Tchad : renforcer l'éducation sociale contre la transmission des mauvaises valeurs. © Mahamat Abdramane Ali Kitire/Alwihda Info
À l'occasion de l'édition 2020 de la SENAFET, l'association dynamique citoyenne No Limit, en partenariat avec le Lycée-collège Sacré Coeur, a organisé samedi dans la grande salle de l'établissement, une conférence-débat sur le thème "Éducation et violences faites aux femmes au Tchad : la lutte en faveur de la dignité de la femme."
La conférence vise à permettre aux participants de comprendre et de faire savoir combien de fois la femme joue un rôle crucial dans la société, mais aussi de faire reconnaître la dignité de la femme dans la société.
De l'avis de la paneliste Viviane Madjita, "l'éducation des jeunes filles est le meilleur outil pour éradiquer la violence du genre. Eduquer une fille, c'est vivre ensemble en société."
Elle relève que les violences faites aux femmes peuvent se manifester par plusieurs formes à savoir : physique et morale, avec des conséquences désastreuses pour l'épanouissement de la société. Selon Viviane Madjita, "l'éducation est la base principale pour lutter contre la discrimination envers les femmes."
La conférence vise à permettre aux participants de comprendre et de faire savoir combien de fois la femme joue un rôle crucial dans la société, mais aussi de faire reconnaître la dignité de la femme dans la société.
De l'avis de la paneliste Viviane Madjita, "l'éducation des jeunes filles est le meilleur outil pour éradiquer la violence du genre. Eduquer une fille, c'est vivre ensemble en société."
Elle relève que les violences faites aux femmes peuvent se manifester par plusieurs formes à savoir : physique et morale, avec des conséquences désastreuses pour l'épanouissement de la société. Selon Viviane Madjita, "l'éducation est la base principale pour lutter contre la discrimination envers les femmes."
Tchad : renforcer l'éducation sociale contre la transmission des mauvaises valeurs. © Mahamat Abdramane Ali Kitire/Alwihda Info
D'après la paneliste Mariam Titimbaye, "la femme est le pilier du développement d'un pays. Si aujourd'hui, la femme a été retardée dans son éducation au Tchad, c'est parce qu'à l'époque coloniale, la femme naît uniquement pour assurer le foyer et prendre soin des enfants, selon les coutumes et les traditions de la plupart des milieux."
"A cette époque, seuls les garçons ont le droit d'aller à l'école, ce qui a entraîné l'inégalité sur les couples tchadiens. Mais à partir du 08 mars 1990, la femme tchadienne s'est beaucoup inscrite à l'école et a ouvert la voie vers la liberté et l'égalité sociale", estime Mariam Titimbaye.
"A cette époque, seuls les garçons ont le droit d'aller à l'école, ce qui a entraîné l'inégalité sur les couples tchadiens. Mais à partir du 08 mars 1990, la femme tchadienne s'est beaucoup inscrite à l'école et a ouvert la voie vers la liberté et l'égalité sociale", estime Mariam Titimbaye.
Tchad : renforcer l'éducation sociale contre la transmission des mauvaises valeurs. © Mahamat Abdramane Ali Kitire/Alwihda Info
Selon Habssa, paneliste, "les violences faites aux femmes sont non seulement physiques et morales, mais elles peuvent aussi être économiques et psychologiques. Au Tchad, en 2015 nous avons enregistré plus de 385 cas des violences faites aux femmes, donc pour éradiquer ce fléau, il nous faut l'éducation et la sensibilisation de nos jeunes filles."
L'intervenant Dr. Mahamat Saleh Diar affirme que "pour éradiquer la violence faite aux femmes au Tchad, il faut d'abord l'éducation sociale afin d'éviter la transmission des mauvaises valeurs. Ces violences sont aussi souvent à caractère traditionnel, culturel et coutumier. L'éducation de la femme est le meilleur outil pour éradiquer ce fléau."
L'intervenant Dr. Mahamat Saleh Diar affirme que "pour éradiquer la violence faite aux femmes au Tchad, il faut d'abord l'éducation sociale afin d'éviter la transmission des mauvaises valeurs. Ces violences sont aussi souvent à caractère traditionnel, culturel et coutumier. L'éducation de la femme est le meilleur outil pour éradiquer ce fléau."