La ministre du Commerce, de l'Industrie, et de la promotion du Secteur privé, Achta Djibrine Sy. © Golmen Ali/Alwihda Info
Le Gouvernement envisage la fermeture "dans les prochaines heures" des commerces non-alimentaires, une nouvelle mesure de prévention face à la pandémie du coronavirus. Qu'est-ce qui a motivé cette idée ? La ministre du Commerce, de l'Industrie, et de la promotion du Secteur privé, Achta Djibrine Sy s'en est expliqué ce dimanche, à l'issue d'une réunion de la cellule de veille et de sécurité sanitaire au Palais présidentiel.
"Le marché est un lieu de regroupement. J'ai sillonné ce matin même plusieurs marchés, et je me suis rendu compte qu'il était très difficile de respecter les consignes, par exemple par rapport à la distance d'un mètre. Vous comprenez qu'il n'est pas possible pour les vendeuses de se mettre à une distance d'un mètre les unes des autres. Ensuite, nous avons vu également que c'est vraiment touffu, on avait de la peine à accéder au centre social parce qu'on voulait passer par là", a indiqué Achta Djibrine Sy.
La ministre a évoqué des arguments pour et contre, notamment au vu du "degré de vulnérabilité de certains de nos compatriotes qui vivent au jour le jour."
"Nous avons des ménages qui vivent au jour le jour, et qui sont obligés de se rendre dans les marchés tous les jours. Nous avons également des commerçantes qui n'ont pas un capital mais qui vont au marché, auprès des grossistes et qui prennent les produits pour les revendre, et qui vivent seulement du bénéfice", a souligné la ministre Achta Djibrine Sy.
Selon elle, "la décision qui a été prise, ça sera beaucoup plus celle de fermer les boutiques qui vendent des articles, produits qui ne sont pas indispensables. On va privilégier les alimentations, et également le commerce de produits alimentaires, de première nécessité d'une manière générale."
"C'est ça qui va probablement être décidé. Je ne voudrais pas dire que la décision a déjà été prise parce que nous avons simplement écouté les propositions, les analyses qui ont été faites par les différents acteurs. La tendance est effectivement celle d'aller vers la fermetures des boutiques qui ne vendent pas des produits alimentaires, ceci permettrait de garantir la fluidité de la circulation dans les marchés", a conclu la ministre.
"Le marché est un lieu de regroupement. J'ai sillonné ce matin même plusieurs marchés, et je me suis rendu compte qu'il était très difficile de respecter les consignes, par exemple par rapport à la distance d'un mètre. Vous comprenez qu'il n'est pas possible pour les vendeuses de se mettre à une distance d'un mètre les unes des autres. Ensuite, nous avons vu également que c'est vraiment touffu, on avait de la peine à accéder au centre social parce qu'on voulait passer par là", a indiqué Achta Djibrine Sy.
La ministre a évoqué des arguments pour et contre, notamment au vu du "degré de vulnérabilité de certains de nos compatriotes qui vivent au jour le jour."
"Nous avons des ménages qui vivent au jour le jour, et qui sont obligés de se rendre dans les marchés tous les jours. Nous avons également des commerçantes qui n'ont pas un capital mais qui vont au marché, auprès des grossistes et qui prennent les produits pour les revendre, et qui vivent seulement du bénéfice", a souligné la ministre Achta Djibrine Sy.
Selon elle, "la décision qui a été prise, ça sera beaucoup plus celle de fermer les boutiques qui vendent des articles, produits qui ne sont pas indispensables. On va privilégier les alimentations, et également le commerce de produits alimentaires, de première nécessité d'une manière générale."
"C'est ça qui va probablement être décidé. Je ne voudrais pas dire que la décision a déjà été prise parce que nous avons simplement écouté les propositions, les analyses qui ont été faites par les différents acteurs. La tendance est effectivement celle d'aller vers la fermetures des boutiques qui ne vendent pas des produits alimentaires, ceci permettrait de garantir la fluidité de la circulation dans les marchés", a conclu la ministre.
Différents acteurs consultés
"La discipline a sauvé la Chine"
Le président de la cellule de veille et de la sécurité sanitaire, Kalzeubé Payimi Deubet, s'est offusqué dimanche du non-respect par les citoyens de certaines mesures d'interdiction prises par les autorités.
"La discipline a sauvé la Chine face au coronavirus, l’indiscipline et l’incivisme risque de nous éclabousser ici, si l’on n’y prend garde", a-t-il affirmé.
"Nous avions interdit la circulation des bus et minibus ce 21 mars, quelle ne fut ma surprise de constater ce dimanche, en venant au bureau, que des clients continuent allègrement à emprunter ce moyen de transport. Nous allons passer à la vitesse supérieure", a ajouté le ministre d'Etat Kalzeubé Payimi Deubet.
Le président de la Chambre de commerce, de l’industrie, de l’agriculture, des mines et de l’artisanat, Amir Adoudou Artine, dit s’en tenir à la décision qui sera prise.
Le secrétaire général de l'association pour la défense des droits des consommateurs, Daouda Elhadji Adam, s'est félicité de cette prise de position de la cellule de veille et demande aux commerçants de coopérer, car, "il y va de l’intérêt de tout le monde."
"La discipline a sauvé la Chine"
Le président de la cellule de veille et de la sécurité sanitaire, Kalzeubé Payimi Deubet, s'est offusqué dimanche du non-respect par les citoyens de certaines mesures d'interdiction prises par les autorités.
"La discipline a sauvé la Chine face au coronavirus, l’indiscipline et l’incivisme risque de nous éclabousser ici, si l’on n’y prend garde", a-t-il affirmé.
"Nous avions interdit la circulation des bus et minibus ce 21 mars, quelle ne fut ma surprise de constater ce dimanche, en venant au bureau, que des clients continuent allègrement à emprunter ce moyen de transport. Nous allons passer à la vitesse supérieure", a ajouté le ministre d'Etat Kalzeubé Payimi Deubet.