Un camion de marchandises au sud du Tchad. © Alwihda Info
Le président de la République a confirmé ce vendredi 3 mai que des réflexions sont actuellement en cours pour réduire les taxes douanières afin de permettre d'abaisser encore plus les prix à la consommation des ménages, en réponse à la colère des tchadiens face à la cherté de la vie.
"Nous menons une réflexion puisque nous sommes aussi aujourd'hui devenus des consommateurs d'un certain nombre de produits importés comme le blé, le riz, l'huile et puis le macaroni. C'est entré dans nos traditions. Nous allons mener cette réflexion rapidement et lancer l'idée de réduire les taxes douanières pour permettre de réduire encore les prix à la consommation des ménages", précise Idriss Déby.
Un test de six mois
"La réflexion est déjà lancée, nous allons peut être dans les semaines à venir, ne serait-ce que pour six mois, arrêter cela et puis voir un peu le comportement du marché, est-ce que ça suit ou ça ne suit pas. C'est important. On espère que ça va suivre", explique le chef de l'Etat.
D'après Déby, "tout ça c'est pour donner une nouvelle chance à chaque tchadien d'avoir un repas par jour à des coûts moyens. La flambée des prix actuelle est artificielle et maitrisable. Donc, il est de notre responsabilité de le faire".
Le chef de l'Etat a "déjà le contact avec beaucoup de commerçants qui ont adhéré massivement à l'idée de Juste prix". Il espère que "ça donnera des résultats" et promet que "le Gouvernement fera des gestes pour que les prix à la consommation des produits de première nécessité importés soient à la portée de l'ensemble des ménages".
Pas de taxes sur les produits locaux
"Je répète, pour tout ce qui est produit issu de notre production propre, agricole ou autre, il n'y a pas de taxes. Il n'y a pas de taxes, il y a des arnaqueurs sous-préfets, chefs de cantons, chefs traditionnels", a souligné Déby qui a dénoncé "les barrières artificielles qui sont mises par la Gendarmerie, la Police, les agents de l'ANS, les eaux et forêts et autres qui arnaquent les commerçants". Pour lui, "cela doit cesser immédiatement. (La) lutte doit être une lutte sur le terrain."
"Faire en sorte que les hommes d'affaires et commerçants tchadiens se réveillent"
Le Tchad doit s'inspirer d'autres pays africains où les produits de première nécessité sont à des prix abordables, selon le président. "Je pense que nous arriverons à faire comme dans d'autres pays comme le nôtre. Je prends le cas du Niger, du Burkina que je connais très bien. Quand vous regardez les prix à la consommation des produits de première nécessité, comparé à nos produits au Tchad, il n'y a rien à voir. Le Tchad est très loin, il n'y a plus de pétrole maintenant donc nous allons nous y mettre dans le travail pratique de la production agricole, animale pour booster notre économie et faire en sorte aussi que les hommes d'affaires, commerçants tchadiens se réveillent et utilisent leur intelligence pour créer des chaines de valeur", précise le chef de l'Etat.
"Nous menons une réflexion puisque nous sommes aussi aujourd'hui devenus des consommateurs d'un certain nombre de produits importés comme le blé, le riz, l'huile et puis le macaroni. C'est entré dans nos traditions. Nous allons mener cette réflexion rapidement et lancer l'idée de réduire les taxes douanières pour permettre de réduire encore les prix à la consommation des ménages", précise Idriss Déby.
Un test de six mois
"La réflexion est déjà lancée, nous allons peut être dans les semaines à venir, ne serait-ce que pour six mois, arrêter cela et puis voir un peu le comportement du marché, est-ce que ça suit ou ça ne suit pas. C'est important. On espère que ça va suivre", explique le chef de l'Etat.
D'après Déby, "tout ça c'est pour donner une nouvelle chance à chaque tchadien d'avoir un repas par jour à des coûts moyens. La flambée des prix actuelle est artificielle et maitrisable. Donc, il est de notre responsabilité de le faire".
Le chef de l'Etat a "déjà le contact avec beaucoup de commerçants qui ont adhéré massivement à l'idée de Juste prix". Il espère que "ça donnera des résultats" et promet que "le Gouvernement fera des gestes pour que les prix à la consommation des produits de première nécessité importés soient à la portée de l'ensemble des ménages".
Pas de taxes sur les produits locaux
"Je répète, pour tout ce qui est produit issu de notre production propre, agricole ou autre, il n'y a pas de taxes. Il n'y a pas de taxes, il y a des arnaqueurs sous-préfets, chefs de cantons, chefs traditionnels", a souligné Déby qui a dénoncé "les barrières artificielles qui sont mises par la Gendarmerie, la Police, les agents de l'ANS, les eaux et forêts et autres qui arnaquent les commerçants". Pour lui, "cela doit cesser immédiatement. (La) lutte doit être une lutte sur le terrain."
"Faire en sorte que les hommes d'affaires et commerçants tchadiens se réveillent"
Le Tchad doit s'inspirer d'autres pays africains où les produits de première nécessité sont à des prix abordables, selon le président. "Je pense que nous arriverons à faire comme dans d'autres pays comme le nôtre. Je prends le cas du Niger, du Burkina que je connais très bien. Quand vous regardez les prix à la consommation des produits de première nécessité, comparé à nos produits au Tchad, il n'y a rien à voir. Le Tchad est très loin, il n'y a plus de pétrole maintenant donc nous allons nous y mettre dans le travail pratique de la production agricole, animale pour booster notre économie et faire en sorte aussi que les hommes d'affaires, commerçants tchadiens se réveillent et utilisent leur intelligence pour créer des chaines de valeur", précise le chef de l'Etat.