L'accès aux soins de qualité, l'éducation, l'eau et plus loin l'alimentation et la nutrition restent des défis cruels à relever pour les dirigeants du Tchad. Les réalités ne sont pas que visibles en milieu rural mais également au cœur de la capitale.
À N'Djamena, les enfants sillonnent les alimentations et les restaurants pour ramasser des morceaux de pain ou des restes d'alcool, parfois laissés par les clients. Ces enfants se battent pour manger.
Devant une sandwicherie de Moursal, à l'avenue Joseph Désiré Mobutu, dans le 6ème arrondissement de la capitale, en plus d'attendre les résidus de pain sur les tables, certains enfants qui normalement devraient être sur les bancs de l'école se retrouvent sous un soleil ardent, munis de morceaux de cartons en mains. Ils viennent les déposer sur les scelles de motos voire les vitres des voitures garées par les clients devant le restaurant, afin de les protéger des rayons du soleil. Ces enfants attendent patiemment que les propriétaires sortent pour retirer ces bouts de cartons. Les bonnes volontés leur tendent des pièces de monnaie de 50 Fcfa ou 100 Fcfa.
À N'Djamena, les enfants sillonnent les alimentations et les restaurants pour ramasser des morceaux de pain ou des restes d'alcool, parfois laissés par les clients. Ces enfants se battent pour manger.
Devant une sandwicherie de Moursal, à l'avenue Joseph Désiré Mobutu, dans le 6ème arrondissement de la capitale, en plus d'attendre les résidus de pain sur les tables, certains enfants qui normalement devraient être sur les bancs de l'école se retrouvent sous un soleil ardent, munis de morceaux de cartons en mains. Ils viennent les déposer sur les scelles de motos voire les vitres des voitures garées par les clients devant le restaurant, afin de les protéger des rayons du soleil. Ces enfants attendent patiemment que les propriétaires sortent pour retirer ces bouts de cartons. Les bonnes volontés leur tendent des pièces de monnaie de 50 Fcfa ou 100 Fcfa.
"Du matin jusqu'au soir, nous trouvons 500 Fcfa à 1000 Fcfa voire plus. Ça nous permet d'acheter quelque chose à manger", témoigne un enfant.
"J'économise et je donne aussi à ma mère pour qu'elle puisse m'acheter des chaussures et habits", renchérit un autre enfant, âgé d'environ six ans.
À entendre ces enfants, bon nombre d'entre eux sont en situation sociale difficile. Certains sont venus des provinces et n'ont personne pour les secourir. Il n'est un secret pour personne qu'aujourd'hui, les voyants sont complètement au rouge. La précarité est visible dans les rues. Le rapport de la Banque mondiale montre que 42% des tchadiens vivent en dessous du seuil de pauvreté. Parmi eux, 89% vivent en milieu rural. Ils dépendent à 65% des revenus agricoles.
Il est urgent pour le gouvernement de se saisir de ce rapport pour investir dans les secteurs de l'agriculture, la santé et l'éducation pour le bien-être de la population car gouverner c'est prévoir un développement durable.
"J'économise et je donne aussi à ma mère pour qu'elle puisse m'acheter des chaussures et habits", renchérit un autre enfant, âgé d'environ six ans.
À entendre ces enfants, bon nombre d'entre eux sont en situation sociale difficile. Certains sont venus des provinces et n'ont personne pour les secourir. Il n'est un secret pour personne qu'aujourd'hui, les voyants sont complètement au rouge. La précarité est visible dans les rues. Le rapport de la Banque mondiale montre que 42% des tchadiens vivent en dessous du seuil de pauvreté. Parmi eux, 89% vivent en milieu rural. Ils dépendent à 65% des revenus agricoles.
Il est urgent pour le gouvernement de se saisir de ce rapport pour investir dans les secteurs de l'agriculture, la santé et l'éducation pour le bien-être de la population car gouverner c'est prévoir un développement durable.