vulnérables ainsi que les populations déplacées. C’est pourquoi le ciblage des bénéficiaires inclura en priorité les ménages avec de jeunes enfants, des personnes vivant avec un handicap ou des femmes enceintes et allaitantes.
Cet appui du Japon est aussi une nouvelle opportunité pour les opérateurs économiques locaux. En effet, la distribution d’espèces permet aussi au PAM d’injecter des fonds dans l’économie locale à travers l’achat dans les marchés locaux de denrées telles que les céréales, les légumineuses et autres produits de base par les bénéficiaires des transferts monétaires.
« Le Japon est un partenaire de longue date du PAM et nous sommes reconnaissants au peuple japonais pour ce nouveau don en faveur des familles vulnérables qui sont maintenant confrontées aux effets du coronavirus », a déclaré le Représentant du PAM au Tchad, M. Claude Jibidar.
Le Tchad accueille la plus grande population de réfugiés au Sahel : 494 000 personnes, dont 55% sont des femmes et 24% sont d’âge scolaire. Ceci inclut 374 000 Soudanais à l’Est, 107 000 Centrafricains au Sud et 16,600 Nigérians à l’Ouest. De plus, il y a 401 000 déplacés internes autour du Lac Tchad et environ 100 000 retournés (30 000 au Lac et 70 000 au Sud).
Le PAM travaille en collaboration avec les agences des Nations Unies et des ONGs nationales et internationales, aux côtés du Gouvernement tchadien en vue de renforcer la sécurité alimentaire à l'échelle du pays et promouvoir la résilience, notamment dans la zone sahélienne où le climat austère et l'instabilité ont profondément affecté les moyens d'existence, multiplié les déplacements et accentué l'insécurité alimentaire.