Le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, poursuit sa tournée en Afrique centrale par une visite officielle au Tchad, les 16 et 17 mai, afin de renforcer le partenariat de la Banque avec le pays de « Toumaï », qui signifie « espoir de vie » en langue gorane.
Ce déplacement a pour objet de passer en revue les différents volets de cette coopération et d’explorer ses perspectives de développement, selon la BAD.
Un entretien est prévu avec le président du Tchad, Idriss Déby, avec des membres du gouvernement, dont le ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence, Kalzeubé Pahimi Deubet. Au cœur des discussions, les grands axes de l’agenda de développement du pays et les questions liées à l’intégration régionale. Ce dernier thème sera central lors des Assemblées annuelles de la Banque, du 11 au 14 juin prochains à Malabo, en Guinée équatoriale.
Des entretiens sont également prévus avec Issa Doubragne, ministre de l’Économie et de la Planification du développement, gouverneur de la Banque pour le Tchad, ainsi qu’avec d’autres membres du gouvernement.
« Les attentes sont grandes », constate Ali Lamine-Zeine, responsable-pays de la Banque au Tchad. « Pour relancer l’économie tchadienne, le gouvernement devra miser sur la diversification, notamment agricole, et mettre davantage l’accent sur le secteur privé et l’intégration régionale, si chère au Président Déby », conseille-t-il.
Les autorités tchadiennes ont placé le secteur privé au cœur de leur politique de développement, telle que définie dans le Plan national de développement 2017-2021. Cependant, l’accès difficile au financement bancaire (144ème dans le « Doing Business 2019 », indice de la Banque mondiale) constitue un défi majeur pour le secteur.
Le secteur agricole constitue, pour sa part, la pierre angulaire de la politique de diversification économique du Tchad afin de réduire la dépendance au pétrole et soutenir une croissance plus inclusive. L’élevage et l’agriculture représentent respectivement 53% et 17,4% du PIB national. Le président Adesina rencontrera, à cette occasion, des représentants sectoriels.
Le Tchad est membre de la Banque africaine de développement depuis 1968. Fin décembre 2018, le pays avait bénéficié de 81 opérations pour un montant net de quelque 879,55 millions de dollars américains, sous forme de prêts et de dons. Les investissements de la Banque ont porté en grande partie sur les infrastructures (agriculture, eau, routes et énergie) et le développement humain (santé et éducation). Depuis 2015, ils ont aussi soutenu les réformes économiques et financières.
Ce déplacement a pour objet de passer en revue les différents volets de cette coopération et d’explorer ses perspectives de développement, selon la BAD.
Un entretien est prévu avec le président du Tchad, Idriss Déby, avec des membres du gouvernement, dont le ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence, Kalzeubé Pahimi Deubet. Au cœur des discussions, les grands axes de l’agenda de développement du pays et les questions liées à l’intégration régionale. Ce dernier thème sera central lors des Assemblées annuelles de la Banque, du 11 au 14 juin prochains à Malabo, en Guinée équatoriale.
Des entretiens sont également prévus avec Issa Doubragne, ministre de l’Économie et de la Planification du développement, gouverneur de la Banque pour le Tchad, ainsi qu’avec d’autres membres du gouvernement.
« Les attentes sont grandes », constate Ali Lamine-Zeine, responsable-pays de la Banque au Tchad. « Pour relancer l’économie tchadienne, le gouvernement devra miser sur la diversification, notamment agricole, et mettre davantage l’accent sur le secteur privé et l’intégration régionale, si chère au Président Déby », conseille-t-il.
Les autorités tchadiennes ont placé le secteur privé au cœur de leur politique de développement, telle que définie dans le Plan national de développement 2017-2021. Cependant, l’accès difficile au financement bancaire (144ème dans le « Doing Business 2019 », indice de la Banque mondiale) constitue un défi majeur pour le secteur.
Le secteur agricole constitue, pour sa part, la pierre angulaire de la politique de diversification économique du Tchad afin de réduire la dépendance au pétrole et soutenir une croissance plus inclusive. L’élevage et l’agriculture représentent respectivement 53% et 17,4% du PIB national. Le président Adesina rencontrera, à cette occasion, des représentants sectoriels.
Le Tchad est membre de la Banque africaine de développement depuis 1968. Fin décembre 2018, le pays avait bénéficié de 81 opérations pour un montant net de quelque 879,55 millions de dollars américains, sous forme de prêts et de dons. Les investissements de la Banque ont porté en grande partie sur les infrastructures (agriculture, eau, routes et énergie) et le développement humain (santé et éducation). Depuis 2015, ils ont aussi soutenu les réformes économiques et financières.