Une conférence internationale sur l'apport du droit OHADA dans l'amélioration du climat des affaires au Tchad, le 27 avril 2019 à N'Djamena. © Alwihda Info
Le Centre d'animation du droit OHADA au Tchad (CADOT), en partenariat avec le ministère de la Justice, la Fondation pour le droit continental et l'Ambassade de France au Tchad, a organisé ce samedi 27 avril au CEFOD une conférence internationale sur l'apport du droit OHADA dans l'amélioration du climat des affaires au Tchad.
La conférence a été animée par Stéphane Mortier, président de l'Union des anciens étudiants de l'Université Libre de Bruxelles en France, Anne-Charlotte Gros, directrice générale de la Fondation pour le Droit Continental et Ngadjadoum Josué, avocat au barreau du Tchad.
Dans son discours, le coordinateur du Centre, Ndoloum Casimir a expliqué que le CADOT est une initiative des élèves-magistrats de la 2ème promotion de l'Ecole Nationale de Formation Judiciaire (ENFJ). Il vise à vulgariser et à promouvoir le droit OHADA au Tchad, en s'appuyant sur la jeunesse étudiante et les acteurs de la justice.
Depuis sa création en 2015 et son officialisation en tant qu'association de droit tchadien en 2016 sous l'actuelle dénomination, le CADOT mène plusieurs activités de promotion et de vulgarisation du droit OHADA au Tchad dont les plus emblématiques sont la dissémination juridique et la participation au concours international.
Le Centre ambitionne de développer un cadre de production des compétences et un laboratoire d'éthique et de déontologie, fondamentalement inspiré de l'OHADA, en partenariat avec les grandes Écoles et les Universités, ainsi qu'avec la collaboration de la commission nationale OHADA.
"Je félicite à cette occasion le Centre d'animation du droit OHADA au Tchad, organisateur de cette conférence et promoteur au Tchad, avec l'appui du service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France, pour son implication sans faille dans l'organisation du concours "Génies en herbe OHADA". La remise de codes OHADA par l'UNIDA au CADOT est un soutien fort à cette jeune structure et lui permettra d'oeuvrer plus encore à la diffusion du droit OHADA auprès des juristes tchadiens, apprentis ou professionnels confirmés", a déclaré Philippe Lacoste, ambassade de France au Tchad.
"Le sujet qui nous réunit aujourd'hui démontre toutefois que derrière une matière juridique hautement technique et une jurisprudence souvent complexe se cachent des considérations éminemment concrètes aux implications quotidiennes pour l'ensemble d'entre nous", a-t-il relevé.
Le bilan des actions mises en oeuvre en ce sens par les autorités tchadiens restent à ce stade contrastées mais des efforts sont entrepris dans de nombreux secteurs. Les panélistes auront l'occasion d'en débattre concrètement et leurs échanges seront à coup sur éclairant, a espéré Philippe Lacoste. D'après lui "ces efforts considérés comme insuffisants par certains font l'objet d'une attention constante de la part de la communauté des partenaires techniques et financiers, notamment l'ambassade de France dans le cadre du dialogue avec l'État tchadien porté par le Fonds monétaire international."
La conférence a été animée par Stéphane Mortier, président de l'Union des anciens étudiants de l'Université Libre de Bruxelles en France, Anne-Charlotte Gros, directrice générale de la Fondation pour le Droit Continental et Ngadjadoum Josué, avocat au barreau du Tchad.
Dans son discours, le coordinateur du Centre, Ndoloum Casimir a expliqué que le CADOT est une initiative des élèves-magistrats de la 2ème promotion de l'Ecole Nationale de Formation Judiciaire (ENFJ). Il vise à vulgariser et à promouvoir le droit OHADA au Tchad, en s'appuyant sur la jeunesse étudiante et les acteurs de la justice.
Depuis sa création en 2015 et son officialisation en tant qu'association de droit tchadien en 2016 sous l'actuelle dénomination, le CADOT mène plusieurs activités de promotion et de vulgarisation du droit OHADA au Tchad dont les plus emblématiques sont la dissémination juridique et la participation au concours international.
Le Centre ambitionne de développer un cadre de production des compétences et un laboratoire d'éthique et de déontologie, fondamentalement inspiré de l'OHADA, en partenariat avec les grandes Écoles et les Universités, ainsi qu'avec la collaboration de la commission nationale OHADA.
"Je félicite à cette occasion le Centre d'animation du droit OHADA au Tchad, organisateur de cette conférence et promoteur au Tchad, avec l'appui du service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France, pour son implication sans faille dans l'organisation du concours "Génies en herbe OHADA". La remise de codes OHADA par l'UNIDA au CADOT est un soutien fort à cette jeune structure et lui permettra d'oeuvrer plus encore à la diffusion du droit OHADA auprès des juristes tchadiens, apprentis ou professionnels confirmés", a déclaré Philippe Lacoste, ambassade de France au Tchad.
"Le sujet qui nous réunit aujourd'hui démontre toutefois que derrière une matière juridique hautement technique et une jurisprudence souvent complexe se cachent des considérations éminemment concrètes aux implications quotidiennes pour l'ensemble d'entre nous", a-t-il relevé.
Le bilan des actions mises en oeuvre en ce sens par les autorités tchadiens restent à ce stade contrastées mais des efforts sont entrepris dans de nombreux secteurs. Les panélistes auront l'occasion d'en débattre concrètement et leurs échanges seront à coup sur éclairant, a espéré Philippe Lacoste. D'après lui "ces efforts considérés comme insuffisants par certains font l'objet d'une attention constante de la part de la communauté des partenaires techniques et financiers, notamment l'ambassade de France dans le cadre du dialogue avec l'État tchadien porté par le Fonds monétaire international."