Tchad : un homme violemment torturé et séquestré à N'Djamena. © DR/CTDDH
La Convention tchadienne de défense des droits de l'Homme (CTDDH) s'est dit profondément atterrée, ce jeudi, "par l'acte sauvage et barbare posé par le général de police Nourene Guerdi, son fils Hamat Nourene Guerdi et sept autres personnes dans sa concession."
"Ayant faussement accusé son voisin de quartier le jeune Ado Ousmane de vol de sa moto, ce général véreux n'a pas hésité à envoyer ses enfants menacer Ado Ousmane avec une arme de guerre chez lui à 5 heures du matin du 28 novembre 2019", explique la CTDDH dans un communiqué signé par son secrétaire général Mahamat Nour Ibedou.
"L'ayant contraint à les suivre sous la menace de cette arme, les enfants et les éléments du général Guerdi le conduisent dans leur maison et là, environ 8 personnes se jettent sur lui et le torturent violemment. Le jeune ADO se retrouve avec un bras cassé, un oeil blessé et en train de cracher du sang", selon l'Organisation des droits de l'Homme.
La CTDDH "exige la mise en cause immédiate de ce général de police et regrette la fuite de responsabilité des autorités du CSP2 qui refusent d'affronter un intouchable."
Elle demande aux autorités judiciaires de "faire un exemple afin de rompre avec ce mythe d'intouchables et de cette impunité qui ne fait qu'alimenter une insécurité qui va grandissante."
"Ayant faussement accusé son voisin de quartier le jeune Ado Ousmane de vol de sa moto, ce général véreux n'a pas hésité à envoyer ses enfants menacer Ado Ousmane avec une arme de guerre chez lui à 5 heures du matin du 28 novembre 2019", explique la CTDDH dans un communiqué signé par son secrétaire général Mahamat Nour Ibedou.
"L'ayant contraint à les suivre sous la menace de cette arme, les enfants et les éléments du général Guerdi le conduisent dans leur maison et là, environ 8 personnes se jettent sur lui et le torturent violemment. Le jeune ADO se retrouve avec un bras cassé, un oeil blessé et en train de cracher du sang", selon l'Organisation des droits de l'Homme.
La CTDDH "exige la mise en cause immédiate de ce général de police et regrette la fuite de responsabilité des autorités du CSP2 qui refusent d'affronter un intouchable."
Elle demande aux autorités judiciaires de "faire un exemple afin de rompre avec ce mythe d'intouchables et de cette impunité qui ne fait qu'alimenter une insécurité qui va grandissante."