L'ONG La voix de la Femme a organisé ce samedi à l'Université Emi Koussi de N'Djamena, une causerie débats sur le thème "les étudiants face aux viols", afin de sensibiliser et d'informer les étudiants sur la prise de conscience visant à lutter contre les violences basées sur le genre en milieu universitaire.
"Les violences basées sur le genre constituent une violation importante des droits humains et une expression des inégalités sociales existant entre les hommes et les femmes dans le monde. C'est aussi un phénomène qui est à la base de la violation des droits humains, sources d'inégalités sociales existant entre les garçons et les filles", a déploré Mme. Amina Tidjani, présidente de l'ONG.
Selon les statistiques issues de l'enquête MICS de 2008, 18% des femmes âgées de 15 à 49 ans ont été battues, 12% ont été victimes de violences sexuelles, tandis que 44% ont subi les mutilations féminines et génitales. En guise d'illustration, au Sila d'après un rapport (VBGIMS) du première semestre 2013, tous les six types de VBG ont été répertoriées : 47,21% d'agressions physiques, 6,7% de déni de ressources d'opportunités ou de services et 5,4% de viols.
D'après Mme. Appoline Moudalbaye, consultante et formatrice pour la promotion des droits humains, équité des chances, égalité des sexes et l'autonomisation des couches vulnérables, "en dépit de la récurrence des actes, les victimes de viols sollicitent peu le service de la justice ou d'autres acteurs de la sécurité et préfèrent plutôt les services des chefs traditionnels ou dans la plupart des cas elle s'abstiennent."
"Les violences basées sur le genre constituent une violation importante des droits humains et une expression des inégalités sociales existant entre les hommes et les femmes dans le monde. C'est aussi un phénomène qui est à la base de la violation des droits humains, sources d'inégalités sociales existant entre les garçons et les filles", a déploré Mme. Amina Tidjani, présidente de l'ONG.
Selon les statistiques issues de l'enquête MICS de 2008, 18% des femmes âgées de 15 à 49 ans ont été battues, 12% ont été victimes de violences sexuelles, tandis que 44% ont subi les mutilations féminines et génitales. En guise d'illustration, au Sila d'après un rapport (VBGIMS) du première semestre 2013, tous les six types de VBG ont été répertoriées : 47,21% d'agressions physiques, 6,7% de déni de ressources d'opportunités ou de services et 5,4% de viols.
D'après Mme. Appoline Moudalbaye, consultante et formatrice pour la promotion des droits humains, équité des chances, égalité des sexes et l'autonomisation des couches vulnérables, "en dépit de la récurrence des actes, les victimes de viols sollicitent peu le service de la justice ou d'autres acteurs de la sécurité et préfèrent plutôt les services des chefs traditionnels ou dans la plupart des cas elle s'abstiennent."
Pour l'intervenant Olivier, chargé des programmes chaînes pénales au PNUD, "pour mettre en place des interventions de qualité et coordonnées pour prévenir et répondre aux violences basées sur le genre, de nombreuses actions doivent être menées sur le terrain à savoir : formation des encadreurs, des groupes féminins, des auxiliaire de la justice ; sensibilisation, appuis psychologiques et matériels ; appuis juridiques ; appuis aux structures à travers la mise à disposition des professionnels avec renforcement de ses capacités et séances de sensibilisation de la population par les canaux audio et culturels."
Quelques recommandations ont été faites par les participants pour immortaliser cette journée à savoir : renforcer les capacités techniques, matérielles et financières de la coordination lutte contre les VBG afin de mieux galvaniser le domaine; mettre en place un centre d'accueil et de prise en charge psychosocial, médicale, juridique et sécurité ; appuyer la réinsertion économique des victimes ; mener des études ; produire de données statistiques ; et faire des vastes campagne de sensibilisation et de plaidoyer auprès des décideurs.
Quelques recommandations ont été faites par les participants pour immortaliser cette journée à savoir : renforcer les capacités techniques, matérielles et financières de la coordination lutte contre les VBG afin de mieux galvaniser le domaine; mettre en place un centre d'accueil et de prise en charge psychosocial, médicale, juridique et sécurité ; appuyer la réinsertion économique des victimes ; mener des études ; produire de données statistiques ; et faire des vastes campagne de sensibilisation et de plaidoyer auprès des décideurs.