Tchad : "plus jamais de Diya", ni de "permis de tuer", prévient Idriss Déby. © Pr
Le président de la République Idriss Déby, a indiqué vendredi, à la clôture de la 4ème conférence des gouverneurs à Abéché, que « tout meurtre délibéré doit au préalable et systématiquement subir la rigueur de la loi pénale avant que ne soit envisagée la question de la réparation civile. »
« Je le dis de façon claire et ferme : dans la gestion des conflits, l’application de la loi ne doit pas souffrir de compromis intercommunautaires. Il ne sera plus jamais question d’absoudre un crime de sang par une réparation civile négociée sous le dos de la justice. Il ne sera plus jamais question pour un meurtrier d’échapper à la sanction pénale juste parce que sa communauté s’est acquittée de la Diya », a prévenu le chef de l’Etat.
Selon lui, « cette pratique est par essence anti-républicaine car elle anesthésie l’action publique par un simple arrangement communautaire. Cette pratique est profondément injuste car elle introduit de fait une discrimination entre les citoyens en permettant aux meurtriers aisés qui ont des moyens d’échapper à une peine pénale et en envoyant en prison celui qui est incapable de payer le prix du sang. »
Idriss Déby a dénonce une pratique « plus grave » et institutionnalisée » qu’il qualifie d’une sorte de « permis de tuer à ceux qui sont convaincus de la capacité de leur famille ou de leur communauté à payer leur crime ».
Une note circulaire a été signé par trois ministres allant dans le sens de l’interdiction du prix du sang.
« Je rappelle l’interdiction formelle de court-circuiter l’Etat et son intuition judiciaire en réglant les cas de meurtres par la Diya. Plus jamais cela. Tout meurtre délibéré doit au préalable et systématiquement subir la rigueur de la loi pénale, avant que ne soit envisagée la question de la réparation civile », a précisé le président.
« Je le dis de façon claire et ferme : dans la gestion des conflits, l’application de la loi ne doit pas souffrir de compromis intercommunautaires. Il ne sera plus jamais question d’absoudre un crime de sang par une réparation civile négociée sous le dos de la justice. Il ne sera plus jamais question pour un meurtrier d’échapper à la sanction pénale juste parce que sa communauté s’est acquittée de la Diya », a prévenu le chef de l’Etat.
Selon lui, « cette pratique est par essence anti-républicaine car elle anesthésie l’action publique par un simple arrangement communautaire. Cette pratique est profondément injuste car elle introduit de fait une discrimination entre les citoyens en permettant aux meurtriers aisés qui ont des moyens d’échapper à une peine pénale et en envoyant en prison celui qui est incapable de payer le prix du sang. »
Idriss Déby a dénonce une pratique « plus grave » et institutionnalisée » qu’il qualifie d’une sorte de « permis de tuer à ceux qui sont convaincus de la capacité de leur famille ou de leur communauté à payer leur crime ».
Une note circulaire a été signé par trois ministres allant dans le sens de l’interdiction du prix du sang.
« Je rappelle l’interdiction formelle de court-circuiter l’Etat et son intuition judiciaire en réglant les cas de meurtres par la Diya. Plus jamais cela. Tout meurtre délibéré doit au préalable et systématiquement subir la rigueur de la loi pénale, avant que ne soit envisagée la question de la réparation civile », a précisé le président.