Le Centre d'études pour le développement et la prévention de l'extrémisme (CEDPE) va restituer mardi un rapport d'identification, de profilage et d'enregistrement de 2544 désengagés de Boko Haram dans la province du Lac, selon un communiqué.
La restitution devrait avoir lieu dans la matinée, en présence des autorités tchadiennes et des partenaires du CEDPE.
Ce rapport, attendu par les autorités, va permettre de mieux orienter la stratégie de lutte contre l'extrémisme, avec notamment un potentiel projet de réinsertion des désengagés.
A la demande du ministère de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, et du comité interministériel dont le ministère de la Justice fait partie, le CEDPE a envoyé une mission d'un mois composée de 54 personnes dans la province du Lac. Cette mission a réussi à profiler 2544 sur 4142 désengagés dans la province du Lac. L'objectif de cette mission est de préparer le terrain à la réinsertion socioprofessionnelle des désengagés de Boko Haram.
"Afin de mettre à la disposition du comité interministériel la base des données d'environ 16.000 pages, le CEDPE a assuré la formation des 20 agents du ministère de la Femme dans la gestion de la base des données", selon le CEDPE.
Aux côtés de ses partenaires, le CEDPE effectue des recherches axées sur des projets de développement humain et des prestations sociales ayant un impact direct sur la vie des populations.
Faisant de la prévention de l’extrémisme violent son cheval de bataille, il apporte son concours pour bâtir un monde sûr, épris de paix et de justice, cherche des solutions pour éradiquer l’extrémisme à travers la réinsertion des désengagés, et fait de la jeunesse l’acteur principal et efficace dans la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation.
Selon le CEDPE, les désengagés peuvent "représenter une bombe à retardement" et leur réinsertion socioprofessionnelle s'avère nécessaire, celle-ci coutant "moins cher qu’un char d’occasion”.
En septembre 2019, Pr. Brahim Moussa a déclaré, lors d'une conférence-débat à N'Djamena, qu'il est inacceptable que l'éducation scolaire soit absente dans la zone du Lac, rappelant que sur 2200 désengagés de Boko Haram, seulement cinq personnes savent lire et écrire avec un niveau scolaire ne dépassant pas la primaire.
Lundi, le président de la République a nommé un nouveau gouverneur à la tête de la province du Lac. Il s'agit du général de division Abadi Saïr Fadoul, précédemment gouverneur de la province du Moyen-Chari.
Selon un rapport déclassifié début février par le ministère américain de la défense, au moins 230 soldats des pays africains de la région du Sahel et du Lac Tchad ont été tués au cours du dernier trimestre 2019 dans des violences djihadistes.
La restitution devrait avoir lieu dans la matinée, en présence des autorités tchadiennes et des partenaires du CEDPE.
Ce rapport, attendu par les autorités, va permettre de mieux orienter la stratégie de lutte contre l'extrémisme, avec notamment un potentiel projet de réinsertion des désengagés.
A la demande du ministère de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, et du comité interministériel dont le ministère de la Justice fait partie, le CEDPE a envoyé une mission d'un mois composée de 54 personnes dans la province du Lac. Cette mission a réussi à profiler 2544 sur 4142 désengagés dans la province du Lac. L'objectif de cette mission est de préparer le terrain à la réinsertion socioprofessionnelle des désengagés de Boko Haram.
"Afin de mettre à la disposition du comité interministériel la base des données d'environ 16.000 pages, le CEDPE a assuré la formation des 20 agents du ministère de la Femme dans la gestion de la base des données", selon le CEDPE.
Aux côtés de ses partenaires, le CEDPE effectue des recherches axées sur des projets de développement humain et des prestations sociales ayant un impact direct sur la vie des populations.
Faisant de la prévention de l’extrémisme violent son cheval de bataille, il apporte son concours pour bâtir un monde sûr, épris de paix et de justice, cherche des solutions pour éradiquer l’extrémisme à travers la réinsertion des désengagés, et fait de la jeunesse l’acteur principal et efficace dans la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation.
Selon le CEDPE, les désengagés peuvent "représenter une bombe à retardement" et leur réinsertion socioprofessionnelle s'avère nécessaire, celle-ci coutant "moins cher qu’un char d’occasion”.
En septembre 2019, Pr. Brahim Moussa a déclaré, lors d'une conférence-débat à N'Djamena, qu'il est inacceptable que l'éducation scolaire soit absente dans la zone du Lac, rappelant que sur 2200 désengagés de Boko Haram, seulement cinq personnes savent lire et écrire avec un niveau scolaire ne dépassant pas la primaire.
Lundi, le président de la République a nommé un nouveau gouverneur à la tête de la province du Lac. Il s'agit du général de division Abadi Saïr Fadoul, précédemment gouverneur de la province du Moyen-Chari.
Selon un rapport déclassifié début février par le ministère américain de la défense, au moins 230 soldats des pays africains de la région du Sahel et du Lac Tchad ont été tués au cours du dernier trimestre 2019 dans des violences djihadistes.