Les députés ont adopté vendredi une résolution qui permettra la création d'une stèle en hommage aux soldats tombés à la base militaire de Bohoma, au Lac. Une seconde résolution sur l'élévation du chef de l'État à la dignité de maréchal fait l'objet d'une discussion générale.
Le député Saleh Kebzabo s'y est opposé. Il a estimé que la résolution ne doit pas être adoptée en catimini mais plutôt dans le respect des textes.
Le président de l'Assemblée nationale, Dr. Haroun Kabadi, a finalement proposé un vote des députés pour déterminer ceux qui sont pour ou contre la poursuite du débat.
La majorité s'est prononcée pour la poursuite de la discussion générale. 10 voix se sont exprimées contre la poursuite, et quatre neutres.
Kebzabo a dénoncé un "acte négatif", souhaitant "un acte plus solennel".
"Un grand acte va être pris dans des conditions de manque de consensus. Le caractère glorieux va être un peu effiloché", a souligné Saleh Kebzabo. Il a menacé de quitter la séance, précisant qu'il ne prendra pas une telle décision. "Ça me frustre, ça heurte ma conscience".
Selon le président de l'Assemblée nationale, "les textes militaires disposent bien du titre de maréchal."
Pour sa part, le député Kolotou Tchaïmi, a estimé que cette proposition d'élever le chef de l'État au rang honorifique de maréchal a été émise par un député de l'opposition.
Le ministre en charge de la défense, le général Mahamat Abali Salah, a pris la parole pour exprimer sa position. Il a rappelé que le chef de l'État a supervisé en personne les opérations de Colère de Bohoma, et a regretté que cet évènement "historique" fasse l'objet de couacs en direct.
Selon Dr. Haroun Kabadi, "seule l'Assemblée nationale peut donner cette distinction honorifique à cet homme qui a beaucoup fait pour le pays et le continent africain".
Dr. Haroun Kabadi a rappelé qu'en tant que président de l'Assemblée nationale, il n'a "jamais transgressé les procédures, ni le règlement de l'Assemblée nationale."
Le député Saleh Kebzabo s'y est opposé. Il a estimé que la résolution ne doit pas être adoptée en catimini mais plutôt dans le respect des textes.
Le président de l'Assemblée nationale, Dr. Haroun Kabadi, a finalement proposé un vote des députés pour déterminer ceux qui sont pour ou contre la poursuite du débat.
La majorité s'est prononcée pour la poursuite de la discussion générale. 10 voix se sont exprimées contre la poursuite, et quatre neutres.
Kebzabo a dénoncé un "acte négatif", souhaitant "un acte plus solennel".
"Un grand acte va être pris dans des conditions de manque de consensus. Le caractère glorieux va être un peu effiloché", a souligné Saleh Kebzabo. Il a menacé de quitter la séance, précisant qu'il ne prendra pas une telle décision. "Ça me frustre, ça heurte ma conscience".
Selon le président de l'Assemblée nationale, "les textes militaires disposent bien du titre de maréchal."
Pour sa part, le député Kolotou Tchaïmi, a estimé que cette proposition d'élever le chef de l'État au rang honorifique de maréchal a été émise par un député de l'opposition.
Le ministre en charge de la défense, le général Mahamat Abali Salah, a pris la parole pour exprimer sa position. Il a rappelé que le chef de l'État a supervisé en personne les opérations de Colère de Bohoma, et a regretté que cet évènement "historique" fasse l'objet de couacs en direct.
Selon Dr. Haroun Kabadi, "seule l'Assemblée nationale peut donner cette distinction honorifique à cet homme qui a beaucoup fait pour le pays et le continent africain".
Dr. Haroun Kabadi a rappelé qu'en tant que président de l'Assemblée nationale, il n'a "jamais transgressé les procédures, ni le règlement de l'Assemblée nationale."