Tchad : un auteur se penche sur les défis majeurs liés aux réfugiés et migrants africains. © DR
L'auteur Maître Ati Abdoulaye Ati Mahamat a présenté vendredi au CEFOD son nouvel ouvrage intitulé : « Les problèmes des réfugiés et migrants africains : défis majeurs des relations internationales ».
Inspiré de faits réels, l'ouvrage de 257 pages paru au Salon des Belles Lettres, se penche notamment sur les motivations des candidats à la migration. Il décrit le vécu et la descente aux enfers de réfugiés et migrants africains.
D'après Maître Ati Abdoulaye Ati Mahamat, "l'ouvrage pose la problématique cruciale des réfugiés, cette frange de population qui se trouve partout dans le monde. Selon les organisations internationales, on estime à plus de 25 millions le nombre de réfugiés dans le monde. Quels sont les mécanismes qui les protègent, comment sont-ils accueillis, traités ? Ont-ils un avenir et un devenir ? Le livre consacre une part belle à eux mais établit la différence entre réfugiés, déplacés internes et migrants".
Il explique que "des individus continuent à fuir les menaces qui pèsent sur le vie, leur liberté et leurs biens. Les gouvernements ont de plus en plus de mal, pour des raisons diverses, à concilier leurs élans et leurs obligations humanitaires avec les besoins nationaux et les réalités politiques."
A ses yeux, "au début du XXIe siècle, protéger les réfugiés c'est manifester sa solidarité avec les personnes les plus menacées au monde, tout en trouvant des réponses au défi auquel est confronté le système international. Ce problème de nos jours est devenu l'objet de discussion de multiples conférences internationales. Les points de vue des Etats ne semblent pas se concorder".
"Même si ailleurs c'est beau, chez soi c'est mieux"
"Le problème migratoire est devenu de nos jours un moyen permettant de gagner une vie remplie de bonheur et de liberté. Ce phénomène touche beaucoup plus les subsahariens qui tentent d'aller en Europe par le Sahara et la medittéranée. Le phénomène a d'énormes conséquences pour ceux là qui choisissent cette voie", souligne Maître Ati Abdoulaye Ati Mahamat.
D'après la conseillère chargée de missions à la Présidence, Habiba Sahoulba Gontchome, "même si ailleurs c'est beau, chez soi c'est mieux. Quand il y a la violence de la guerre, on est obligé parfois de quitter."
L'enseignant-chercheur Dr. Beassoum Casimir s'est félicité de l'initiative de l'auteur. Il a estimé qu'aujourd'hui, peu de jeunes s'intéressent à l'écriture.
Deux livres ont été dédicacés par l'auteur au chef de l'Etat et à la Première Dame.
Qui est l'auteur ?
Maître Ati Abdoulaye Ati Mahamat est né le 9 juin 1990 à Abéché. Après ses études à Sarh, il décroche deux baccalauréats, série A arabe et D. Il passe une licence en droit des affaires et carrières judiciaires à l'Institut africain de formation en administration et en sciences techniques. Il est lauréat de la 1ère promotion de l'Ecole nationale de formation judiciaire (ENFJ) du Tchad.
Il s'inscrit à l'Université Emi Koussi où il décroche une autre licence en droit public et sciences politiques, une maitrise en droit public et relations internationales, un master en droit privé option droit des affaires et fiscalité, et un master en droit des collectivités territoriales décentralisées. Il prépare actuellement une thèse de doctorat en droit public.
Inspiré de faits réels, l'ouvrage de 257 pages paru au Salon des Belles Lettres, se penche notamment sur les motivations des candidats à la migration. Il décrit le vécu et la descente aux enfers de réfugiés et migrants africains.
D'après Maître Ati Abdoulaye Ati Mahamat, "l'ouvrage pose la problématique cruciale des réfugiés, cette frange de population qui se trouve partout dans le monde. Selon les organisations internationales, on estime à plus de 25 millions le nombre de réfugiés dans le monde. Quels sont les mécanismes qui les protègent, comment sont-ils accueillis, traités ? Ont-ils un avenir et un devenir ? Le livre consacre une part belle à eux mais établit la différence entre réfugiés, déplacés internes et migrants".
Il explique que "des individus continuent à fuir les menaces qui pèsent sur le vie, leur liberté et leurs biens. Les gouvernements ont de plus en plus de mal, pour des raisons diverses, à concilier leurs élans et leurs obligations humanitaires avec les besoins nationaux et les réalités politiques."
A ses yeux, "au début du XXIe siècle, protéger les réfugiés c'est manifester sa solidarité avec les personnes les plus menacées au monde, tout en trouvant des réponses au défi auquel est confronté le système international. Ce problème de nos jours est devenu l'objet de discussion de multiples conférences internationales. Les points de vue des Etats ne semblent pas se concorder".
"Même si ailleurs c'est beau, chez soi c'est mieux"
"Le problème migratoire est devenu de nos jours un moyen permettant de gagner une vie remplie de bonheur et de liberté. Ce phénomène touche beaucoup plus les subsahariens qui tentent d'aller en Europe par le Sahara et la medittéranée. Le phénomène a d'énormes conséquences pour ceux là qui choisissent cette voie", souligne Maître Ati Abdoulaye Ati Mahamat.
D'après la conseillère chargée de missions à la Présidence, Habiba Sahoulba Gontchome, "même si ailleurs c'est beau, chez soi c'est mieux. Quand il y a la violence de la guerre, on est obligé parfois de quitter."
L'enseignant-chercheur Dr. Beassoum Casimir s'est félicité de l'initiative de l'auteur. Il a estimé qu'aujourd'hui, peu de jeunes s'intéressent à l'écriture.
Deux livres ont été dédicacés par l'auteur au chef de l'Etat et à la Première Dame.
Qui est l'auteur ?
Maître Ati Abdoulaye Ati Mahamat est né le 9 juin 1990 à Abéché. Après ses études à Sarh, il décroche deux baccalauréats, série A arabe et D. Il passe une licence en droit des affaires et carrières judiciaires à l'Institut africain de formation en administration et en sciences techniques. Il est lauréat de la 1ère promotion de l'Ecole nationale de formation judiciaire (ENFJ) du Tchad.
Il s'inscrit à l'Université Emi Koussi où il décroche une autre licence en droit public et sciences politiques, une maitrise en droit public et relations internationales, un master en droit privé option droit des affaires et fiscalité, et un master en droit des collectivités territoriales décentralisées. Il prépare actuellement une thèse de doctorat en droit public.