Tchad : le gouverneur du Ouaddaï a rendu visite aux réfugiés soudanais. © DR
Le gouverneur de la province du Ouaddaï, Ramadan Erdebou, s'est rendu très tôt ce vendredi, vers 4 heures du matin, dans la zone d'Adré, département d'Assoungha, pour visiter les déplacés des récents conflits qui ont eu lieu à El Geneina, au Darfour, près de la frontière tchadienne.
Le gouverneur était accompagné de forces de sécurité dans son déplacement à Adré, zone frontalière du Soudan.
Au moins 300 civils sont arrivés ces derniers jours à Adré, dans le département d'Assoungha de la province du Ouaddaï, suite aux violences à El Geineina, en territoire soudanais.
"Depuis 16 heures, un important déploiement des forces de sécurité est visible à Adré, notamment dans un camp de cantonnement situé à l'Est de la ville", ont rapporté vendredi des témoins. Le camp de cantonnement en question abrite les femmes et les enfants. Il est protégé par l'armée.
La population du village Adi Kong, un village soudanais qui se situe à l'Est d'Adré, est venue se réfugier à l'Est du Tchad, pour échapper aux affrontements qui ont fait de nombreux morts dans la localité d'El Geneina.
"Nous sommes venus d'Adi Kong. Il y a quelques jours, ils ont brulé des villages voisins. Des personnes et des habitations ont été brûlées. Nous avons vu les flammes au loin", a déclaré une femme qui a trouvé refuge à l'Est du Tchad.
"Pouvons-nous rester dans ces conditions ? On a décidé de fuir. Les autorités nous ont dit de faire vite et de fuir, on a fui. On a rien pris, sauf nos enfants puis nous sommes partis", a-t-elle ajouté.
En trois jours de violences et d'affrontements tribaux dans la ville d'Al-Geneina, la capitale de l'État soudanais du Darfour occidental, au moins 41 personnes ont été tuées et 29 autres blessées.
Certains civils ont fui à pieds, d'autres en voitures, notamment en direction du Tchad.
Le Tchad suit de près l'évolution de la situation dans cette localité toute proche de sa frontière, ayant eu lui même à faire face ces derniers mois à des violents conflits intercommunautaires dans la partie Nord-Est. Ces conflits qui ont fait plus d'une centaine de morts, ont poussé les autorités à instaurer un état d'urgence.
Le gouverneur était accompagné de forces de sécurité dans son déplacement à Adré, zone frontalière du Soudan.
Au moins 300 civils sont arrivés ces derniers jours à Adré, dans le département d'Assoungha de la province du Ouaddaï, suite aux violences à El Geineina, en territoire soudanais.
"Depuis 16 heures, un important déploiement des forces de sécurité est visible à Adré, notamment dans un camp de cantonnement situé à l'Est de la ville", ont rapporté vendredi des témoins. Le camp de cantonnement en question abrite les femmes et les enfants. Il est protégé par l'armée.
La population du village Adi Kong, un village soudanais qui se situe à l'Est d'Adré, est venue se réfugier à l'Est du Tchad, pour échapper aux affrontements qui ont fait de nombreux morts dans la localité d'El Geneina.
"Nous sommes venus d'Adi Kong. Il y a quelques jours, ils ont brulé des villages voisins. Des personnes et des habitations ont été brûlées. Nous avons vu les flammes au loin", a déclaré une femme qui a trouvé refuge à l'Est du Tchad.
"Pouvons-nous rester dans ces conditions ? On a décidé de fuir. Les autorités nous ont dit de faire vite et de fuir, on a fui. On a rien pris, sauf nos enfants puis nous sommes partis", a-t-elle ajouté.
En trois jours de violences et d'affrontements tribaux dans la ville d'Al-Geneina, la capitale de l'État soudanais du Darfour occidental, au moins 41 personnes ont été tuées et 29 autres blessées.
Certains civils ont fui à pieds, d'autres en voitures, notamment en direction du Tchad.
Le Tchad suit de près l'évolution de la situation dans cette localité toute proche de sa frontière, ayant eu lui même à faire face ces derniers mois à des violents conflits intercommunautaires dans la partie Nord-Est. Ces conflits qui ont fait plus d'une centaine de morts, ont poussé les autorités à instaurer un état d'urgence.