A l'instar des autres provinces du Tchad, les fidèles de la province du Batha ont célébré lundi la journée de prière pour la paix et la cohabitation pacifique. C'est la place Martyr Hassan Djamous qui a servi de cadre à cette journée initiée par les leaders religieux et instituée par le président de la république. Cette journée est une chance unique de rassembler toutes les religions pour maintenir et consolider la paix au Tchad.
Des récits coraniques, des chants et louanges ont été prononcés ce matin par les fidèles de toutes les confessions religieuses.
D'après Abakar Moussa Kaïdallah, maire de la ville d'Ati, les population de la ville doivent "promouvoir l'esprit civique de tolérance et celui de vivre ensemble". Il a remercié le président de la République qui "oeuvre nuit et jour à la cohabitation pacifique."
Le préfet du département du Batha Ouest, Fatimé Boubakar kosseï a pour sa part exhorté les prêtres, pasteurs et Imams à véhiculer -lors de leurs prêches- les valeurs de base pour une vie paisible. « Le 28 novembre est la date commémorative de la proclamation de notre République. Ce fut le 28 novembre 1958. Cette date coïncide avec la célébration de la journée nationale de prière pour la paix, la cohabitation pacifique et la concorde nationale instituée par les hautes autorités de la République depuis 2010. Cette journée a eu son impact sur notre vie de tous les jours car toutes les religions monothéistes prônent les mêmes valeurs que sont la paix, l’amour du prochain et le vivre ensemble », a déclaré le préfet.
Elle a estimé que « l’acquisition de la paix dans notre pays n’a pas été gratuite, des lourds tributs ont été payés par les fils et filles du Tchad. C’est le lieu ici de leur rendre un gigantesque hommage, c’est un hommage digne et mérité. Chaque année, dans notre pays, des fidèles de différentes confessions religieuses se mettent ensemble pour prier Dieu, le Créateur de l’univers afin de bénir notre pays et son peuple. Une prière de cette nature est rarissime sur l’ensemble de la planète terre, et même incroyable pour certaines personnes. Le Tchad, en dépit de sa diversité ethnique, culturelle, religieuse et j’en passe, reste toujours un et indivisible. Le Tchad en miniature, je voudrais parler de notre département, le Batha Ouest qui est un département bigarré où on trouve toutes les couleurs du Tchad, n’a pas manqué à son devoir d’unifier les enfants du Tchad. Il vous souviendra qu’il y a quelques semaines, nous avons organisé une journée de brassage entre les femmes chrétiennes et musulmanes, ceci est une preuve de la cohabitation pacifique et de la concorde nationale. »
Elle exhorte les enfants à se brasser entre eux sans barrière aucune pour se découvrir les uns, les autres, car ils sont innocents et loin de toute idée de division et tribale. "Nous sommes à une ère où le dialogue reste la clef de toute chose. Si nous refusons à nos progénitures de s’épanouir dans la diversité, nous plaçons en eux des barrières morales et psychologiques, d’où la naissance des conflits entre les communautés ou la guerre civile à l’exemple de celle de 1979", selon Fatimé Boukar. Elle a invité les enseignants à un enseignement dans la discipline des matières comme le civisme, la morale et l’hygiène à leurs élèves et étudiants.
Algoni Issa Kalas, représentant le président du conseil des affaires islamique section du Batha, Ramadan Hatab, responsable de l'église catholique et Kamoungué Germie, pasteur de l'église évangélique se son relayés dans leurs prêches pour demander à Dieu le tout puissant d’accorder sa grâce a tous les tchadiens et bénir le pays.
Le gouverneur de la province du Batha, Alio Adoum Abdoulaye, a déclaré que les tchadiens doivent cultiver la paix, la sécurité, la cohabitation pacifique et la prospérité pour le bien être de tous. Selon lui, chaque année, les fidèles de différentes confessions religieuses se mettent ensemble pour prier Dieu afin de bénir le pays. Alio Adoum Abdoulaye a ajouté que « la force de notre pays découle de son unité et cette unité doit être fortifiée. »
C'est par une grande fathia prise par le représentant du président du Conseil des affaires islamique section du Batha que la journée de prière interconfessionnelle pour la paix durable au Tchad a pris fin.
Des récits coraniques, des chants et louanges ont été prononcés ce matin par les fidèles de toutes les confessions religieuses.
D'après Abakar Moussa Kaïdallah, maire de la ville d'Ati, les population de la ville doivent "promouvoir l'esprit civique de tolérance et celui de vivre ensemble". Il a remercié le président de la République qui "oeuvre nuit et jour à la cohabitation pacifique."
Le préfet du département du Batha Ouest, Fatimé Boubakar kosseï a pour sa part exhorté les prêtres, pasteurs et Imams à véhiculer -lors de leurs prêches- les valeurs de base pour une vie paisible. « Le 28 novembre est la date commémorative de la proclamation de notre République. Ce fut le 28 novembre 1958. Cette date coïncide avec la célébration de la journée nationale de prière pour la paix, la cohabitation pacifique et la concorde nationale instituée par les hautes autorités de la République depuis 2010. Cette journée a eu son impact sur notre vie de tous les jours car toutes les religions monothéistes prônent les mêmes valeurs que sont la paix, l’amour du prochain et le vivre ensemble », a déclaré le préfet.
Elle a estimé que « l’acquisition de la paix dans notre pays n’a pas été gratuite, des lourds tributs ont été payés par les fils et filles du Tchad. C’est le lieu ici de leur rendre un gigantesque hommage, c’est un hommage digne et mérité. Chaque année, dans notre pays, des fidèles de différentes confessions religieuses se mettent ensemble pour prier Dieu, le Créateur de l’univers afin de bénir notre pays et son peuple. Une prière de cette nature est rarissime sur l’ensemble de la planète terre, et même incroyable pour certaines personnes. Le Tchad, en dépit de sa diversité ethnique, culturelle, religieuse et j’en passe, reste toujours un et indivisible. Le Tchad en miniature, je voudrais parler de notre département, le Batha Ouest qui est un département bigarré où on trouve toutes les couleurs du Tchad, n’a pas manqué à son devoir d’unifier les enfants du Tchad. Il vous souviendra qu’il y a quelques semaines, nous avons organisé une journée de brassage entre les femmes chrétiennes et musulmanes, ceci est une preuve de la cohabitation pacifique et de la concorde nationale. »
Elle exhorte les enfants à se brasser entre eux sans barrière aucune pour se découvrir les uns, les autres, car ils sont innocents et loin de toute idée de division et tribale. "Nous sommes à une ère où le dialogue reste la clef de toute chose. Si nous refusons à nos progénitures de s’épanouir dans la diversité, nous plaçons en eux des barrières morales et psychologiques, d’où la naissance des conflits entre les communautés ou la guerre civile à l’exemple de celle de 1979", selon Fatimé Boukar. Elle a invité les enseignants à un enseignement dans la discipline des matières comme le civisme, la morale et l’hygiène à leurs élèves et étudiants.
Algoni Issa Kalas, représentant le président du conseil des affaires islamique section du Batha, Ramadan Hatab, responsable de l'église catholique et Kamoungué Germie, pasteur de l'église évangélique se son relayés dans leurs prêches pour demander à Dieu le tout puissant d’accorder sa grâce a tous les tchadiens et bénir le pays.
Le gouverneur de la province du Batha, Alio Adoum Abdoulaye, a déclaré que les tchadiens doivent cultiver la paix, la sécurité, la cohabitation pacifique et la prospérité pour le bien être de tous. Selon lui, chaque année, les fidèles de différentes confessions religieuses se mettent ensemble pour prier Dieu afin de bénir le pays. Alio Adoum Abdoulaye a ajouté que « la force de notre pays découle de son unité et cette unité doit être fortifiée. »
C'est par une grande fathia prise par le représentant du président du Conseil des affaires islamique section du Batha que la journée de prière interconfessionnelle pour la paix durable au Tchad a pris fin.