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Tchad : le faible taux d'enfants inscrits à l'école inquiète au Batha


Alwihda Info | Par Hassan Djidda Hassan - 14 Novembre 2019



Tchad : le faible taux d'enfants inscrits à l'école inquiète au Batha. © Alwihda Info
Tchad : le faible taux d'enfants inscrits à l'école inquiète au Batha. © Alwihda Info
Le préfet de département du Batha Ouest, le sous-préfet d'Ati rural, l'inspecteur de l'enseignement et le syndicat départemental des enseignants ont animé jeudi à Birni, chef-lieu de canton Medogo situé à 55 km d'Ati, un meeting de sensibilisation intitulé "Ecole d'abord".

Le meeting visait à sensibiliser la population de Birni afin d'envoyer les enfants à l'école et plus particulièrement les filles de cette localité et des villages environnants. Un message de pardon, de tolérance, de civisme et de cohabitation pacifique a été délivré.

Le préfet du Batha Ouest, Fatimé Boukar Kossei, a visité l'école primaire de Birni où elle a constaté que toutes les salles de classe sont vides. Elle a demandé des explications face à ce phénomène d'absentéisme scolaire. Un enseignant a indiqué que depuis la rentrée scolaire, quelques élèves ont suivi les cours mais les autres ne se sont pas encore inscrits.

Le préfet a demandé la présence de tous les chefs de villages environnants afin d'identifier le problème.

"La paix est une condition nécessaire pour le développement. Le vivre ensemble et la tolérance sont des éléments qui vont toujours de pair avec la paix. Cultivez ces belles valeurs pour une vie harmonieuse. Acceptons nous les uns et les autres au delà de nos différences ethniques, raciales, géographiques ou autres", a indiqué Fatimé Boukar Kossei.

La préoccupation demeure le faible taux d'élèves dans les écoles et l'immigration clandestine. Les responsables coutumiers et religieux sont appelés à "prendre leurs responsabilités" 

"Plus jamais des jeunes et enfants immigrés car leur place est dans les salles de classe et dans les amphithéâtres des universités. Nos forces de l'ordre et de sécurité veilleront au grain pour qu'il n'y ait aucune immigration clandestine", a souligné le préfet.

Selon elle, "les filles sont largement moins scolarisées que les garçons et quittent prématurément l'école. Les parents estiment qu'à partir d'un certain âge, il faut marier la fille. Cette pratique de mariage précoce et forcée. Les violences, les travaux ménagers et les grossesses non désirées demeurent les principaux obstacles à la scolarisation des filles. C'est pourquoi le gouvernement s'engage à renforcer l'éducation des enfants, plus particulièrement des jeunes filles".

L'opération de sensibilisation a pris fin avec des danses folkloriques.









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