Le gouverneur de la province de Sila, Kedallah Younous Hamidi, a exprimé samedi à Goz Beida, le souhait que l'état d'urgence soit prolongé jusqu'à, au moins, avril 2020. © Alwihda Info
Le gouverneur de la province de Sila, Kedallah Younous Hamidi, a exprimé samedi à Goz Beida, le souhait que l'état d'urgence soit prolongé jusqu'à, au moins, avril 2020. Il a estimé que les deux mois restants seraient insuffisants sachant que la province est assise sur une "poudrière".
"Permettez moi d'insister sur un facteur extrêmement important, le bilan que vous avez vu vous même qui complète le bilan d'Abéché, est certes appréciable et très encourageant car une partie importante des armes ont été récupérées mais ne nous trompons pas. Eu égard à la gravité de la situation du Sila qui est une très grande poudrière et tenant compte du fait que plus de la moitié de la province n'a pas encore été désarmée, nous pensons que les armes saisies sont seulement une goutte, une petite goutte d'eau extraite d'un grand océan", a indiqué le gouverneur de la province de Sila, Kedallah Younous Hamidi.
Selon lui, "certes, un petit pas a été avancé sur une très longue distance mais il nous reste encore des montagnes à soulever, des gros efforts à faire, c'est pourquoi, sauf miracle, je pense que nous n'allons pas pouvoir assainir totalement la situation pendant les deux mois d'état d'urgence qui restent, c'est impossible."
"Comme vous le savez vous tous, le désarmement c'est une action ponctuelle et non une action qui se situe dans le temps et dans l'espace. C'est plutôt un processus de longue haleine, c'est pourquoi nous souhaitons vivement une prolongation de l'état d'urgence jusqu'à avril 2020 pour nous permettre de racler, de balayer, d'assainir totalement la situation et ramener la paix. C'est à ce prix, et à ce prix seulement, que le Sila va trouver sa paix d'avant. Dans le cas échéant, si la prolongation de l'état d'urgence pose des problèmes, au moins (il faut) décréter que le Sila soit une zone opérationnelle jusqu'à nouvel ordre", a-t-il ajouté.
Le gouverneur demande au président de la République d'organiser la cérémonie de clôture de l'état d'urgence au Sila, "un désir ardent de la population, des officiers, des militaires, des troupes, pour ne pas dire un voeu pieux."
"Permettez moi d'insister sur un facteur extrêmement important, le bilan que vous avez vu vous même qui complète le bilan d'Abéché, est certes appréciable et très encourageant car une partie importante des armes ont été récupérées mais ne nous trompons pas. Eu égard à la gravité de la situation du Sila qui est une très grande poudrière et tenant compte du fait que plus de la moitié de la province n'a pas encore été désarmée, nous pensons que les armes saisies sont seulement une goutte, une petite goutte d'eau extraite d'un grand océan", a indiqué le gouverneur de la province de Sila, Kedallah Younous Hamidi.
Selon lui, "certes, un petit pas a été avancé sur une très longue distance mais il nous reste encore des montagnes à soulever, des gros efforts à faire, c'est pourquoi, sauf miracle, je pense que nous n'allons pas pouvoir assainir totalement la situation pendant les deux mois d'état d'urgence qui restent, c'est impossible."
"Comme vous le savez vous tous, le désarmement c'est une action ponctuelle et non une action qui se situe dans le temps et dans l'espace. C'est plutôt un processus de longue haleine, c'est pourquoi nous souhaitons vivement une prolongation de l'état d'urgence jusqu'à avril 2020 pour nous permettre de racler, de balayer, d'assainir totalement la situation et ramener la paix. C'est à ce prix, et à ce prix seulement, que le Sila va trouver sa paix d'avant. Dans le cas échéant, si la prolongation de l'état d'urgence pose des problèmes, au moins (il faut) décréter que le Sila soit une zone opérationnelle jusqu'à nouvel ordre", a-t-il ajouté.
Le gouverneur demande au président de la République d'organiser la cérémonie de clôture de l'état d'urgence au Sila, "un désir ardent de la population, des officiers, des militaires, des troupes, pour ne pas dire un voeu pieux."