Tchad : "si internet était développé, les élèves auraient pu continuer leurs cours". Illustration © Elly Brian/Unsplash
Au Tchad, les mesures prises par les autorités pour faire face à la pandémie du COVID-19 mettent en exergue une réalité : "si nous avions eu une économie numérique, si internet était développé, les élèves auraient pu rester à la maison et continuer leurs cours comme ça se fait dans d'autres pays, même d'Afrique", explique Succès Masra, président des Transformateurs.
Selon lui, "ce n'est pas le cas chez nous, parce que nous n'avons pas Internet, nous n'avons pas d'électricité."
Samedi, le président d'Internet Society, Tidjani Mahamat Adoum, a proposé plusieurs alternatives pouvant contribuer à la poursuite des enseignements : radio, télévision, cours en ligne (réseaux sociaux ou applications), téléphone et même SMS.
Il a appelé les opérateurs à "réduire considérablement le coût d'accès ou de rendre gratuit l'accessibilité à Internet."
Cette situation préoccupe le ministère de l'Education nationale qui s'apprête, avec ses partenaires, à lancer des programmes de cours via les radios et la télévision. Ainsi, par exemple, des cours scientifiques pour les terminales seront diffusés à la Télévision nationale, grâce au programme Télé-Tchad école.
Il y a 13 jours, le chef de l'Etat a appelé les ministères concernés (éducation et enseignement supérieur) à réfléchir et à proposer "un scénario réaliste et adapté pour permettre aux enfants d’achever leur année académique dans de bonnes conditions lorsque la situation sera rétablie."
De l'avis de Succès Masra, "ça nous amènera à réfléchir pour que nous tirions les leçons au sortir de cette crise."
Selon lui, "ce n'est pas le cas chez nous, parce que nous n'avons pas Internet, nous n'avons pas d'électricité."
Samedi, le président d'Internet Society, Tidjani Mahamat Adoum, a proposé plusieurs alternatives pouvant contribuer à la poursuite des enseignements : radio, télévision, cours en ligne (réseaux sociaux ou applications), téléphone et même SMS.
Il a appelé les opérateurs à "réduire considérablement le coût d'accès ou de rendre gratuit l'accessibilité à Internet."
Cette situation préoccupe le ministère de l'Education nationale qui s'apprête, avec ses partenaires, à lancer des programmes de cours via les radios et la télévision. Ainsi, par exemple, des cours scientifiques pour les terminales seront diffusés à la Télévision nationale, grâce au programme Télé-Tchad école.
Il y a 13 jours, le chef de l'Etat a appelé les ministères concernés (éducation et enseignement supérieur) à réfléchir et à proposer "un scénario réaliste et adapté pour permettre aux enfants d’achever leur année académique dans de bonnes conditions lorsque la situation sera rétablie."
De l'avis de Succès Masra, "ça nous amènera à réfléchir pour que nous tirions les leçons au sortir de cette crise."