Les contours d'un vaste plan d'appui au secteur agricole -visant à éviter la famine- ont été annoncés mardi par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Oumar Yaya Hissein.
Le chef de l'État a décidé mardi d'accroître sur fonds propres de l'État, les ressources destinées à la production agricole, en vue d'une moisson abondante pendant la campagne 2020 qui démarre et celle à venir.
Plusieurs mesures sont prescrites :
- Procéder à la rétrocession de plus de 1000 tracteurs aux groupements des producteurs à un coût très largement subventionné, dans le respect de l'équité sociale et géographique. Une priorité doit être accordée aux groupements féminins qui doivent bénéficier d'au moins 30% des cessions. Le produit de cette rétrocession sera injecté dans d'autres activités du secteur.
- Acquérir selon des mécanismes transparents instruits et en urgence, un complément de : 10.025 tonnes de semences maraichères et pluviales ; 40.000 litres d'insecticides et des produits antiacridiens ; 50 tonnes de fongicides ; 3000 kits de traitement ; 5000 charrues à traction animale ;
- Doter 10.000 producteurs maraichers en kits de matériels ;
- Renforcer le personnel d'encadrement par le doublement du nombre des conseillers agricoles de terrain et les équiper en moyen de transport adapté ;
- Financer massivement les missions d'encadrement et de suivi de la campagne sur toute l'étendue du territoire ;
- Adapter les restrictions de la circulation des personnes à la nécessaire mobilité des paysans, des producteurs et de la main d'oeuvre agricole ;
- Débloquer une partie des instances de paiement au Trésor au profit des entités sous tutelle (ANADER, ITRAD, CISSAP, ANLA) ; mettre en oeuvre, dans les plus brefs délais, la nouvelle organisation du ministère dont le décret a été signé ce 25 mai 2020.
Cette démarche se résume en terme chiffré par une dotation globale supplémentaire de 17 milliards Fcfa qui est consentie pour financer les différentes actions annoncées.
Le chef de l'État a décidé mardi d'accroître sur fonds propres de l'État, les ressources destinées à la production agricole, en vue d'une moisson abondante pendant la campagne 2020 qui démarre et celle à venir.
Plusieurs mesures sont prescrites :
- Procéder à la rétrocession de plus de 1000 tracteurs aux groupements des producteurs à un coût très largement subventionné, dans le respect de l'équité sociale et géographique. Une priorité doit être accordée aux groupements féminins qui doivent bénéficier d'au moins 30% des cessions. Le produit de cette rétrocession sera injecté dans d'autres activités du secteur.
- Acquérir selon des mécanismes transparents instruits et en urgence, un complément de : 10.025 tonnes de semences maraichères et pluviales ; 40.000 litres d'insecticides et des produits antiacridiens ; 50 tonnes de fongicides ; 3000 kits de traitement ; 5000 charrues à traction animale ;
- Doter 10.000 producteurs maraichers en kits de matériels ;
- Renforcer le personnel d'encadrement par le doublement du nombre des conseillers agricoles de terrain et les équiper en moyen de transport adapté ;
- Financer massivement les missions d'encadrement et de suivi de la campagne sur toute l'étendue du territoire ;
- Adapter les restrictions de la circulation des personnes à la nécessaire mobilité des paysans, des producteurs et de la main d'oeuvre agricole ;
- Débloquer une partie des instances de paiement au Trésor au profit des entités sous tutelle (ANADER, ITRAD, CISSAP, ANLA) ; mettre en oeuvre, dans les plus brefs délais, la nouvelle organisation du ministère dont le décret a été signé ce 25 mai 2020.
Cette démarche se résume en terme chiffré par une dotation globale supplémentaire de 17 milliards Fcfa qui est consentie pour financer les différentes actions annoncées.