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Tchad : les maisons fragiles, un risque pour les familles en situation d’inondation


Alwihda Info | Par Temandang Gontran - 20 Septembre 2024



Les maisons écroulées et certains endroits envahis par l’eau, causent autant des dégâts humains et matériels. Un défi important à relever, que ce soit du côté du gouvernement ou de la population, plusieurs mesures sont à entreprendre. La fragilité des habitas est un souci pour les personnes démunies.

Les maisons construites par les matériaux fragiles, notamment les briques non cuites, ou construites d’une manière archaïque appelé communément « potopoto », ne résistent pas à l’inondation. Ces constructions éprouvent des difficultés à résister à la forte précipitation pluviométrique, et l’écroulement de ces maisons causent souvent les morts d’hommes.

Le drame du 5 septembre dernier qui a occasionna la mort de 15 personnes, sous les décombres au Ouaddai, plonge les riverains dont les maisons sont fragiles, dans une inquiétude. Une mesure d’accompagnement visant à baisser le prix de sacs de ciment semble important pour permettre à la population d’avoir des maisons solides.

Le gouvernement est appelé à réfléchir sur cette situation que vit sa population, plusieurs personnes sont devenues des sans-abris, suite aux eaux des pluies. Cette fragilité se résume d’une part sur la précarité de la vie et le manque d’efforts de la population à sortir de certaines conditions, notamment l’alcoolisme, la mauvaise gestion, le manque de créativité. Les remarques faites démontrent l’état des maisons, plus basses que la cour, ou le niveau de canalisation.

Ce qui fait que les eaux du dehors deviennent des menaces pour les maisons fragiles, construites en « potopoto ». Ce qui cause autant de dégâts pour de telles constructions, ce sont des intempéries. La population se retrouve dans des pareilles situations au cours d’une d’année de forte précipitation pluviométrique.

Les occupations d’espaces, sans mesurer les conséquences, restent un défi majeur pour les sinistrés. Avec plusieurs hectares de champs affectés par l’inondation, le risque de famine plane sur le pays de Toumaï, et cela nécessite une prise de conscience collective.

En attendant que le gouvernement et la population réfléchissent, l’urgence semble évidente encore, le fleuve Chari et ses affluents menacent déverser dans les quartiers l’alerte est lancé.

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