Des sacs de farine produits à Moundou dans une usine de transformation créée par des entrepreneurs privés. Tchad. © Alwihda Info/G.A.
Le président de la République Idriss Déby a appelé mardi au renforcement et à la modernisation de l'outil diplomatique tchadien "pour mieux défende nos intérêts, tant dans le cadre bilatéral, avec chacun de nos partenaires, que dans le cadre multilatéral", dans un monde "complexe, profondément troublé, et en perpétuelle mutation, dont l’évolution est difficile à prévoir".
Il s'est exprimé au cours de l'ouverture de la Conférence des chefs de missions et représentations diplomatiques et consulaires du Tchad, édition 2019.
"Cette Conférence se tient à une période cruciale de l'histoire, marquée par des bouleversements et des défis de plusieurs ordres, tant à l’intérieur de chacun des États individuellement pris, que dans la gouvernance de l’ordre multidimensionnel mondial", a déclaré Idriss Déby. Il a cité notamment "les conflits internes, les crises, le terrorisme, le changement climatique, la criminalité transnationale, les inégalités exacerbées entre les États par l’ordre économique international injuste, les tensions régionales" qui sont "autant des défis qui menacent le monde en général, et l’Afrique en particulier."
Selon lui, il est "extrêmement important de revisiter l’action extérieure de notre pays pour mieux saisir le présent, dans toute sa complexité, et envisager le futur en connaissance de cause."
La Conférence des ambassadeurs offre l’occasion d’assigner à l'outil diplomatique des lignes directrices précises et des objectifs clairs par rapport à tous les enjeux majeurs de l’heure. Se félicitant "des succès remarquables enregistrés, ces dernières années, par notre diplomatie, aux plans sous régional, régional et international", Idriss Déby a estimé qu'il faut "fixer un nouveau cap à la lumière des priorités liées au développement durable et à la paix, à la stabilité et à la sécurité de notre pays."
Au plan économique, l’outil diplomatique "doit absolument se mettre en phase" avec la « Vision 2030 : le Tchad que nous voulons », pour que "les intérêts vitaux et les priorités consacrés soient réalisés au mieux des possibilités réelles de notre pays."
"L’option résolue de la transformation structurelle de notre économie envisagée dans le cadre de cette Vision, à travers une diversification poussée de notre tissu productif, doit être soutenue par des investissements robustes dans les secteurs clés comme l’agriculture, l’élevage, les mines, les infrastructures, l’énergie et les nouvelles technologies de l’information et de la communication", a indiqué le chef de l'Etat.
"La priorité à la transformation de nos matières premières sur place"
"Nous devons poursuivre et densifier une coopération mutuellement avantageuse en scrutant toutes les opportunités à cette fin. Si l’on a privilégié jusque-là une économie basée sur l’exportation de nos matières premières, dorénavant, la priorité doit être accordée à la transformation de nos matières premières sur place. La valeur ajoutée à nos produits et le transfert de compétence et du savoir-faire doivent être les maitres-mots de toute négociation avec nos partenaires", a expliqué Idriss Déby.
D'après lui, "l’apport des investisseurs étrangers est plus que déterminant dans la mise en œuvre de ce vaste chantier. Mais la mobilisation effective des investissements étrangers et la promotion de l’attractivité de notre pays, reposent en grande partie sur nos Missions diplomatiques et consulaires."
Les chefs des missions diplomatiques et consulaires ont été invités à "prendre toute la mesure de la portée et de la signification profonde de présentes assises, en (se) focalisant, avec toute l’attention requise, au cours de vos échanges, sur les voies et moyens devant vous permettre, de contribuer efficacement à l’atteinte des objectifs visés par le Plan National de Développement."
En ce sens, le président a insisté sur l'engagement commun des ministères, missions diplomatiques et consulaires "dans cette œuvre collective à réussir, en étroite collaboration avec tous les autres acteurs concernés, relevant des secteurs public, privé ou mixte, pour avancer méthodiquement mais sûrement, vers les objectifs ou options murement réfléchis et retenus."
Ces acteurs étatiques sont appelés à réfléchir à la meilleure stratégie pour promouvoir le Tchad en faisant connaître la carte de ses richesses et de ses potentialités économiques, ses merveilleux sites touristiques, les opportunités d’investissements dans les différents secteurs, ainsi que les facilités et garanties qu’offre le Gouvernement aux investisseurs.
Ils devront également "accompagner (les) opérateurs économiques dans l’exploration des opportunités d’exportation de leurs produits ou dans la recherche des partenaires étrangers."
Il s'est exprimé au cours de l'ouverture de la Conférence des chefs de missions et représentations diplomatiques et consulaires du Tchad, édition 2019.
"Cette Conférence se tient à une période cruciale de l'histoire, marquée par des bouleversements et des défis de plusieurs ordres, tant à l’intérieur de chacun des États individuellement pris, que dans la gouvernance de l’ordre multidimensionnel mondial", a déclaré Idriss Déby. Il a cité notamment "les conflits internes, les crises, le terrorisme, le changement climatique, la criminalité transnationale, les inégalités exacerbées entre les États par l’ordre économique international injuste, les tensions régionales" qui sont "autant des défis qui menacent le monde en général, et l’Afrique en particulier."
Selon lui, il est "extrêmement important de revisiter l’action extérieure de notre pays pour mieux saisir le présent, dans toute sa complexité, et envisager le futur en connaissance de cause."
La Conférence des ambassadeurs offre l’occasion d’assigner à l'outil diplomatique des lignes directrices précises et des objectifs clairs par rapport à tous les enjeux majeurs de l’heure. Se félicitant "des succès remarquables enregistrés, ces dernières années, par notre diplomatie, aux plans sous régional, régional et international", Idriss Déby a estimé qu'il faut "fixer un nouveau cap à la lumière des priorités liées au développement durable et à la paix, à la stabilité et à la sécurité de notre pays."
Au plan économique, l’outil diplomatique "doit absolument se mettre en phase" avec la « Vision 2030 : le Tchad que nous voulons », pour que "les intérêts vitaux et les priorités consacrés soient réalisés au mieux des possibilités réelles de notre pays."
"L’option résolue de la transformation structurelle de notre économie envisagée dans le cadre de cette Vision, à travers une diversification poussée de notre tissu productif, doit être soutenue par des investissements robustes dans les secteurs clés comme l’agriculture, l’élevage, les mines, les infrastructures, l’énergie et les nouvelles technologies de l’information et de la communication", a indiqué le chef de l'Etat.
"La priorité à la transformation de nos matières premières sur place"
"Nous devons poursuivre et densifier une coopération mutuellement avantageuse en scrutant toutes les opportunités à cette fin. Si l’on a privilégié jusque-là une économie basée sur l’exportation de nos matières premières, dorénavant, la priorité doit être accordée à la transformation de nos matières premières sur place. La valeur ajoutée à nos produits et le transfert de compétence et du savoir-faire doivent être les maitres-mots de toute négociation avec nos partenaires", a expliqué Idriss Déby.
D'après lui, "l’apport des investisseurs étrangers est plus que déterminant dans la mise en œuvre de ce vaste chantier. Mais la mobilisation effective des investissements étrangers et la promotion de l’attractivité de notre pays, reposent en grande partie sur nos Missions diplomatiques et consulaires."
Les chefs des missions diplomatiques et consulaires ont été invités à "prendre toute la mesure de la portée et de la signification profonde de présentes assises, en (se) focalisant, avec toute l’attention requise, au cours de vos échanges, sur les voies et moyens devant vous permettre, de contribuer efficacement à l’atteinte des objectifs visés par le Plan National de Développement."
En ce sens, le président a insisté sur l'engagement commun des ministères, missions diplomatiques et consulaires "dans cette œuvre collective à réussir, en étroite collaboration avec tous les autres acteurs concernés, relevant des secteurs public, privé ou mixte, pour avancer méthodiquement mais sûrement, vers les objectifs ou options murement réfléchis et retenus."
Ces acteurs étatiques sont appelés à réfléchir à la meilleure stratégie pour promouvoir le Tchad en faisant connaître la carte de ses richesses et de ses potentialités économiques, ses merveilleux sites touristiques, les opportunités d’investissements dans les différents secteurs, ainsi que les facilités et garanties qu’offre le Gouvernement aux investisseurs.
Ils devront également "accompagner (les) opérateurs économiques dans l’exploration des opportunités d’exportation de leurs produits ou dans la recherche des partenaires étrangers."