Tchad : le chef de canton Arabe Mahrié suspendu pour "incitation aux troubles". © Alwihda Info
Le chef de canton Arabe Mahrié, Ali Hamdan Iguemir, a été suspendu ce samedi pour trois mois, par arrêté n° 026 du gouverneur de la province du Ouaddaï, Ramadan Erdebou.
Le motif évoqué est la "mauvaise manière de servir et l'incitation aux troubles".
Le canton est situé dans la sous-préfecture d'Abgoudam, département d'Abougoudam.
Cette suspension est la conséquence du bras de fer entre les chefs de tribus arabes et le Sultanat. Les chefs des tribus arabes demandent ouvertement le rétablissement de leurs droits au sein du Sultanat du Ouaddaï, afin de préserver la cohabitation.
Les tribus arabes n'ont pas pris part ce samedi 21 mars 2020 à la cérémonie d'intronisation du sultan du Ouaddaï, Chérif Abdelhadi Mahdi.
Le motif évoqué est la "mauvaise manière de servir et l'incitation aux troubles".
Le canton est situé dans la sous-préfecture d'Abgoudam, département d'Abougoudam.
Cette suspension est la conséquence du bras de fer entre les chefs de tribus arabes et le Sultanat. Les chefs des tribus arabes demandent ouvertement le rétablissement de leurs droits au sein du Sultanat du Ouaddaï, afin de préserver la cohabitation.
Les tribus arabes n'ont pas pris part ce samedi 21 mars 2020 à la cérémonie d'intronisation du sultan du Ouaddaï, Chérif Abdelhadi Mahdi.
Rupture avec le Sultanat
Au quartier Al-Amiria d'Abéché, les chefs des tribus arabes se sont réunis en concertation ce samedi pour étudier les modalités de la rupture avec le nouveau sultan du Ouaddaï, Chérif Abdelhadi Mahdi.
Le point le plus important débattu et non des moindres est celui des recettes des marchés de bétail dans l'ensemble de la province.
Cette question est plus que jamais fondamentale pour la survie du Sultanat, si bien qu'à chaque tête de bétail vendue, une valeur de 15% est versée au Sultanat.
La province du Ouaddaï a un cheptel numériquement important dont l'essentiel revient aux arabes.
Au quartier Al-Amiria d'Abéché, les chefs des tribus arabes se sont réunis en concertation ce samedi pour étudier les modalités de la rupture avec le nouveau sultan du Ouaddaï, Chérif Abdelhadi Mahdi.
Le point le plus important débattu et non des moindres est celui des recettes des marchés de bétail dans l'ensemble de la province.
Cette question est plus que jamais fondamentale pour la survie du Sultanat, si bien qu'à chaque tête de bétail vendue, une valeur de 15% est versée au Sultanat.
La province du Ouaddaï a un cheptel numériquement important dont l'essentiel revient aux arabes.