Des gendarmes escortent un détenu au Tchad. Illustration. © Alwihda Info
Ils ne sont désormais plus que quatre évadés à ne pas avoir été retrouvés à ce jour, suite à la révolte de vendredi dernier à la maison d'arrêt d'Amsinene, a indiqué dimanche le Procureur de la République, Youssouf Tom, à Alwihda Info. Ils sont toutefois recherchés par les forces de sécurité.
29 détenus ont sauté le mur mitoyen du camp pénitentiaire. La plupart d'entre eux ont été rattrapés.
Le soir de la mutinerie, un détenu a tenté de se dissimuler parmi les blessés. Lors de leur évacuation, l'individu s'est glissé parmi eux, habillé en blanc, portant un chèche blanc, et muni d'un couteau. Il a toutefois été rattrapé et réincarcéré.
Une femme habillée en blanc, sac à la main, a également tenté de sortir discrètement de la prison, profitant de la brèche. Elle a été rattrapée et ramenée dans l'établissement pénitentiaire.
Le dernier bilan de la mutinerie est de deux morts et trois blessés, en plus des quatre évadés.
Deux jours avant la mutinerie, les forces de sécurité ont procédé à la fouille de la maison d'arrêt. Ils ont saisi 114 téléphones et plusieurs couteaux de fabrication locale.
Du côté des autorités, l'on pointe des complicités. Le mystère demeure sur cette mutinerie car les détenus étaient munis de creusoirs et de barres de fer, ce qui a permis de faire une brèche entre le grillage et le mur.
Diverses raisons de la mutinerie sont évoquées, notamment la restriction des visites aux détenus face à la pandémie du coronavirus et l'incarcération d'un ressortissant égyptien, ce qui aurait suscité la panique. Le procureur de la République confirme ces hypothèses, mais évoque aussi d'autres raisons qui seront éclaircies dans le cadre de l'enquête.
La CTDDH demande le désengorgement des prisons
La Convention tchadienne de défense des droits de l'Homme (CTDDH) a exigé vendredi le "désengorgement impératif et immédiat des prisons du Tchad en prévision d'une éventuelle propagation du virus du COVID19 dans les endroits surpeuplés et surtout dans tous les lieux de détention."
29 détenus ont sauté le mur mitoyen du camp pénitentiaire. La plupart d'entre eux ont été rattrapés.
Le soir de la mutinerie, un détenu a tenté de se dissimuler parmi les blessés. Lors de leur évacuation, l'individu s'est glissé parmi eux, habillé en blanc, portant un chèche blanc, et muni d'un couteau. Il a toutefois été rattrapé et réincarcéré.
Une femme habillée en blanc, sac à la main, a également tenté de sortir discrètement de la prison, profitant de la brèche. Elle a été rattrapée et ramenée dans l'établissement pénitentiaire.
Le dernier bilan de la mutinerie est de deux morts et trois blessés, en plus des quatre évadés.
Deux jours avant la mutinerie, les forces de sécurité ont procédé à la fouille de la maison d'arrêt. Ils ont saisi 114 téléphones et plusieurs couteaux de fabrication locale.
Du côté des autorités, l'on pointe des complicités. Le mystère demeure sur cette mutinerie car les détenus étaient munis de creusoirs et de barres de fer, ce qui a permis de faire une brèche entre le grillage et le mur.
Diverses raisons de la mutinerie sont évoquées, notamment la restriction des visites aux détenus face à la pandémie du coronavirus et l'incarcération d'un ressortissant égyptien, ce qui aurait suscité la panique. Le procureur de la République confirme ces hypothèses, mais évoque aussi d'autres raisons qui seront éclaircies dans le cadre de l'enquête.
La CTDDH demande le désengorgement des prisons
La Convention tchadienne de défense des droits de l'Homme (CTDDH) a exigé vendredi le "désengorgement impératif et immédiat des prisons du Tchad en prévision d'une éventuelle propagation du virus du COVID19 dans les endroits surpeuplés et surtout dans tous les lieux de détention."