Célébration de la fête du travail à la Place de la nation de N'Djamena ce mercredi 1er mai 2019. © Alwihda Info
Les travailleurs tchadiens affiliés à la Confédération libre des travailleurs du Tchad (CLTT) ont célébré ce mercredi 1er mai 2019 à la Place de la Nation de N’Djamena, la fête du travail placée sous le thème : « Une justice sociale pour un travail décent ».
La journée a été marquée par des défilés des travailleurs du secteur public et privé. Des banderoles mentionnaient des slogans appelant à la prise en compte de leurs revendications.
Les travailleurs aspirent à une justice sociale
Selon la CLTT, le travail décent auquel les travailleurs dans leur ensemble appellent de tous leurs vœux se veut un travail productif et rémunérateur, assorti des conditions de liberté, de dignité, d’équité et de sécurité.
Les travailleurs tchadiens ont présenté au Gouvernement un cahier de revendications. Ils réclament entre autres le rétablissement des augmentations générales spécifiques à 100%, le respect strict des résultats de la commission chargée de l’audit des diplômes, sans tenir compte des personnes dites “ sensibles“ et le respect du quota de nomination aux postes de responsabilités accordé aux femmes dans toutes les institutions, conformément à la loi en vigueur.
Le secrétaire général de la CLTT, Brahim Ben Seid affirme que le syndicat, avant-garde des travailleurs et travailleuses, défend les principes et valeurs de liberté, de démocratie, de dignité et de paix sociale. Il conçoit la justice sociale comme le socle de ses aspirations, tant morales que politiques pour fixer l’égalité des droits et instaurer la solidarité.
Selon lui, pour que la justice sociale soit effective, les autres couches sociales, notamment les handicapés, les jeunes diplômés sans emploi et les parents retraités doivent être protégés, accompagnés et assistés par l’Etat. « Le travail décent commence par la garantie des droits des travailleurs et travailleuses dans les différentes structures. Il repose sur quatre axes stratégiques à savoir : la promotion de l’emploi, les normes et droit des travailleurs, la protection sociale et le dialogue social. La CLTT est très préoccupée par le traitement infligé à certains travailleurs dans leur lieu de travail. Les licenciements abusifs, les harcèlements, les discriminations et autres traitements inhumains et dégradants doivent non seulement cesser mais être dénoncés et combattus avec vigueur », martèle-t-il.
Brahim Ben Seid explique que le travail décent devrait normalement permettre d’accroitre la productivité et d'améliorer les prestations de travail.
La journée a été marquée par des défilés des travailleurs du secteur public et privé. Des banderoles mentionnaient des slogans appelant à la prise en compte de leurs revendications.
Les travailleurs aspirent à une justice sociale
Selon la CLTT, le travail décent auquel les travailleurs dans leur ensemble appellent de tous leurs vœux se veut un travail productif et rémunérateur, assorti des conditions de liberté, de dignité, d’équité et de sécurité.
Les travailleurs tchadiens ont présenté au Gouvernement un cahier de revendications. Ils réclament entre autres le rétablissement des augmentations générales spécifiques à 100%, le respect strict des résultats de la commission chargée de l’audit des diplômes, sans tenir compte des personnes dites “ sensibles“ et le respect du quota de nomination aux postes de responsabilités accordé aux femmes dans toutes les institutions, conformément à la loi en vigueur.
Le secrétaire général de la CLTT, Brahim Ben Seid affirme que le syndicat, avant-garde des travailleurs et travailleuses, défend les principes et valeurs de liberté, de démocratie, de dignité et de paix sociale. Il conçoit la justice sociale comme le socle de ses aspirations, tant morales que politiques pour fixer l’égalité des droits et instaurer la solidarité.
Selon lui, pour que la justice sociale soit effective, les autres couches sociales, notamment les handicapés, les jeunes diplômés sans emploi et les parents retraités doivent être protégés, accompagnés et assistés par l’Etat. « Le travail décent commence par la garantie des droits des travailleurs et travailleuses dans les différentes structures. Il repose sur quatre axes stratégiques à savoir : la promotion de l’emploi, les normes et droit des travailleurs, la protection sociale et le dialogue social. La CLTT est très préoccupée par le traitement infligé à certains travailleurs dans leur lieu de travail. Les licenciements abusifs, les harcèlements, les discriminations et autres traitements inhumains et dégradants doivent non seulement cesser mais être dénoncés et combattus avec vigueur », martèle-t-il.
Brahim Ben Seid explique que le travail décent devrait normalement permettre d’accroitre la productivité et d'améliorer les prestations de travail.
Le Gouvernement "soucieux du bien-être des travailleurs"
Officiant les activités de la fête du travail, le ministre de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social, Ali Mbodou Mbodoumi déclare que l’amélioration des conditions de vie des travailleurs en particulier et celles de la population en général est une principale préoccupation du président de la République qui aspire à la consolidation de la paix sociale et à la protection des travailleurs à travers le dialogue social.
Il ajoute que le pays va s’engager vers un nouveau contrat social pour l’émergence et le développement durable de tous les fils et les filles du Tchad. "Soucieux du bien-être des travailleuses et des travailleurs, le Gouvernement s’est engagé à poursuivre et à maintenir un dialogue ouvert et sincère avec tous ses partenaire sociaux. Aussi, un accord est intervenu le 26 octobre 2018, mettant fin aux différents mouvements sociaux. Ensemble nous avons jusqu’à présent réussi à consolider cette paix et à l’entretenir malgré quelques échauffourées qui l’ont entachée par moment", souligne le ministre Ali Mbodou Mbodoumi.
La CLTT espère que les résultats de l’audit des diplômes et des autres contrôles de l’inspection générale d’Etat vont concourir à restaurer aux travailleurs leurs droits par le rétablissement de leurs indemnités coupées. Ils permettront également le recrutement des jeunes diplômés pour faire face au problème de chômage que traverse le Tchad.
Officiant les activités de la fête du travail, le ministre de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social, Ali Mbodou Mbodoumi déclare que l’amélioration des conditions de vie des travailleurs en particulier et celles de la population en général est une principale préoccupation du président de la République qui aspire à la consolidation de la paix sociale et à la protection des travailleurs à travers le dialogue social.
Il ajoute que le pays va s’engager vers un nouveau contrat social pour l’émergence et le développement durable de tous les fils et les filles du Tchad. "Soucieux du bien-être des travailleuses et des travailleurs, le Gouvernement s’est engagé à poursuivre et à maintenir un dialogue ouvert et sincère avec tous ses partenaire sociaux. Aussi, un accord est intervenu le 26 octobre 2018, mettant fin aux différents mouvements sociaux. Ensemble nous avons jusqu’à présent réussi à consolider cette paix et à l’entretenir malgré quelques échauffourées qui l’ont entachée par moment", souligne le ministre Ali Mbodou Mbodoumi.
La CLTT espère que les résultats de l’audit des diplômes et des autres contrôles de l’inspection générale d’Etat vont concourir à restaurer aux travailleurs leurs droits par le rétablissement de leurs indemnités coupées. Ils permettront également le recrutement des jeunes diplômés pour faire face au problème de chômage que traverse le Tchad.