Idriss Déby. © TIKSA NEGERI / REUTERS
Le président de la République a révoqué mercredi par décret -signé par délégation de pouvoir au secrétaire général de la Présidence de la République- trois fonctionnaires du corps de la Police nationale.
Les trois fonctionnaires, Abdelkerim Hassan Nassour, Mahamat Abdoulaye Ali et Ousmane Patia Kérim, étaient en poste au commissariat de sécurité publique de police n° 7 de N'Djamena.
Ils ont été révoqués pour "faute grave et manquements aux obligations professionnelles de nature à ternir l'image de l'institution."
Les trois hommes ont été condamnés vendredi dernier à 5 ans de prison ferme pour coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort, ainsi que complicité, par le Tribunal de grande instance de N'Djamena.
Les trois fonctionnaires, Abdelkerim Hassan Nassour, Mahamat Abdoulaye Ali et Ousmane Patia Kérim, étaient en poste au commissariat de sécurité publique de police n° 7 de N'Djamena.
Ils ont été révoqués pour "faute grave et manquements aux obligations professionnelles de nature à ternir l'image de l'institution."
Les trois hommes ont été condamnés vendredi dernier à 5 ans de prison ferme pour coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort, ainsi que complicité, par le Tribunal de grande instance de N'Djamena.
Les faits. Le 25 mai dernier, un jeune homme, Yaya Awad, est mort en détention au Commissariat de sécurité publique n°7 de N'Djamena, après avoir subi des coups et blessures mortels lors d'un interrogatoire. La victime avait été arrêté pour une affaire de recel de motocyclette. Quelques jours après les faits, quatre personnes ont été arrêtées, un commissaire de police, deux agents de police et un agent de l'ANS.
L'Etat condamné
L'Etat a été condamné au paiement de 10 millions de Francs CFA au titre des dommages-intérêts et un millions de Francs CFA pour les dépens. La justice a estimé que les policiers étaient dans l'exercice de leurs fonctions lorsque les faits ont eu lieu.
Le procureur de la République avait requis une peine de 10 ans de prison ferme.
L'agent de l'ANS relaxé
Le chef d'antenne de l'Agence nationale de la sécurité (ANS) du CSP n°7, Mahamat Abderamane a pour sa part été relaxé par la justice.
L'Etat condamné
L'Etat a été condamné au paiement de 10 millions de Francs CFA au titre des dommages-intérêts et un millions de Francs CFA pour les dépens. La justice a estimé que les policiers étaient dans l'exercice de leurs fonctions lorsque les faits ont eu lieu.
Le procureur de la République avait requis une peine de 10 ans de prison ferme.
L'agent de l'ANS relaxé
Le chef d'antenne de l'Agence nationale de la sécurité (ANS) du CSP n°7, Mahamat Abderamane a pour sa part été relaxé par la justice.