Le chef de l'Etat est arrivé mardi en début d'après-midi dans la province du Lac. Il a été précédé dans la matinée par une délégation militaire composée du ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense nationale et de la sécurité, ainsi que du chef d'état-major général des armées.
Ce déplacement intervient au lendemain d'une attaque de Boko Haram à Boma, une zone semi-insulaire située dans la province du Lac.
Plus de 100 soldats tchadiens dont quatre colonels et d'autres officiers ont été tués, selon des sources militaires, tandis que de nombreux terroristes ont été neutralisés. Un bilan officiel de l'état-major est toutefois attendu dans les prochaines heures.
Trois civils dont un chef de village ont également été tués au cours de l'attaque.
24 véhicules de l'armée ont été détruits dont des blindés, tandis que de l'arsenal militaire a été récupéré et emporté sur cinq hors-bords par les éléments de Boko Haram.
Une colonne de renforts dépêchée depuis Kaïga Kindjiria est tombée dans une embuscade et a du faire face à l'impraticabilité de la zone de Boma, sachant que la garnison militaire ciblée par l'attaque est entourée d'eau.
Un hélicoptère de l'armée qui a tenté de fournir un appui aérien aux troupes au sol a essuyé des tirs et a du rebrousser chemin.
L'état-major des armées a expliqué hier dans un communiqué que l'attaque a été repoussée.
Les affrontements ont duré environ huit heures de temps, de 5 heures du matin à 13 heures, a indiqué à Alwihda Info un haut gradé de l'état-major.
Les assaillants de Boko Haram sont parvenus à emporter les corps de certains de leurs combattants tués ainsi que leurs blessés. Une source militaire informe que des soldats tchadiens auraient également été emportés par les terroristes.
Le scénario de l'attaque ressemble à celui du camp de Chinagoder au Niger, mi-janvier 2020. Elle avait couté la vie à une centaine de soldats nigériens.
Détails à suivre.
Ce déplacement intervient au lendemain d'une attaque de Boko Haram à Boma, une zone semi-insulaire située dans la province du Lac.
Plus de 100 soldats tchadiens dont quatre colonels et d'autres officiers ont été tués, selon des sources militaires, tandis que de nombreux terroristes ont été neutralisés. Un bilan officiel de l'état-major est toutefois attendu dans les prochaines heures.
Trois civils dont un chef de village ont également été tués au cours de l'attaque.
24 véhicules de l'armée ont été détruits dont des blindés, tandis que de l'arsenal militaire a été récupéré et emporté sur cinq hors-bords par les éléments de Boko Haram.
Une colonne de renforts dépêchée depuis Kaïga Kindjiria est tombée dans une embuscade et a du faire face à l'impraticabilité de la zone de Boma, sachant que la garnison militaire ciblée par l'attaque est entourée d'eau.
Un hélicoptère de l'armée qui a tenté de fournir un appui aérien aux troupes au sol a essuyé des tirs et a du rebrousser chemin.
L'état-major des armées a expliqué hier dans un communiqué que l'attaque a été repoussée.
Les affrontements ont duré environ huit heures de temps, de 5 heures du matin à 13 heures, a indiqué à Alwihda Info un haut gradé de l'état-major.
Les assaillants de Boko Haram sont parvenus à emporter les corps de certains de leurs combattants tués ainsi que leurs blessés. Une source militaire informe que des soldats tchadiens auraient également été emportés par les terroristes.
Le scénario de l'attaque ressemble à celui du camp de Chinagoder au Niger, mi-janvier 2020. Elle avait couté la vie à une centaine de soldats nigériens.
Détails à suivre.