Le gouverneur de la province du Moyen-Chari, Djibert Younous, a annoncé aujourd'hui le décès dans la ville de Sarh d'un septuagénaire testé positif au Covid-19. Il apporte des précisions sur les cas suspects recensés dans la localité, et met en garde contre toute violation de l'interdiction des entrées et sorties en vigueur à compter de demain.
"Nous avons eu à prélever dans un premier temps trois personnes, dont l'une qui a été en contact avec le cas 11, celui d'Abéché. Dieu merci, les trois prélèvements étaient négatifs. Nous avons eu à relever également deux autres personnes qui sont venues de N'Djamena. Là également, après avoir analysé, les cas étaient négatifs", explique le gouverneur.
"L'avant-dernier, c'était notre compatriote qui était de l'Ambassade d'Afrique du Sud, qui est arrivé chez nous à partir de N'Djamena. Elle est décédée ici à Sarh. Là également, nous avons prélevé elle et son père, et Dieu merci nous avons un résultat qui est négatif", ajoute-t-il.
Selon le gouverneur, "le dernier cas c'est celui de D.H., qui est pratiquement âgé de 70 ans. Il est arrivé tard dans la nuit vers 5 heures du matin. Du parc (automobile, Ndlr), son enfant l'a amené directement à l'hôpital. Automatiquement, on l'a mis en quarantaine."
Le patient est décédé avant le résultat médical
Le prélèvement a été envoyé à N'Djamena, tandis que le patient est décédé avant le résultat médical. "Ce qui nous a obligé à interdire même les entrées dans la nuit dans la ville de Sarh. Nos services qui étaient à l'entrée, flashaient toute personne qui entrait dans la ville de Sarh. N'ayant pas reçu les résultats à temps, il est décédé", précise Djibert Younous.
La famille a été informée "qu'elle ne peut pas prendre le corps. Il faut que la mairie s'en occupe parce qu'il y a des mesures qui ont été prises par rapport aux décès."
Neuf personnes en confinement
Suite à ce décès, la fille, deux parents de la victime et des agents de santé qui l'ont soigné ont été placés en confinement. "Ils sont confinés à l'hôtel. Ils sont au nombre de neuf. On a fait le prélèvement. Pour le moment on a fait le prélèvement de quatre et on a envoyé ça à N'Djamena. Donc nous attendons le résultat de cela", indique le gouverneur.
Respect des mesures
Le gouverneur met en garde tout ceux qui s'hasarderaient à violer la mesure d'interdiction d'entrée et de sortie de la ville de Sarh, chef-lieu de la province du Moyen-Chari. Il demande à la population de "respecter les mesures, surtout les dernières mesures."
"À partir de demain, toutes les entrées seront fermées. Il n'y aura pas d'entrée, ni de sortie de Héli Bongo, ni du côté de Ndéré, ni du côté de la CST. Ce n'est même pas la peine de chercher, gare à celui qui va s'hasarder, surtout les motos-clandoman qui cherchent à faire le gain facile. Celui qui est pris n'aura plus sa moto"
Le gouverneur ajoute que : "le port de masque, il est obligatoire. Là aussi c'est une décision, nous devons la respecter. C'est vrai, nous n'avons pas en quantité les masques mais l'État fera tous pour mettre à la disposition de la population. Dieu merci nous avons reçu 5000 masques par la NSTT que nous avons distribué dans les communes, dans les départements, et au niveau de la santé, au niveau du service de sécurité, ceux qui sont les plus proches et qui veillent sur les autres."
"Nous avons eu à prélever dans un premier temps trois personnes, dont l'une qui a été en contact avec le cas 11, celui d'Abéché. Dieu merci, les trois prélèvements étaient négatifs. Nous avons eu à relever également deux autres personnes qui sont venues de N'Djamena. Là également, après avoir analysé, les cas étaient négatifs", explique le gouverneur.
"L'avant-dernier, c'était notre compatriote qui était de l'Ambassade d'Afrique du Sud, qui est arrivé chez nous à partir de N'Djamena. Elle est décédée ici à Sarh. Là également, nous avons prélevé elle et son père, et Dieu merci nous avons un résultat qui est négatif", ajoute-t-il.
Selon le gouverneur, "le dernier cas c'est celui de D.H., qui est pratiquement âgé de 70 ans. Il est arrivé tard dans la nuit vers 5 heures du matin. Du parc (automobile, Ndlr), son enfant l'a amené directement à l'hôpital. Automatiquement, on l'a mis en quarantaine."
Le patient est décédé avant le résultat médical
Le prélèvement a été envoyé à N'Djamena, tandis que le patient est décédé avant le résultat médical. "Ce qui nous a obligé à interdire même les entrées dans la nuit dans la ville de Sarh. Nos services qui étaient à l'entrée, flashaient toute personne qui entrait dans la ville de Sarh. N'ayant pas reçu les résultats à temps, il est décédé", précise Djibert Younous.
La famille a été informée "qu'elle ne peut pas prendre le corps. Il faut que la mairie s'en occupe parce qu'il y a des mesures qui ont été prises par rapport aux décès."
Neuf personnes en confinement
Suite à ce décès, la fille, deux parents de la victime et des agents de santé qui l'ont soigné ont été placés en confinement. "Ils sont confinés à l'hôtel. Ils sont au nombre de neuf. On a fait le prélèvement. Pour le moment on a fait le prélèvement de quatre et on a envoyé ça à N'Djamena. Donc nous attendons le résultat de cela", indique le gouverneur.
Respect des mesures
Le gouverneur met en garde tout ceux qui s'hasarderaient à violer la mesure d'interdiction d'entrée et de sortie de la ville de Sarh, chef-lieu de la province du Moyen-Chari. Il demande à la population de "respecter les mesures, surtout les dernières mesures."
"À partir de demain, toutes les entrées seront fermées. Il n'y aura pas d'entrée, ni de sortie de Héli Bongo, ni du côté de Ndéré, ni du côté de la CST. Ce n'est même pas la peine de chercher, gare à celui qui va s'hasarder, surtout les motos-clandoman qui cherchent à faire le gain facile. Celui qui est pris n'aura plus sa moto"
Le gouverneur ajoute que : "le port de masque, il est obligatoire. Là aussi c'est une décision, nous devons la respecter. C'est vrai, nous n'avons pas en quantité les masques mais l'État fera tous pour mettre à la disposition de la population. Dieu merci nous avons reçu 5000 masques par la NSTT que nous avons distribué dans les communes, dans les départements, et au niveau de la santé, au niveau du service de sécurité, ceux qui sont les plus proches et qui veillent sur les autres."