Tchad : restauration "partielle" des primes, indemnités et AGS des travailleurs en 2020. © Alwihda Info
Le Gouvernement va concéder dès le début de l’année 2020 aux travailleurs du secteur public, une restauration 'partielle' des primes, des indemnités et de l’augmentation générale spécifique (AGS) réduites depuis 2016 suite aux 16 mesures liées à la crise économique. L'annonce a été faite mardi par le chef de l'Etat Idriss Déby.
Cette mesure sera d’application immédiate dès la conclusion d’un accord dans le cadre des discussions en cours entre le Gouvernement et les partenaires sociaux qui doit avoir lieu avant le 10 janvier prochain.
Le chef de l'Etat a émis le souhait que cet accord soit "réaliste".
"Un pacte social durable"
"Qu'il s’agisse du gel des effets financiers des avancements, de la réduction des indemnités ou de l’AGS, du payement des frais de transport, le Gouvernement doit faire preuve d’imagination pour proposer aux partenaires sociaux un scénario crédible et réaliste autour duquel sera conclu ce pacte social triennal", a dit le président de la République dans son message adressé à la Nation.
Selon lui, "tous les autres points de revendication feront également l’objet d’un examen, en vue de déboucher sur un accord global garantissant une paix sociale pluriannuelle."
"Il appartient aux partenaires sociaux et au Gouvernement d’accélérer leurs discussions pour que les effets financiers de leur futur accord soient susceptibles d’être pris en compte dans le mandatement du salaire du mois de janvier 2020", a-t-il ajouté.
"La grève n’a jamais produit des ressources"
Idriss Déby a salué "l’esprit de patriotisme et de sacrifice dont ils ont fait montre ces trois dernières années où il a fallu nécessairement renoncer à certains avantages pour sauvegarder l’essentiel."
Il s'est félicité de "l’ouverture d’esprit de l’ensemble des partenaires sociaux qui avaient compris que les grèves à répétition n’étaient nullement une réponse à la crise économique et sociale que nous vivions."
D'après lui, "la grève n’a jamais produit des ressources. Elle contribue au contraire à aggraver une crise avec le risque d’obliger les pouvoirs publics à prendre des mesures encore plus douloureuses."
Il a ajouté que "le dialogue social fécond qui a permis de constituer un front patriotique pour faire face à la crise doit se poursuivre. Aujourd’hui, grâce aux mesures d’austérité qui ont été décidées au bon moment, nous avons pu amortir le terrible choc budgétaire".
Malgré les prémisses d’une reprise économique qui sont visibles, la situation globale "demeure fragile et extrêmement volatile", a mis en garde le chef de l'Etat.
La conclusion imminente d'un pacte social durable et triennal "doit être bâti sur un équilibre juste, c’est-à-dire sur des compromis garantissant un rétablissement graduel des droits des agents de l’État suivant un calendrier compatible avec l’obligation de soutenabilité budgétaire", a précisé Idriss Déby.
Cette mesure sera d’application immédiate dès la conclusion d’un accord dans le cadre des discussions en cours entre le Gouvernement et les partenaires sociaux qui doit avoir lieu avant le 10 janvier prochain.
Le chef de l'Etat a émis le souhait que cet accord soit "réaliste".
"Un pacte social durable"
"Qu'il s’agisse du gel des effets financiers des avancements, de la réduction des indemnités ou de l’AGS, du payement des frais de transport, le Gouvernement doit faire preuve d’imagination pour proposer aux partenaires sociaux un scénario crédible et réaliste autour duquel sera conclu ce pacte social triennal", a dit le président de la République dans son message adressé à la Nation.
Selon lui, "tous les autres points de revendication feront également l’objet d’un examen, en vue de déboucher sur un accord global garantissant une paix sociale pluriannuelle."
"Il appartient aux partenaires sociaux et au Gouvernement d’accélérer leurs discussions pour que les effets financiers de leur futur accord soient susceptibles d’être pris en compte dans le mandatement du salaire du mois de janvier 2020", a-t-il ajouté.
"La grève n’a jamais produit des ressources"
Idriss Déby a salué "l’esprit de patriotisme et de sacrifice dont ils ont fait montre ces trois dernières années où il a fallu nécessairement renoncer à certains avantages pour sauvegarder l’essentiel."
Il s'est félicité de "l’ouverture d’esprit de l’ensemble des partenaires sociaux qui avaient compris que les grèves à répétition n’étaient nullement une réponse à la crise économique et sociale que nous vivions."
D'après lui, "la grève n’a jamais produit des ressources. Elle contribue au contraire à aggraver une crise avec le risque d’obliger les pouvoirs publics à prendre des mesures encore plus douloureuses."
Il a ajouté que "le dialogue social fécond qui a permis de constituer un front patriotique pour faire face à la crise doit se poursuivre. Aujourd’hui, grâce aux mesures d’austérité qui ont été décidées au bon moment, nous avons pu amortir le terrible choc budgétaire".
Malgré les prémisses d’une reprise économique qui sont visibles, la situation globale "demeure fragile et extrêmement volatile", a mis en garde le chef de l'Etat.
La conclusion imminente d'un pacte social durable et triennal "doit être bâti sur un équilibre juste, c’est-à-dire sur des compromis garantissant un rétablissement graduel des droits des agents de l’État suivant un calendrier compatible avec l’obligation de soutenabilité budgétaire", a précisé Idriss Déby.