Tchad : une aide budgétaire de 25 milliards FCFA attendue à la fin de l'année. © Mfb
Le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin et le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI), Edouard Gemayel ont tenu lundi une conférence de presse à N'Djamena, axée sur les résultats de la 5ème revue du FMI au Tchad.
Le Tchad dispose d'un programme avec le FMI, organisé autour de six revues qui permettent de discuter des politiques économiques du pays.
"Chaque revue, on vient à N'Djamena, on discute puis nous retournons, on fait un rapport que nous présentons à notre conseil d'administration qui éventuellement décide de dépenser un certain montant. Là on est à la 5ème revue. Après cela, nous repartons à Washington où nous présenterons le rapport à notre conseil d'administration qui va le discuter à la mi-décembre. Si tout va bien, et je pense que tout sera bien, le déboursement aura lieu avant la fin de l'année", a expliqué Edouard Gemayel.
Selon le chef de mission du FMI, "en ce qui concerne les conditions macroéconomiques, nous voyons qu'il y a une relance de l'économie. La croissance l'année dernière était aux alentours de 2%. Cette année, elle est de 3%. Le secteur pétrolier va croitre à plus de 7% alors que le secteur pétrolier, la croissance sera autour de 2%. La croissance est entrain de graduellement augmenter et nous pensons qu'elle sera encore plus haute l'année prochaine".
Une restructuration progressive
"Avec le FMI, nous avons convenu dès les débuts de l'année 2017 d'un certain nombre de réformes, dont celles relatives au "containement" de notre budget, à l'assanissement de la solde et à la restructuration de notre dette commerciale", a rappelé le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin.
D'après lui, "aujourd'hui, nous avons une croissance économique qui revient doucement mais surement, une position extérieure raffermie, une liquidité bancaire renforcée et une dette extérieure soutenable". Le ministre a assuré que "la situation s'améliore."
"Les progrès sont encore réversbiles mais ils sont là. La maladie est passée. Maintenant nous gérons la phase de convalescence, qui est une phase délicate mais qui est bien meilleure et est porteuse de toutes les espérances", a-t-il ajouté.
"Alors que depuis 2004, notre pays enregistrait des performances exceptionnelles en matière de croissance économique, en étant dans le trio de tête des pays africains sur la décennie 2003-2013, ce qui a favorisé des investissements infrastructurels importants dans tous les secteurs, notamment en termes de construction de routes, de ponts, d'écoles, de voiries urbaines, d'hôpitaux, de mécanisation et de soutien à l'agriculture. Nous avons subi de façon inattendue la chute des cours du pétrole dès la mi-2014. Avec comme conséquence, une récession économique, une contraction de la liquidité bancaire, un amenuisement des investissements, une dégradation de nos équilibres extérieures."
La revue budgétaire avec le FMI prendra fin à la mi-décembre avec le déblocage d'un appui budgétaire d'environ 25 milliards FCFA, tandis que le programme actuel du FMI se terminera à la mi-2020. Il vise à stabiliser l'économie, à gérer au mieux les urgences et à rétablir les équilibres extérieures. En cas de succès, l'objectif est de préparer un autre programme plus fécond, axé sur le soutien à l'économie locale, à la production locale, à la croissance, à l'investissement, au développement et à la réduction de la pauvreté.
Le Tchad dispose d'un programme avec le FMI, organisé autour de six revues qui permettent de discuter des politiques économiques du pays.
"Chaque revue, on vient à N'Djamena, on discute puis nous retournons, on fait un rapport que nous présentons à notre conseil d'administration qui éventuellement décide de dépenser un certain montant. Là on est à la 5ème revue. Après cela, nous repartons à Washington où nous présenterons le rapport à notre conseil d'administration qui va le discuter à la mi-décembre. Si tout va bien, et je pense que tout sera bien, le déboursement aura lieu avant la fin de l'année", a expliqué Edouard Gemayel.
Selon le chef de mission du FMI, "en ce qui concerne les conditions macroéconomiques, nous voyons qu'il y a une relance de l'économie. La croissance l'année dernière était aux alentours de 2%. Cette année, elle est de 3%. Le secteur pétrolier va croitre à plus de 7% alors que le secteur pétrolier, la croissance sera autour de 2%. La croissance est entrain de graduellement augmenter et nous pensons qu'elle sera encore plus haute l'année prochaine".
Une restructuration progressive
"Avec le FMI, nous avons convenu dès les débuts de l'année 2017 d'un certain nombre de réformes, dont celles relatives au "containement" de notre budget, à l'assanissement de la solde et à la restructuration de notre dette commerciale", a rappelé le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin.
D'après lui, "aujourd'hui, nous avons une croissance économique qui revient doucement mais surement, une position extérieure raffermie, une liquidité bancaire renforcée et une dette extérieure soutenable". Le ministre a assuré que "la situation s'améliore."
"Les progrès sont encore réversbiles mais ils sont là. La maladie est passée. Maintenant nous gérons la phase de convalescence, qui est une phase délicate mais qui est bien meilleure et est porteuse de toutes les espérances", a-t-il ajouté.
"Alors que depuis 2004, notre pays enregistrait des performances exceptionnelles en matière de croissance économique, en étant dans le trio de tête des pays africains sur la décennie 2003-2013, ce qui a favorisé des investissements infrastructurels importants dans tous les secteurs, notamment en termes de construction de routes, de ponts, d'écoles, de voiries urbaines, d'hôpitaux, de mécanisation et de soutien à l'agriculture. Nous avons subi de façon inattendue la chute des cours du pétrole dès la mi-2014. Avec comme conséquence, une récession économique, une contraction de la liquidité bancaire, un amenuisement des investissements, une dégradation de nos équilibres extérieures."
La revue budgétaire avec le FMI prendra fin à la mi-décembre avec le déblocage d'un appui budgétaire d'environ 25 milliards FCFA, tandis que le programme actuel du FMI se terminera à la mi-2020. Il vise à stabiliser l'économie, à gérer au mieux les urgences et à rétablir les équilibres extérieures. En cas de succès, l'objectif est de préparer un autre programme plus fécond, axé sur le soutien à l'économie locale, à la production locale, à la croissance, à l'investissement, au développement et à la réduction de la pauvreté.