11 personnes sont poursuivies dans l'affaire, tandis qu'un premier groupe de trois personnes a été déféré devant le parquet d'instance ce vendredi 26 juin 2020 au Palais de justice de N'Djamena. Elles sont poursuivies pour plusieurs chefs d'accusation à savoir : trafic des drogues, complicité, association de malfaiteurs, tentative de trafic de drogue, blanchiment d'argent, etc.
C'est le président du Tribunal de grande instance de N'Djamena, Hamit Moustapha Nour, qui a présidé l'audience sur les dossiers de ces trois prévenus.
Après l'étude des dossiers des prévenus sur le fond et la forme pendant 3 heures de temps par le président Tribunal de grande instance de N'Djamena, l'audience a été reportée au 3 juillet 2020.
L'avocat des prévenus et porte-parole du collectif des avocats, Maître Alain Kagonbé, a déclaré que "les conditions de détention de (ses) clients sont très précaires au niveau de l'Agence nationale de sécurité (ANS). C'est ce qui est injuste dans un pays de droit et de la démocratie comme le nôtre."
"Le Tchad est un pays de droit, il n'est pas normal que les agents de l'ANS gardent mes clients au delà du délai recommandé par la loi qui est de 48 heures, et renouvelable une seule fois. Ces victimes ont été détenues pendant six mois avant être déférées devant la Procureur de la République. Ce qui est contraire à notre Code de procédure pénale. l n'est pas logique de dépasser le délai prévu par la loi", a affirmé Maître Alain Kagonbé.
Maître Alain Kagonbé a indiqué que "l'ANS a violé les procédures de détention de mes clients et le délai de détention de mes clients, ceci est contraire aux dispositions du code de procédure pénale."
C'est le président du Tribunal de grande instance de N'Djamena, Hamit Moustapha Nour, qui a présidé l'audience sur les dossiers de ces trois prévenus.
Après l'étude des dossiers des prévenus sur le fond et la forme pendant 3 heures de temps par le président Tribunal de grande instance de N'Djamena, l'audience a été reportée au 3 juillet 2020.
L'avocat des prévenus et porte-parole du collectif des avocats, Maître Alain Kagonbé, a déclaré que "les conditions de détention de (ses) clients sont très précaires au niveau de l'Agence nationale de sécurité (ANS). C'est ce qui est injuste dans un pays de droit et de la démocratie comme le nôtre."
"Le Tchad est un pays de droit, il n'est pas normal que les agents de l'ANS gardent mes clients au delà du délai recommandé par la loi qui est de 48 heures, et renouvelable une seule fois. Ces victimes ont été détenues pendant six mois avant être déférées devant la Procureur de la République. Ce qui est contraire à notre Code de procédure pénale. l n'est pas logique de dépasser le délai prévu par la loi", a affirmé Maître Alain Kagonbé.
Maître Alain Kagonbé a indiqué que "l'ANS a violé les procédures de détention de mes clients et le délai de détention de mes clients, ceci est contraire aux dispositions du code de procédure pénale."