Le ministre secrétaire général adjoint de la Présidence de la République, Hissein Brahim Taha a présidé dimanche, au Palais du 15 janvier, la commémoration de la Journée internationale de l'enfant africain. L'évènement s'est déroulée en présence de la Première Dame, Hinda Déby.
"Aujourd'hui, l'occasion nous est offerte de pouvoir partager nos expériences avec nos frères et soeurs de toute l'Afrique, et plus singulièrement les enfants venus d'Ouganda, de la République démocratique du Congo, du Soudan, de la RCA qui sont confrontés eux mêmes aux mêmes problèmes douloureux", a déclaré Hissein Brahim Taha, devant plusieurs personnalités et invités.
"Les conséquences des conflits sur les enfants sont incalculables. Ces derniers sont séparés de leurs familles recrutés et utilisés comme soldats. Ils subissent des abus sexuels et sont privés des besoins vitaux de base", a-t-il ajouté.
Selon lui, une frange importante d’enfants ne bénéficie pas encore de la protection et des services sociaux de base. La tâche des pouvoirs publics et de toutes les parties prenantes, ajoute t-il, devra conduire à une réelle prise de conscience devant déboucher sur des actions pour faire de la charte et d’autres instruments en la matière une réalité tangible.
Le ministre Hissein Brahim Taha a réitéré l’engagement du gouvernement tchadien à travailler avec d’autres pays de la sous-région et les ONG, afin de créer les conditions favorables à l’exercice des droits essentiels à tout enfant. Il a mis en avant les avancées notables réalisées par le Tchad depuis 2008.
Une protection insuffisante de l'enfant
La directrice des Affaires sociales de l’Union africaine, Mme Cissé Mariama, a estimé que « N’Djamena est devenue la capitale de l’enfant africain », en abritant les commémorations de cette édition.
Elle, tout comme la présidente du Comité d’experts Mme Marie Christine, trouve que la place d’un enfant est dans un foyer et à école.
Les deux oratrices attirent l’attention de la communauté internationale sur l’insuffisance de la protection et plaident pour des mesures préventives pour éviter les situations de crise qui affectent doublement les enfants.
Tout en soulignant le caractère historique de la journée qui commémore le massacre perpétré contre des enfants noirs en Afrique du Sud, la ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, Mme Ardjoun Djalal Khalil a indiqué que cette journée offre l’occasion à chaque Etat de s’auto-évaluer relativement à la mise en œuvre de la charte africaine, et invite les enfants réunis à N’Djamena à mieux communiquer autour de cet instrument pour amener leurs communautés respectives à œuvrer d’avantage pour la défense et le respect des droits des enfants.
"Aujourd'hui, l'occasion nous est offerte de pouvoir partager nos expériences avec nos frères et soeurs de toute l'Afrique, et plus singulièrement les enfants venus d'Ouganda, de la République démocratique du Congo, du Soudan, de la RCA qui sont confrontés eux mêmes aux mêmes problèmes douloureux", a déclaré Hissein Brahim Taha, devant plusieurs personnalités et invités.
"Les conséquences des conflits sur les enfants sont incalculables. Ces derniers sont séparés de leurs familles recrutés et utilisés comme soldats. Ils subissent des abus sexuels et sont privés des besoins vitaux de base", a-t-il ajouté.
Selon lui, une frange importante d’enfants ne bénéficie pas encore de la protection et des services sociaux de base. La tâche des pouvoirs publics et de toutes les parties prenantes, ajoute t-il, devra conduire à une réelle prise de conscience devant déboucher sur des actions pour faire de la charte et d’autres instruments en la matière une réalité tangible.
Le ministre Hissein Brahim Taha a réitéré l’engagement du gouvernement tchadien à travailler avec d’autres pays de la sous-région et les ONG, afin de créer les conditions favorables à l’exercice des droits essentiels à tout enfant. Il a mis en avant les avancées notables réalisées par le Tchad depuis 2008.
Une protection insuffisante de l'enfant
La directrice des Affaires sociales de l’Union africaine, Mme Cissé Mariama, a estimé que « N’Djamena est devenue la capitale de l’enfant africain », en abritant les commémorations de cette édition.
Elle, tout comme la présidente du Comité d’experts Mme Marie Christine, trouve que la place d’un enfant est dans un foyer et à école.
Les deux oratrices attirent l’attention de la communauté internationale sur l’insuffisance de la protection et plaident pour des mesures préventives pour éviter les situations de crise qui affectent doublement les enfants.
Tout en soulignant le caractère historique de la journée qui commémore le massacre perpétré contre des enfants noirs en Afrique du Sud, la ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, Mme Ardjoun Djalal Khalil a indiqué que cette journée offre l’occasion à chaque Etat de s’auto-évaluer relativement à la mise en œuvre de la charte africaine, et invite les enfants réunis à N’Djamena à mieux communiquer autour de cet instrument pour amener leurs communautés respectives à œuvrer d’avantage pour la défense et le respect des droits des enfants.
Un appel à une meilleure défense des droits des enfants
Les participants aux activités commémoratives ont formulé plusieurs recommandations. Une déclaration a été lue au cours de la cérémonie.
Ces documents plaident pour une meilleure défense des droits des enfants dans un contexte marqué par la recrudescence des conflits qui fragilisent davantage les enfants.
L’appel lancé par les enfants se justifie à bien des égards, laisse entendre la Représentante de l’UNICEF au Tchad qui a insisté, au nom du système des Nations Unies, sur la durabilité des réponses apportées.
Les participants aux activités commémoratives ont formulé plusieurs recommandations. Une déclaration a été lue au cours de la cérémonie.
Ces documents plaident pour une meilleure défense des droits des enfants dans un contexte marqué par la recrudescence des conflits qui fragilisent davantage les enfants.
L’appel lancé par les enfants se justifie à bien des égards, laisse entendre la Représentante de l’UNICEF au Tchad qui a insisté, au nom du système des Nations Unies, sur la durabilité des réponses apportées.