Tchad : les étudiants de médecine d'Abéché maintiennent leur grève. © DR
Les étudiants de la faculté de science et de la santé d'Abéché ont tenu lundi matin une assemblée générale dans l'amphithéâtre B de ladite faculté.
Ils ont rejeté en bloc la déclaration du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Dr. David Houdeingar lors d'une audience dimanche.
Les étudiants qui sont en grève depuis plusieurs jours, rejettent toutes les propositions des autorités et entrent en grève jusqu'à la satisfaction totale de leurs revendications.
"Des résolutions supplémentaires seront prises très prochainement", selon eux. Ils accordent toutefois un délai de trois jours à l'administration pour "revoir sa décision".
Des doléances portées au ministre
Le ministre Dr. David Houdeingar, a rencontré dimanche à Abéché, les responsables de trois instituts supérieurs publics d’Abéché, les représentants du syndicat des enseignants et ceux de l’Union des étudiants.
La rencontre a eu lieu en présence du conseiller du chef de l’Etat à l’enseignement supérieur, Dr. Hissein Massar Hissein.
Au cours de la rencontre, un représentant des étudiants a expliqué qu'il y a un problème d'insuffisance d'enseignants, de salles et de laboratoires au sein de l'université.
"La bibliothèque est là mais n'est pas bien équipée. Il n'y a pas de documents", a-t-il dit.
Les étudiants de la faculté de médecine, en grève, ont également été reçus par le ministre. "Il y a un manque total, surtout dans la faculté, concernant d'abord le suivi des enseignants dans les stages. Pour une faculté de médecine, il doit y avoir un hôpital adéquat pour recevoir les étudiants. Cet hôpital n'est pas négligeable mais passé la troisième année, l'hôpital provincial ne peut pas accompagner les étudiants", a expliqué leur représentant.
Selon le ministre, "toutes ces questions ont été passées au peigne fin par vos responsables et par les administrateurs. Ça veut dire que nous sommes conscients de ces difficultés et nous recherchons ensemble des solutions."
"En période de crise, il faut faire preuve d'imagination et peut être trouver des sources alternatives de financement des nos activités", a indiqué David Houdeingar, évoquant notamment les partenariats avec d'autres universités, afin de "ne pas compter uniquement sur les subventions de l'Etat."
Ils ont rejeté en bloc la déclaration du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Dr. David Houdeingar lors d'une audience dimanche.
Les étudiants qui sont en grève depuis plusieurs jours, rejettent toutes les propositions des autorités et entrent en grève jusqu'à la satisfaction totale de leurs revendications.
"Des résolutions supplémentaires seront prises très prochainement", selon eux. Ils accordent toutefois un délai de trois jours à l'administration pour "revoir sa décision".
Des doléances portées au ministre
Le ministre Dr. David Houdeingar, a rencontré dimanche à Abéché, les responsables de trois instituts supérieurs publics d’Abéché, les représentants du syndicat des enseignants et ceux de l’Union des étudiants.
La rencontre a eu lieu en présence du conseiller du chef de l’Etat à l’enseignement supérieur, Dr. Hissein Massar Hissein.
Au cours de la rencontre, un représentant des étudiants a expliqué qu'il y a un problème d'insuffisance d'enseignants, de salles et de laboratoires au sein de l'université.
"La bibliothèque est là mais n'est pas bien équipée. Il n'y a pas de documents", a-t-il dit.
Les étudiants de la faculté de médecine, en grève, ont également été reçus par le ministre. "Il y a un manque total, surtout dans la faculté, concernant d'abord le suivi des enseignants dans les stages. Pour une faculté de médecine, il doit y avoir un hôpital adéquat pour recevoir les étudiants. Cet hôpital n'est pas négligeable mais passé la troisième année, l'hôpital provincial ne peut pas accompagner les étudiants", a expliqué leur représentant.
Selon le ministre, "toutes ces questions ont été passées au peigne fin par vos responsables et par les administrateurs. Ça veut dire que nous sommes conscients de ces difficultés et nous recherchons ensemble des solutions."
"En période de crise, il faut faire preuve d'imagination et peut être trouver des sources alternatives de financement des nos activités", a indiqué David Houdeingar, évoquant notamment les partenariats avec d'autres universités, afin de "ne pas compter uniquement sur les subventions de l'Etat."