Un camion de transport de marchandises au sud du Tchad. © Alwihda Info
Au Sud du Tchad, des contrats d'affermage des produits agricoles lient plusieurs communes au groupe Ytou. Cette société rehausse les taxes sur les produits malgré un rappel à l’ordre du ministère du Commerce.
Le groupe Ytou se sert de cette transaction avec les communes de Déli, Moundou, Doba, Koumra et Sarh pour collecter des taxes de manière illégale et à la fois exorbitantes. Il taxe un sac de sésame à 2.000 Fcfa au lieu de 200 Fcfa précédemment. Le fût d’huile coute désormais 1000 Fcfa contre 200 Fcfa auparavant. De même, il applique dorénavant la taxe de 1000 Fcfa sur le sac de mil, d’arachide ou de tourteaux d’arachide contre 400 Fcfa.
Nos sources nous informent qu'à l’époque, ces taxes étaient imposées aussi bien pour les produits destinés à l’exportation que pour ceux qui transitent à l’intérieur du pays. Pourtant, toutes les taxes à l’exportation à savoir la douane, la chambre de commerce et le syndicat n’atteignent même pas 350.000 Fcfa pour un camion de 600 sacs de sésame. Celles de la mairie, devenues celle d’Ytou, s'élèvent à 1.200.000 Fcfa.
Certains exportateurs de ces produits dénoncent une escroquerie sciemment entretenue par le groupe Ytou avec la complicité passive de communes. L’association tchadienne des exportations de sésame et d’arachide (ATESA) relève que ces taxes illégales et excessivement élevées rendent non compétitifs les produits tchadiens sur le marché international, empêchent certains commerçants de continuer à alimenter le marché, engendrant des répercussions sur les producteurs à la base, et contribuent à enrichir des individus plutôt que d’aller au trésor public.
A l'époque, l'ex-premier ministre, saisi par les opérateurs économiques, a instruit le ministre des Mines, du Développement industriel, Commercial et de la Promotion du Secteur Privé à prendre les dispositions nécessaires pour faire cesser la pratique des taxes illégalement prélevées. Le ministère des Mines, du Développement industriel, Commercial et de la Promotion du Secteur Privé par une note circulaire datant du 10 avril 2018, a dénoncé l’imposition totalement illégale au regard des textes en vigueur. Il a rappelé que l’exportation de tout produit agricole brut est exonérée de toutes taxes et impôts de toute nature à l’exception de la redevance statistique de 2%. La note circulaire du ministère n’a nullement dissuadé le groupe Ytou qui continue à collecter ses taxes.
Le groupe Ytou se sert de cette transaction avec les communes de Déli, Moundou, Doba, Koumra et Sarh pour collecter des taxes de manière illégale et à la fois exorbitantes. Il taxe un sac de sésame à 2.000 Fcfa au lieu de 200 Fcfa précédemment. Le fût d’huile coute désormais 1000 Fcfa contre 200 Fcfa auparavant. De même, il applique dorénavant la taxe de 1000 Fcfa sur le sac de mil, d’arachide ou de tourteaux d’arachide contre 400 Fcfa.
Nos sources nous informent qu'à l’époque, ces taxes étaient imposées aussi bien pour les produits destinés à l’exportation que pour ceux qui transitent à l’intérieur du pays. Pourtant, toutes les taxes à l’exportation à savoir la douane, la chambre de commerce et le syndicat n’atteignent même pas 350.000 Fcfa pour un camion de 600 sacs de sésame. Celles de la mairie, devenues celle d’Ytou, s'élèvent à 1.200.000 Fcfa.
Certains exportateurs de ces produits dénoncent une escroquerie sciemment entretenue par le groupe Ytou avec la complicité passive de communes. L’association tchadienne des exportations de sésame et d’arachide (ATESA) relève que ces taxes illégales et excessivement élevées rendent non compétitifs les produits tchadiens sur le marché international, empêchent certains commerçants de continuer à alimenter le marché, engendrant des répercussions sur les producteurs à la base, et contribuent à enrichir des individus plutôt que d’aller au trésor public.
A l'époque, l'ex-premier ministre, saisi par les opérateurs économiques, a instruit le ministre des Mines, du Développement industriel, Commercial et de la Promotion du Secteur Privé à prendre les dispositions nécessaires pour faire cesser la pratique des taxes illégalement prélevées. Le ministère des Mines, du Développement industriel, Commercial et de la Promotion du Secteur Privé par une note circulaire datant du 10 avril 2018, a dénoncé l’imposition totalement illégale au regard des textes en vigueur. Il a rappelé que l’exportation de tout produit agricole brut est exonérée de toutes taxes et impôts de toute nature à l’exception de la redevance statistique de 2%. La note circulaire du ministère n’a nullement dissuadé le groupe Ytou qui continue à collecter ses taxes.