Le secrétaire général du Parti pour les libertés et le développement (PLD), Mahamat Ahmad-Alhabo. © Alwihda Info
Le Parti pour les libertés et le développement (PLD) a exigé ce jeudi, dans un communiqué, la libération immédiate et sans condition de Mahamat Nour Ahmed Ibedou, défenseur des droits de l'Homme.
Le PLD "met en garde Déby et les magistrats impliqués dans cette affaire contre une éventuelle atteinte à l'intégrité physique et morale du secrétaire général de la CTDDH. Il les prendra pour responsables de tout ce qui en résulterait".
Selon le PLD, "Déby doit savoir que les détentions illégales et persécutions des défenseurs des droits de l'Homme constituent une forme d'encouragement pour les tchadiens, épris de liberté, à lutter davantage contre ce terrorisme d'Etat. L'époque de profération des menaces et intimidations et révolue".
Le parti estime que le secrétaire général de la CTDDH a été envoyé en prison sans aucune base légale. "Au lieu d'instruire la police judiciaire afin d'appréhender les parents de Déby, coupables de crimes de sang et de crimes économiques, des magistrats acceptent de jeter la noblesse de leur professionnaux orties afin de jouer aux affidés du MPS. Les tchadiens ne sont plus très surpris de cette attitude irresponsable et irrégulière que manifestent des magistrats et autorités judiciaires qui sont souvent maniables et corrompues", explique le secrétaire à l'Information, à la Sensibilisation et à la Mobilisation du parti, Djassira Ngar.
Convoqué dans un premier temps suite à une plainte pour diffamation, une infraction qui ne requiert pas une peine privative de liberté au Tchad, Mahamat Nour Ahmed Ibedou a été maintenu dans les locaux de la police où il lui a été signifié qu'il devait être entendu sur une affaire criminelle. Il a ensuite été placé sous mandat de dépôt et incarcéré à la maison d'arrêt d'Amsinene, suscitant une indignation au Tchad et à l'étranger.
Le PLD "met en garde Déby et les magistrats impliqués dans cette affaire contre une éventuelle atteinte à l'intégrité physique et morale du secrétaire général de la CTDDH. Il les prendra pour responsables de tout ce qui en résulterait".
Selon le PLD, "Déby doit savoir que les détentions illégales et persécutions des défenseurs des droits de l'Homme constituent une forme d'encouragement pour les tchadiens, épris de liberté, à lutter davantage contre ce terrorisme d'Etat. L'époque de profération des menaces et intimidations et révolue".
Le parti estime que le secrétaire général de la CTDDH a été envoyé en prison sans aucune base légale. "Au lieu d'instruire la police judiciaire afin d'appréhender les parents de Déby, coupables de crimes de sang et de crimes économiques, des magistrats acceptent de jeter la noblesse de leur professionnaux orties afin de jouer aux affidés du MPS. Les tchadiens ne sont plus très surpris de cette attitude irresponsable et irrégulière que manifestent des magistrats et autorités judiciaires qui sont souvent maniables et corrompues", explique le secrétaire à l'Information, à la Sensibilisation et à la Mobilisation du parti, Djassira Ngar.
Convoqué dans un premier temps suite à une plainte pour diffamation, une infraction qui ne requiert pas une peine privative de liberté au Tchad, Mahamat Nour Ahmed Ibedou a été maintenu dans les locaux de la police où il lui a été signifié qu'il devait être entendu sur une affaire criminelle. Il a ensuite été placé sous mandat de dépôt et incarcéré à la maison d'arrêt d'Amsinene, suscitant une indignation au Tchad et à l'étranger.