Le délégué sanitaire provincial du Logone occidental, Dr Redmbayo Honoré, a appelé mercredi la population à rester sereine et vigilante. Il a apporté des précisions sur les fausses rumeurs qui ont fait état de cas de coronavirus notamment à Moundou.
Plusieurs conseils importants à savoir
Dr Redmbayo Honoré explique les gestes de vigilance à avoir. "Rester vigilant c'est quoi ? C'est de voir autour de soi, toute personne qui vient d'ailleurs, qui est un étranger, qui n'a pas séjourné encore plus de 14 jours, qui est là chez nous, qui commence à avoir une fièvre, des toux, et qui est tellement fatigué, il faut en ce moment rapidement signaler. Ça c'est la première des choses à observer", selon lui.
La deuxième des choses à observer, c'est l'hygiène corporelle, c'est-à-dire qu'à chaque fois qu'on sort, qu'on a manipulé de l'argent ou des objets qui seraient passés entre les mains de plusieurs personnes, "tout ça, si on l'a fait, il faut qu'à la fin on se lave les mains avec du savon, et si on n'a pas ça, on a des gels hydro-alcooliques, il faut qu'on mette dans la main, on frotte fort ou on se lave les mains avec du savon", précise-t-il.
Dr Redmbayo Honoré appelle à "éviter de rester en contact permanent ou avoir une distance d'au moins 1 mètres. Ce qui est conseillé c'est 2 mètres. Il faut toujours rester à l'écart des personnes. Ces pratiques, même si la maladie n'est pas là, il faut commencer à les intégrer dans les habitudes."
Il ajoute qu'il faut tousser ou éternuer dans un mouchoir de poche à usage unique, ou au pli du coude "pour éviter que les gouttelettes qui sortent de la bouche n'aillent contaminer la personne qui n'est pas malade."
Les attroupements sont déconseillés. "Pour le moment, la maladie n'est pas encore arrivée mais il faut qu'on prenne les habitudes. C'est d'éviter au mieux les attroupements", estime Dr Redmbayo Honoré.
Il précise que d'ici demain ou après-demain, des listes de conduite à tenir vont être diffusées après validation en comité directeur ce jeudi. "D'ici là, le conseil que je laisse c'est d'être prudent, en observant de manière stricte les consignes qui vont être données", souligne-t-il.
Des "fausses rumeurs"
Mercredi, le gouverneur de la province du Logone occidental, Dago Yacoub, a dénoncé de fausses informations qui circulent sur Internet évoquant deux cas de coronavirus à Moundou. Dans un communiqué, le ministère de la Santé publique a également apporté un démenti formel à des « allégations mensongères faisant état des cas de coronavirus (COVID-19) au sud du pays. »
Interrogé par la Télé Tchad, le ministre de la Santé publique, Pr. Mahamoud Youssouf Khayal, s'est dit surpris par les rumeurs. "Ça nous a fait beaucoup rire. Ils ne sont pas des américains. L'un est algérien, le deuxième est tchadien. Ils sont en très bonne santé, d'après le délégué. Il les a mis en quarantaine à 35 km de Moundou. Je lui ai dit, ici on n'a pas besoin de commettre des erreurs. Le laboratoire mobile va se déplacer. Là, ils sont en route pour Moundou et Bongor, deux équipes. Ils vont prélever et nous apporter les échantillons. Nous allons les diagnostiquer et donner les résultats. C'est dans notre intérêt commun et même des patients. Donc ici, il ne faut pas s'alarmer, il ne faut pas raconter des bêtises", explique le ministre.
Les explications du délégué sanitaire
Le délégué sanitaire provincial du Logone occidental, Dr Redmbayo Honoré, précise à Alwihda Info qu'il s'agit de "deux personnes, tous des hommes, l'un d'à peu près 30/35 ans, l'autre c'est un expatrié, probablement un algérien d'une cinquantaine d'années. Le tchadien réside ici. L'autre c'est un expatrié, un algérien qui est entré au pays depuis le 29 février 2020. Il est entré au Tchad pour aller travailler sur le site pétrolier de Badila. Là-bas, ils sont venus pour une période bien limitée. Un mois après ils se font relevés. Il devrait repartir, c'est un retour régulier."
"Ils avaient quittés Badila ce matin pour l’aéroport de Moundou, pour prendre le vol pour N'Djamena. Quand on s'est approchés d'eux, on les a vus, ils ne sont pas dans un état maladif. On s'est approchés d'eux, on a parlé avec eux. Le tchadien s'est approché, on a parlé, tout en observant les principes élémentaires. Après nous avons rempli des fiches. On a saisi aussi le ministère de la Santé. On rend aussi compte immédiatement aux autorités administratives locales. N'Djamena a trouvé mieux, en dehors de tout test, que même si c'est des rumeurs, il serait préférable de les mettre dans un état de confinement, c'est-à-dire il faut les confiner. Ce que les autorités locales aussi ont trouvé préférable. Comme on n'a pas de tests pour confirmer leur situation, on était à la conclusion qu'il faut les faire repartir à Badila et les faire confiner là-bas, c'est-à-dire leurs mouvements limités. Et entretemps, N'Djamena nous envoi des éléments pour aller analyser", souligne le délégué sanitaire provincial du Logone occidental.
Une équipe a été mise sur pied pour les accompagner jusqu'à Badila.
"Pour le moment, avec ce qu'on a vu, il faut vraiment que la population soit sereine. C'est des rumeurs. Quand c'est des rumeurs chez nous, on dit c'est des cas suspects. Après le cas suspect, on passe à une présomption. Le cas suspect c'est tout cas qui vient de quelque part d'où l'on a peur. Après on fait des vérifications, on dit c'est des cas probables. Les cas probables, c'est des cas qui présentent des signes qui militent vers la maladie. Après, devant un cas probable, on fait des prélèvements. Si le prélèvement est confirmé, on dit c'est des cas confirmés. Nous sommes seulement au stade 1 des rumeurs. Jusqu'à présent, on ne va pas dire que c'est des cas probables. Ils n'ont pas de signes de maladie, ils n'ont ni de fièvre, ils ne toussent pas. Ils ne sont pas fatigués. Ils sont seulement au stade 1, au cas de rumeur, de suspicion", ajoute le délégué sanitaire.
Il estime qu'en tant que technicien de la santé, "par rapport au cas qu'on a observé, il n'y a pas souci à s'alarmer. Mais toutefois, il serait intéressant que la population reste toujours vigilante. C'est le mot d'ordre que je peux laisser."
Plusieurs conseils importants à savoir
Dr Redmbayo Honoré explique les gestes de vigilance à avoir. "Rester vigilant c'est quoi ? C'est de voir autour de soi, toute personne qui vient d'ailleurs, qui est un étranger, qui n'a pas séjourné encore plus de 14 jours, qui est là chez nous, qui commence à avoir une fièvre, des toux, et qui est tellement fatigué, il faut en ce moment rapidement signaler. Ça c'est la première des choses à observer", selon lui.
La deuxième des choses à observer, c'est l'hygiène corporelle, c'est-à-dire qu'à chaque fois qu'on sort, qu'on a manipulé de l'argent ou des objets qui seraient passés entre les mains de plusieurs personnes, "tout ça, si on l'a fait, il faut qu'à la fin on se lave les mains avec du savon, et si on n'a pas ça, on a des gels hydro-alcooliques, il faut qu'on mette dans la main, on frotte fort ou on se lave les mains avec du savon", précise-t-il.
Dr Redmbayo Honoré appelle à "éviter de rester en contact permanent ou avoir une distance d'au moins 1 mètres. Ce qui est conseillé c'est 2 mètres. Il faut toujours rester à l'écart des personnes. Ces pratiques, même si la maladie n'est pas là, il faut commencer à les intégrer dans les habitudes."
Il ajoute qu'il faut tousser ou éternuer dans un mouchoir de poche à usage unique, ou au pli du coude "pour éviter que les gouttelettes qui sortent de la bouche n'aillent contaminer la personne qui n'est pas malade."
Les attroupements sont déconseillés. "Pour le moment, la maladie n'est pas encore arrivée mais il faut qu'on prenne les habitudes. C'est d'éviter au mieux les attroupements", estime Dr Redmbayo Honoré.
Il précise que d'ici demain ou après-demain, des listes de conduite à tenir vont être diffusées après validation en comité directeur ce jeudi. "D'ici là, le conseil que je laisse c'est d'être prudent, en observant de manière stricte les consignes qui vont être données", souligne-t-il.
Des "fausses rumeurs"
Mercredi, le gouverneur de la province du Logone occidental, Dago Yacoub, a dénoncé de fausses informations qui circulent sur Internet évoquant deux cas de coronavirus à Moundou. Dans un communiqué, le ministère de la Santé publique a également apporté un démenti formel à des « allégations mensongères faisant état des cas de coronavirus (COVID-19) au sud du pays. »
Interrogé par la Télé Tchad, le ministre de la Santé publique, Pr. Mahamoud Youssouf Khayal, s'est dit surpris par les rumeurs. "Ça nous a fait beaucoup rire. Ils ne sont pas des américains. L'un est algérien, le deuxième est tchadien. Ils sont en très bonne santé, d'après le délégué. Il les a mis en quarantaine à 35 km de Moundou. Je lui ai dit, ici on n'a pas besoin de commettre des erreurs. Le laboratoire mobile va se déplacer. Là, ils sont en route pour Moundou et Bongor, deux équipes. Ils vont prélever et nous apporter les échantillons. Nous allons les diagnostiquer et donner les résultats. C'est dans notre intérêt commun et même des patients. Donc ici, il ne faut pas s'alarmer, il ne faut pas raconter des bêtises", explique le ministre.
Les explications du délégué sanitaire
Le délégué sanitaire provincial du Logone occidental, Dr Redmbayo Honoré, précise à Alwihda Info qu'il s'agit de "deux personnes, tous des hommes, l'un d'à peu près 30/35 ans, l'autre c'est un expatrié, probablement un algérien d'une cinquantaine d'années. Le tchadien réside ici. L'autre c'est un expatrié, un algérien qui est entré au pays depuis le 29 février 2020. Il est entré au Tchad pour aller travailler sur le site pétrolier de Badila. Là-bas, ils sont venus pour une période bien limitée. Un mois après ils se font relevés. Il devrait repartir, c'est un retour régulier."
"Ils avaient quittés Badila ce matin pour l’aéroport de Moundou, pour prendre le vol pour N'Djamena. Quand on s'est approchés d'eux, on les a vus, ils ne sont pas dans un état maladif. On s'est approchés d'eux, on a parlé avec eux. Le tchadien s'est approché, on a parlé, tout en observant les principes élémentaires. Après nous avons rempli des fiches. On a saisi aussi le ministère de la Santé. On rend aussi compte immédiatement aux autorités administratives locales. N'Djamena a trouvé mieux, en dehors de tout test, que même si c'est des rumeurs, il serait préférable de les mettre dans un état de confinement, c'est-à-dire il faut les confiner. Ce que les autorités locales aussi ont trouvé préférable. Comme on n'a pas de tests pour confirmer leur situation, on était à la conclusion qu'il faut les faire repartir à Badila et les faire confiner là-bas, c'est-à-dire leurs mouvements limités. Et entretemps, N'Djamena nous envoi des éléments pour aller analyser", souligne le délégué sanitaire provincial du Logone occidental.
Une équipe a été mise sur pied pour les accompagner jusqu'à Badila.
"Pour le moment, avec ce qu'on a vu, il faut vraiment que la population soit sereine. C'est des rumeurs. Quand c'est des rumeurs chez nous, on dit c'est des cas suspects. Après le cas suspect, on passe à une présomption. Le cas suspect c'est tout cas qui vient de quelque part d'où l'on a peur. Après on fait des vérifications, on dit c'est des cas probables. Les cas probables, c'est des cas qui présentent des signes qui militent vers la maladie. Après, devant un cas probable, on fait des prélèvements. Si le prélèvement est confirmé, on dit c'est des cas confirmés. Nous sommes seulement au stade 1 des rumeurs. Jusqu'à présent, on ne va pas dire que c'est des cas probables. Ils n'ont pas de signes de maladie, ils n'ont ni de fièvre, ils ne toussent pas. Ils ne sont pas fatigués. Ils sont seulement au stade 1, au cas de rumeur, de suspicion", ajoute le délégué sanitaire.
Il estime qu'en tant que technicien de la santé, "par rapport au cas qu'on a observé, il n'y a pas souci à s'alarmer. Mais toutefois, il serait intéressant que la population reste toujours vigilante. C'est le mot d'ordre que je peux laisser."