Epée en main et message d'unité. Au lendemain de son intronisation, le nouveau sultan du Ouaddaï Chérif Abdelhadi Mahdi compte désormais s'affirmer et s'imposer en tant que rassembleur. "C'est votre maison, à tout moment vous êtes les bienvenus", lance-t-il d'une voix imposante, derrière un cordon de sécurité, aux différentes délégations qui affluent pour le féliciter, dans la cours d'un domicile flambant neuf où il loge, au quartier Goz Amir.
Autour du nouveau sultan du Ouaddaï, Chérif Abdelhadi Mahdi, la sécurité est renforcée. Des hommes armés sont en permanence à ses cotés pour assurer sa protection.
"Bienvenue dans votre maison. Aujourd'hui vous êtes venus dans votre maison. La maison du Sultanat est la maison de toutes les femmes au Dar Ouaddaï. A tout moment vous pouvez venir. A tout moment", déclare le sultan sous les salves d'applaudissements et cris de joie d'une délégation de femmes venue le féliciter.
"Les hommes et les femmes seront côtes à côtes pour mettre en valeur et élever le Dar Ouaddaï", ajoute-t-il, tout en prodiguant des conseils et en insistant sur l'apprentissage de la science islamique et du rôle des femmes en ce sens.
"Rassembler et être à l'écoute"
Samedi, le président du haut comité d'organisation de l'intronisation, Ahmat Mahamat Bachir, a appelé le sultan Chérif Abdelhadi Mahdi à être un homme rassembleur, à l'écoute des populations, patient et objectif dans la prise de décision.
"Vous devez contribuer à l'éducation civique de vos administrés, en leur inculquant le respect de l'autorité de l'Etat, des lois et règlements de la République du Tchad", a ajouté pour sa part le gouverneur de la province du Ouaddaï Ramadan Erdebou, l'appelant à participer à la cohabitation et l'équilibre social.
Cet équilibre se heurte toutefois à deux situations : le mécontentement de l'ancienne famille royale Ourada et d'habitants de la ville, ainsi que la désolidarisation des chefs de tribus arabes.
Depuis samedi, la ville d'Abéché n'en a pas fini avec les casses des voitures ou autres engins. L'axe Djatinié-Djarmayé est toujours infranchissable malgré tout. La nuit dernière, les habitants de ces quartiers ont caillassé des véhicules à l'effigie du nouveau sultan.
Lors de l'intronisation, pour palier à l'absence des chefferies arabes du Ouaddaï pendant la cérémonie, le Sultanat a dû recourir aux chefs des tribus arabes du Wadi Fira pour représenter ceux du Ouaddaï. C'est le chef de canton Woulad Djounoub, Ali Bourma Treye, qui a été invité à remettre l'épée au sultan, ce qui a été perçu comme une humiliation et une trahison pour la communauté arabe du Ouaddaï.
Autour du nouveau sultan du Ouaddaï, Chérif Abdelhadi Mahdi, la sécurité est renforcée. Des hommes armés sont en permanence à ses cotés pour assurer sa protection.
"Bienvenue dans votre maison. Aujourd'hui vous êtes venus dans votre maison. La maison du Sultanat est la maison de toutes les femmes au Dar Ouaddaï. A tout moment vous pouvez venir. A tout moment", déclare le sultan sous les salves d'applaudissements et cris de joie d'une délégation de femmes venue le féliciter.
"Les hommes et les femmes seront côtes à côtes pour mettre en valeur et élever le Dar Ouaddaï", ajoute-t-il, tout en prodiguant des conseils et en insistant sur l'apprentissage de la science islamique et du rôle des femmes en ce sens.
"Rassembler et être à l'écoute"
Samedi, le président du haut comité d'organisation de l'intronisation, Ahmat Mahamat Bachir, a appelé le sultan Chérif Abdelhadi Mahdi à être un homme rassembleur, à l'écoute des populations, patient et objectif dans la prise de décision.
"Vous devez contribuer à l'éducation civique de vos administrés, en leur inculquant le respect de l'autorité de l'Etat, des lois et règlements de la République du Tchad", a ajouté pour sa part le gouverneur de la province du Ouaddaï Ramadan Erdebou, l'appelant à participer à la cohabitation et l'équilibre social.
Cet équilibre se heurte toutefois à deux situations : le mécontentement de l'ancienne famille royale Ourada et d'habitants de la ville, ainsi que la désolidarisation des chefs de tribus arabes.
Depuis samedi, la ville d'Abéché n'en a pas fini avec les casses des voitures ou autres engins. L'axe Djatinié-Djarmayé est toujours infranchissable malgré tout. La nuit dernière, les habitants de ces quartiers ont caillassé des véhicules à l'effigie du nouveau sultan.
Lors de l'intronisation, pour palier à l'absence des chefferies arabes du Ouaddaï pendant la cérémonie, le Sultanat a dû recourir aux chefs des tribus arabes du Wadi Fira pour représenter ceux du Ouaddaï. C'est le chef de canton Woulad Djounoub, Ali Bourma Treye, qui a été invité à remettre l'épée au sultan, ce qui a été perçu comme une humiliation et une trahison pour la communauté arabe du Ouaddaï.