A 6 mois de 2020, les acteurs politiques tchadiens sont au four et au moulin en vue d'accroître leur côte de popularité. L’hebdomadaire « Le Pays » titre dans sa parution que c’est une leçon de démocratie au MPS. Alors que l’échéance de mai 2019 annoncée tour à tour par Emmanuel Macron puis Idriss Deby s’installe, le secrétaire général du MPS, par ailleurs président du Cadre National de Dialogue Politique (CNDP) a cru bon manœuvrer pour distraire l’opinion en annonçant que le Tchad est prêt pour 2019. Malheureusement, le SG du MPS a été sèchement recadré par les représentants de la communauté internationale qui demandent au Tchad de commencer à se comporter comme un pays qui aspire à la démocratie.
Dans la même lancée, le trimensuel « l’Opinion » dit dans ses colonnes que Mahamat Zen Bada rassure les partenaires que les élections auront lieu en 2019. Le quotidien « le Progrès » quant à lui, titre à sa Une du mardi 14 mai 2019 que « Le CNDP est rassurant pour les législatives en 2019 ». D’après « le progrès », le CNDP a indiqué dans son plan d’action que 2019 est une année électorale. « Le Progrès » précise encore que la CENI a déjà travaillé son règlement et le code de bonne conduite. Elle a mis en place son bureau, ses sous-commissions technique, et a chargé chaque sous-commission d’effectuer son travail.
"La 4ème République, un an après"
C’est le titre de « N’Djamena Bi-hebdo » qui écrit qu’en cette date, le président Deby a signé à la « Trump » la nouvelle constitution marquant le passage à la 4ème République selon les conclusions du forum national organisé par le parti au pouvoir et ses alliés, jetant les bases des reformes institutionnelles. Un an après, acteurs politiques et universitaires dressent un tableau sombre sur le fonctionnement des institutions.
Kassiré en colère
Selon l’info, Dr Kassiré répond à Pahimi Padacké Albert à ses propos tenus lors du 6ème congrès du parti RNDT le réveil. D'après l'Info, le ministre d’Etat a expliqué que l’ex-chef de gouvernement ne doit pas se lamenter car la constitution de la 4ème République est entrée en vigueur et elle porte son acte puisqu’il était en son temps le président du haut comité interministériel pour les réformes institutionnelles.
Suspension à la tête de la commune du 7ème arrondissement
L’Observateur titre que le maire du 7ème arrondissement de la ville de N’Djamena, M. Ahmat Mahamat Guémé est suspendu par la justice, suite à une plainte déposée par les conseillers de la commune pour des chefs d’accusation de détournement des deniers publics et abus de confiance. Le maire et le receveur ont été suspendus par une ordonnance aux fins de suspension d’activité, signée par le juge d’instruction au premier cabinet du Tribunal de grande instance de N’Djamena. « Le visionnaire » explique que le Maire Guemé est cloué car il ne pourra pas prendre des décisions.
Agression à la SRN
« Le visionnaire » titre dans sa parution que la DGA de la Société de Raffinage de N’djamena, Mme Valerie Commelin a été menacé de mort par un certain Ismaël Hamid Abdoulaye, se réclamant beau fils du chef de l’Etat. L’homme tout en courroux, était sur le point d’en découdre avec Dame Valerie, n’eut été l’intervention rapide des agents de sécurité qui sont intervenus en urgence. A l’origine, une affaire de vente des déchets pétroliers connus sous l’appellation de PP. Le Pays de dire qu’une plainte pour menaces de mort contre Ismaël Hamid Abdoulaye a été déposé au greffe du parquet par le conseil de Mme Valérie.
Affaire Habré : A quand le paiement des dommages et intérêts ?
Autre fait marquant de l’actualité cette semaine, ce sont les multiples manifestations des victimes d'Hissein Habré. L’Hebdomadaire « Eclairages » écrit dans ses lignes que cela fait un peu plus d’un mois que les victimes des crimes de l’ex-président tchadien manifestent leur ras-le-bol par un sit-in devant le siège de leur association. Leur objectif est de réclamer le versement des dommages et intérêts mais ça n’émeut personne. Aussi, l’observateur pense que la « victime » Deby laisse mourir les autres ; pour notre confrère, la situation dans laquelle sont plongées les victimes directes et indirectes du régime d'Hissein Habré est plus que déplorable et doit interpeller tout le monde, y compris le gouvernement et par ricochet le président Deby qui, lui aussi se dit victime.
Tokama, trahi
L’actualité de cette semaine, c’est aussi l’affaire de l’activiste Tokama Kemaye qui a été trahi par son ex-concubine, relève Le visionnaire. Tokama est placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt d’Amsinéné. Il est inculpé pour complicité d’atteinte à l’ordre constitutionnel. Le pot aux roses a été découvert par le truchement d’une de ses conquêtes amoureuses, déçue de la rupture qui suivit une belle idylle.
Le jeune activiste tchadien serait depuis un certain temps de mèche avec un mouvement rebelle qui opère dans le nord du Tchad. Pour nos confrères de Le Progrès, Tokama est poursuivi pour détention d’un document le désignant comme représentant du Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), un groupe rebelle basé au sud de la Libye. Ce document a été retrouvé dans le téléphone de son ex-amie, nommée Arly La Class.
Dans la même lancée, le trimensuel « l’Opinion » dit dans ses colonnes que Mahamat Zen Bada rassure les partenaires que les élections auront lieu en 2019. Le quotidien « le Progrès » quant à lui, titre à sa Une du mardi 14 mai 2019 que « Le CNDP est rassurant pour les législatives en 2019 ». D’après « le progrès », le CNDP a indiqué dans son plan d’action que 2019 est une année électorale. « Le Progrès » précise encore que la CENI a déjà travaillé son règlement et le code de bonne conduite. Elle a mis en place son bureau, ses sous-commissions technique, et a chargé chaque sous-commission d’effectuer son travail.
"La 4ème République, un an après"
C’est le titre de « N’Djamena Bi-hebdo » qui écrit qu’en cette date, le président Deby a signé à la « Trump » la nouvelle constitution marquant le passage à la 4ème République selon les conclusions du forum national organisé par le parti au pouvoir et ses alliés, jetant les bases des reformes institutionnelles. Un an après, acteurs politiques et universitaires dressent un tableau sombre sur le fonctionnement des institutions.
Kassiré en colère
Selon l’info, Dr Kassiré répond à Pahimi Padacké Albert à ses propos tenus lors du 6ème congrès du parti RNDT le réveil. D'après l'Info, le ministre d’Etat a expliqué que l’ex-chef de gouvernement ne doit pas se lamenter car la constitution de la 4ème République est entrée en vigueur et elle porte son acte puisqu’il était en son temps le président du haut comité interministériel pour les réformes institutionnelles.
Suspension à la tête de la commune du 7ème arrondissement
L’Observateur titre que le maire du 7ème arrondissement de la ville de N’Djamena, M. Ahmat Mahamat Guémé est suspendu par la justice, suite à une plainte déposée par les conseillers de la commune pour des chefs d’accusation de détournement des deniers publics et abus de confiance. Le maire et le receveur ont été suspendus par une ordonnance aux fins de suspension d’activité, signée par le juge d’instruction au premier cabinet du Tribunal de grande instance de N’Djamena. « Le visionnaire » explique que le Maire Guemé est cloué car il ne pourra pas prendre des décisions.
Agression à la SRN
« Le visionnaire » titre dans sa parution que la DGA de la Société de Raffinage de N’djamena, Mme Valerie Commelin a été menacé de mort par un certain Ismaël Hamid Abdoulaye, se réclamant beau fils du chef de l’Etat. L’homme tout en courroux, était sur le point d’en découdre avec Dame Valerie, n’eut été l’intervention rapide des agents de sécurité qui sont intervenus en urgence. A l’origine, une affaire de vente des déchets pétroliers connus sous l’appellation de PP. Le Pays de dire qu’une plainte pour menaces de mort contre Ismaël Hamid Abdoulaye a été déposé au greffe du parquet par le conseil de Mme Valérie.
Affaire Habré : A quand le paiement des dommages et intérêts ?
Autre fait marquant de l’actualité cette semaine, ce sont les multiples manifestations des victimes d'Hissein Habré. L’Hebdomadaire « Eclairages » écrit dans ses lignes que cela fait un peu plus d’un mois que les victimes des crimes de l’ex-président tchadien manifestent leur ras-le-bol par un sit-in devant le siège de leur association. Leur objectif est de réclamer le versement des dommages et intérêts mais ça n’émeut personne. Aussi, l’observateur pense que la « victime » Deby laisse mourir les autres ; pour notre confrère, la situation dans laquelle sont plongées les victimes directes et indirectes du régime d'Hissein Habré est plus que déplorable et doit interpeller tout le monde, y compris le gouvernement et par ricochet le président Deby qui, lui aussi se dit victime.
Tokama, trahi
L’actualité de cette semaine, c’est aussi l’affaire de l’activiste Tokama Kemaye qui a été trahi par son ex-concubine, relève Le visionnaire. Tokama est placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt d’Amsinéné. Il est inculpé pour complicité d’atteinte à l’ordre constitutionnel. Le pot aux roses a été découvert par le truchement d’une de ses conquêtes amoureuses, déçue de la rupture qui suivit une belle idylle.
Le jeune activiste tchadien serait depuis un certain temps de mèche avec un mouvement rebelle qui opère dans le nord du Tchad. Pour nos confrères de Le Progrès, Tokama est poursuivi pour détention d’un document le désignant comme représentant du Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), un groupe rebelle basé au sud de la Libye. Ce document a été retrouvé dans le téléphone de son ex-amie, nommée Arly La Class.