Tchad : plusieurs blessés à Abéché après une manifestation. © Alwihda Info
Plusieurs personnes blessées ont été admises samedi à l'hôpital d'Abéché, suite à une manifestation au quartier Djatinié contre une tentative d'expropriation de la famille Ourada d'un domicile.
La protestation semble prendre une autre allure avec la mobilisation de la population.
"Vous avez récupéré le sultanat, les terres vous appartiennent allez y construire pour votre sultan. Nous n'allons pas céder", ont martelé des femmes.
Selon des témoins, une vingtaine de véhicules de différentes forces de sécurité se sont déployées pour tenter de procéder au déguerpissement.
Tentative de négociation
Une tentative de négociation entre un intermédiaire et la famille a été entamée mais celle-ci a été catégorique et a exigé la libération de trois personnes emprisonnées. L'intermédiaire a proposé de ne pas toucher au domicile mais toutefois d'évacuer le Palais Royal, une proposition rejetée par la famille.
Maître Alain Kagonbé demande l'intervention du chef de l'Etat
L'avocat de la famille Ourada, Maître Alain Kagonbé a fait samedi un point de presse, en présence du président de la Ligue tchadienne des droits de l'Homme (LTDH) et de membres de la famille.
Il a demandé le retrait des forces de défense et de sécurité autour du domicile de la famille Royale à Abéché. "Ce sont nos forces, payées par l'argent du contribuable", a-t-il dit, faisant part de son outrance et de sa préoccupation.
"Le Tchad est un Etat de droit. Qu'on ne gère pas un Etat comme on pourrait gérer sa bergerie ou son champ (...) Là vous êtes entrain de gérer des personnes, un peu d'égard pour ces personnes (...) Je suis surpris de cette politique", s'est insurgé maître Alain Kagonbé.
D'après maître Alain Kagonbé, "c'est une affaire qui peut se régler en quelques minutes, sans qu'il n'y ait bain de sang", mais "aujourd'hui le sang est entrain de couler à Abéché".
La protestation semble prendre une autre allure avec la mobilisation de la population.
"Vous avez récupéré le sultanat, les terres vous appartiennent allez y construire pour votre sultan. Nous n'allons pas céder", ont martelé des femmes.
Selon des témoins, une vingtaine de véhicules de différentes forces de sécurité se sont déployées pour tenter de procéder au déguerpissement.
Tentative de négociation
Une tentative de négociation entre un intermédiaire et la famille a été entamée mais celle-ci a été catégorique et a exigé la libération de trois personnes emprisonnées. L'intermédiaire a proposé de ne pas toucher au domicile mais toutefois d'évacuer le Palais Royal, une proposition rejetée par la famille.
Maître Alain Kagonbé demande l'intervention du chef de l'Etat
L'avocat de la famille Ourada, Maître Alain Kagonbé a fait samedi un point de presse, en présence du président de la Ligue tchadienne des droits de l'Homme (LTDH) et de membres de la famille.
Il a demandé le retrait des forces de défense et de sécurité autour du domicile de la famille Royale à Abéché. "Ce sont nos forces, payées par l'argent du contribuable", a-t-il dit, faisant part de son outrance et de sa préoccupation.
"Le Tchad est un Etat de droit. Qu'on ne gère pas un Etat comme on pourrait gérer sa bergerie ou son champ (...) Là vous êtes entrain de gérer des personnes, un peu d'égard pour ces personnes (...) Je suis surpris de cette politique", s'est insurgé maître Alain Kagonbé.
D'après maître Alain Kagonbé, "c'est une affaire qui peut se régler en quelques minutes, sans qu'il n'y ait bain de sang", mais "aujourd'hui le sang est entrain de couler à Abéché".