Des véhicules de la force française Barkhane déployés à N'Djamena, le 13 juillet 2020, suite à un incident près de la résidence du chef de l'État. © Alwihda Info
Au Tchad, les interrogations persistent au lendemain d'un incident impliquant des gendarmes français à proximité de la résidence privée du chef de l'État à N'Djamena.
Ce lundi, il est 15h30 lorsqu'un véhicule de type Toyota Hilux appartenant à la gendarmerie française (gendarmerie prévôtale), immatriculé 61120096, tente de filmer le portail de la villa Burkina (résidence privée du chef de l'État), explique une source sécuritaire tchadienne.
Le véhicule suspect est repéré et un agent chargé de la sécurité tire quatre balles sur les pneus, ajoute cette source.
"Ces derniers ont tenté de fuir. Un autre véhicule les a poursuivis jusqu'au rond-point des travaux pour barrer la route au véhicule", précise cette même source sécuritaire.
La France réagit
Mercredi, le ministère tchadien des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine, de la Coopération internationale et de la Diaspora, et l’Ambassade de France au Tchad ont expliqué que "ce lundi 13 juillet après-midi, un véhicule de la force Barkhane, ayant à son bord des gendarmes français s’est arrêté devant un site sensible, situé non loin de l’aéroport, pour photographier une mosquée en face de ce site sans qu’ils n’aient conscience de la sensibilité de l’endroit."
"Les militaires tchadiens chargés de la sécurité du site en question ont ouvert le feu contre le véhicule de la force Barkhane. Les tirs d’intimidation n’ont heureusement occasionné que des dégâts sur les pneus du véhicule", selon la déclaration.
Le Procureur de la République du Tribunal de Première instance de N’Djamena, en lien avec les autorités militaires tchadiennes compétentes et l’attaché de Défense près l’ambassade de France ont immédiatement instruit l’incident pour établir les faits et situer les responsabilités.
Des opposants tchadiens regroupés sous le Mouvement des 12 revendications, se sont interrogés mardi sur le rôle de la France, estimant que le Tchad est "assez mûr pour prendre son destin en main."
Un incident similaire le mois dernier
Le 9 juin 2020, un véhicule banalisé avec des militaires français a été la cible de tirs aux abords du Palais présidentiel. La garde présidentielle a ouvert le feu après avoir aperçu des hommes en train de filmer le Palais. Deux militaires français ont été blessés.
Ce lundi, il est 15h30 lorsqu'un véhicule de type Toyota Hilux appartenant à la gendarmerie française (gendarmerie prévôtale), immatriculé 61120096, tente de filmer le portail de la villa Burkina (résidence privée du chef de l'État), explique une source sécuritaire tchadienne.
Le véhicule suspect est repéré et un agent chargé de la sécurité tire quatre balles sur les pneus, ajoute cette source.
"Ces derniers ont tenté de fuir. Un autre véhicule les a poursuivis jusqu'au rond-point des travaux pour barrer la route au véhicule", précise cette même source sécuritaire.
La France réagit
Mercredi, le ministère tchadien des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine, de la Coopération internationale et de la Diaspora, et l’Ambassade de France au Tchad ont expliqué que "ce lundi 13 juillet après-midi, un véhicule de la force Barkhane, ayant à son bord des gendarmes français s’est arrêté devant un site sensible, situé non loin de l’aéroport, pour photographier une mosquée en face de ce site sans qu’ils n’aient conscience de la sensibilité de l’endroit."
"Les militaires tchadiens chargés de la sécurité du site en question ont ouvert le feu contre le véhicule de la force Barkhane. Les tirs d’intimidation n’ont heureusement occasionné que des dégâts sur les pneus du véhicule", selon la déclaration.
Le Procureur de la République du Tribunal de Première instance de N’Djamena, en lien avec les autorités militaires tchadiennes compétentes et l’attaché de Défense près l’ambassade de France ont immédiatement instruit l’incident pour établir les faits et situer les responsabilités.
Des opposants tchadiens regroupés sous le Mouvement des 12 revendications, se sont interrogés mardi sur le rôle de la France, estimant que le Tchad est "assez mûr pour prendre son destin en main."
Un incident similaire le mois dernier
Le 9 juin 2020, un véhicule banalisé avec des militaires français a été la cible de tirs aux abords du Palais présidentiel. La garde présidentielle a ouvert le feu après avoir aperçu des hommes en train de filmer le Palais. Deux militaires français ont été blessés.